Dragon (hélicoptère)

Dragon est l'indicatif radio des hélicoptères appartenant à la sécurité civile[1]. Celui-ci s'énonce généralement par le mot lui-même, suivi du numéro de son département de rattachement. Ainsi l'hélicoptère affecté dans celui du Var est désigné Dragon 83[2]. Celui de la Charente-Maritime est nommé Dragon 17. Il faut souligner que Paris et ses trois départements limitrophes possèdent tous le même indicatif[1], celui de Dragon 75. Également une autre particularité, celle de l'hélicoptère de la base de Marignane (Bouches-du-Rhône) qui possède l'indicatif Dragon131. Ceci est dû au fait qu'anciennement la base possédait deux hélicoptères, Dragon 131 et 132, depuis la perte de ce deuxième hélicoptère, l'indicatif Dragon 131 est resté dans les mœurs. Il faut noter toutefois que l'indicatif radio ne se substitue pas à l'immatriculation de l'hélicoptère[3]. La base du Versoud (Grenoble) possède deux machines, nommées Dragon 38-1 (prononcé dragon trente-huit unité) et Dragon 38-2, ce dernier basé six mois par an (saison estivale et hivernale) à l’altiport d’Huez. Le dragon est équipé de deux moteurs pour une puissance totale de 1700 ch environ, une consommation de 4 kg à la minute. Sa vitesse moyenne est de 220/240 km/h. Sa charge maximale est d’environ 1 tonne, il peut y avoir une variation suivant la quantité de carburant calculé pour la mission. Son prix est d’environ 8,5 millions d’€.

Eurocopter EC145 volant sous indicatif Dragon 17.
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Accidents

  • le , un BK117 C2 (F-ZBPC) de la sécurité civile de la base de Pau (Pyrénées-Atlantiques) indicatif Dragon 64 s'écrase à proximité du pic de l'Arbizon (Hautes-Pyrénées) après avoir secouru un randonneur bloqué dans une paroi, faisant un mort (un CRS du secours en montagne) et cinq blessés dont deux graves. Raison probable : turbulences autour des sommets, les hélicoptères du Tour de France, qui passent à proximité, étant bloqués au sol, les rafales étant trop fortes[4] ;
  • le , un BK117 C2 (F-ZBPB) de la sécurité civile de la base de Pau (Pyrénées-Atlantiques) indicatif Dragon 64 (indicatif repris après le crash du précédent) s'écrase près du cirque de Gavarnie (Hautes-Pyrénées) lors d'un exercice de secours, faisant trois morts et un blessé grave. Un défaut de puissance sur le rotor arrière serait à l'origine de ces deux accidents, plus précisément un manque de puissance en haute altitude (proche de 3 000 mètres)[réf. nécessaire] ;
  • à 19h35, un EC145 (F-ZBPR) de la sécurité civile de la base de Bastia-Poretta (Haute-Corse) indicatif Dragon 2B décolle du centre de secours de Ponte-Leccia (Haute-Corse) et heurte un relief avant de s'écraser avec le pilote, le mécanicien opérateur de bord, un médecin du SAMU et une jeune femme enceinte dans les montagnes près du village perché de Rutali. L'appareil, qui survolait le défilé du Lancone, une chaîne montagneuse au sud-ouest de Bastia a disparu des écrans radar alors qu'il aurait dû être arrivé à destination. L'épave est localisée en plusieurs morceaux dans la nuit, à 03h30. Les corps des quatre victimes de l'accident d'hélicoptère arrivent à bord de véhicules de secours, le 26 avril 2009[5]. Contrairement à ce qui a été indiqué dans la presse, seuls quatre corps ont été retrouvés à bord et les éléments retrouvés dans l'épave ont permis de déterminer que la jeune femme n'avait pas accouché pendant le vol[6] ;
  • le , un EC145 (F-ZBPZ) de la sécurité civile de la base de Nîmes (Gard) indicatif Dragon 30 s'écrase en lisière de la commune du Rove dans les Bouches-du-Rhône[7] peu après son décollage de la base de Marignane pour effectuer un vol de reconnaissance et de sauvetage dans le Var au cours d'un épisode méditerranéen[8]. Les trois membres d'équipage, un pilote et un mécanicien opérateur de bord du Gard ainsi qu'un sapeur-pompier sauveteur en eau vive de Martigues[9], périssent.
  • le , un EC145 (F-ZBQG) de la sécurité civile, Dragon 38 s'écrase, le crash à Villard-de-Lans a fait un mort, le mécanicien et quatre blessés. L’hélicoptère était en phase d’approche afin de secourir un vététiste lorsque le crash s’est produit[10].

Notes et références

  1. (en) Robert Jackson, Helicopters : Military, Civilian, and Rescue Rotorcraft, Grange Books Ltd, , 256 p. (ISBN 1-84013-812-2).
  2. Arnaud, « [Sauvetage] Dragon 83 est désormais permanent. », sur avionslegendaires.net, (consulté le ).
  3. « Bulletin Officiel des Ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales », sur www.bulletin-officiel.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  4. (fr) « Accident aérien survenu à un EC145 de la Direction de la Défense et de la Sécurité Civiles, le 20 juillet 2003, dans le massif de l’Arbizon (65) », sur defense.gouv.fr, Ministère de la Défense français, (consulté le ).
  5. Analyse du crash du BK 117 de la Sécurité Civile le 25.04.2009 en Corse.
  6. https://www.defense.gouv.fr/content/download/154763/1569134/file/BEAD-air-S-2009-005-A.pdf
  7. https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/Communiques/Deces-de-3-personnels-de-la-Securite-civile
  8. https://www.avionslegendaires.net/2019/12/actu/lequipage-de-lhelicoptere-de-la-securite-civile-dragon-30-se-tue-en-mission/
  9. « Crash d'un hélicoptère de la Sécurité Civile : cérémonies d'hommage à Norbert Savornin à Marignane et Martigues », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  10. « Isère. Un mort et quatre blessés dans le crash d’un hélicoptère de la Sécurité civile à Villard-de-Lans », sur www.ledauphine.com (consulté le ).

Liens externes

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