Elizabeth Bury

Elizabeth Bury, née en 1644 et morte en 1720, est une auteure de journal intime.

Jeunesse

Elizabeth Bury est baptisée le à Clare, dans le Suffolk, le jour de sa naissance est probablement le [1]. Son père est le capitaine Adams Lawrence de Linton, Cambridgeshire; sa mère est Elisabeth Cutts de Clare et, outre Elisabeth, il y a trois autres enfants. En 1648, alors qu’Elizabeth a quatre ans, le capitaine Lawrence meurt, et en 1661, sa mère se remarie, son deuxième époux est Nathaniel Bradshaw, B.D., ministre d'une église dans le quartier.

Vers 1664, Elizabeth se décrit comme "convertie" et devient introspective. Elle étudie l'hébreu, le français, la musique, l'héraldique, les mathématiques, la philosophie, la philologie, l'anatomie, la médecine et la divinité. Son beau-père, M. Bradshaw, est l'un des ministres rejetés en 1662; la famille s'installe à Wivelingham, dans le Cambridgeshire. Elizabeth commence en 1664 à noter ses "expériences" dans son journal intime, initialement en sténographie.

Vie adulte

En 1667, le 1er février, Bury épouse Griffith Lloyd de Hemingford Grey, Huntingdonshire, mort le . Dans son veuvage, qui dure encore quinze ans, Mme Lloyd passe une partie de son temps à Norwich. Elle épouse Samuel Bury, ministre anticonformiste, le , après avoir précédemment refusé d'épouser trois ecclésiastiques, dont les initiales sont données, car "elle ne pouvait être facile dans leur communion"

Mme. Bury a une bonne fortune et est une généreuse donatrice. Elle tient un stock de bibles et de livres pratiques, à distribuer de temps en temps[2] ; elle a une connaissance de la materia medica[3]. Elle a une devise écrite dans son placard en hébreu : "Toi, Seigneur, regarde moi.". Elle devint infirme après 1712, et meurt le , à l'âge de 76 ans. Son sermon funèbre est prêché à Bristol le par le Révérend William Tong, et est imprimé à Bristol la même année; une troisième édition sort l'année suivante, en 1721. Le récit de la vie et de la mort de madame Bury, Bristol, 1720, comprend les parties restantes de son journal, le sermon funèbre, une vie par son mari et une élégie d'Isaac Watts.

Notes et références

  1. (en) Account of the Life and Death of Mrs. Elizabeth Bury, p. 1
  2. (en) Ballard's British Ladies, page 425
  3. ib. 424

Annexes

Bibliographie

Liens externes

  • Portail de la littérature britannique
  • Portail du XVIIe siècle
  • Portail du XVIIIe siècle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.