Dogneville

Dogneville est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Dogneville

L'église Saint-Étienne de Dogneville.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Épinal
Maire
Mandat
Mireille Claude Pitet
2020-2026
Code postal 88000
Code commune 88136
Démographie
Gentilé Bianlout(e)s
Population
municipale
1 485 hab. (2018 )
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 13′ 24″ nord, 6° 27′ 32″ est
Altitude 310 m
Min. 308 m
Max. 390 m
Superficie 11,42 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Épinal
(banlieue)
Aire d'attraction Épinal
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Épinal-2
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Dogneville
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Dogneville
Géolocalisation sur la carte : France
Dogneville
Géolocalisation sur la carte : France
Dogneville

    Ses habitants sont appelés les Bianlouts.

    Géographie

    Localisation

    Localisation dans le département.


    Dogneville est située à une dizaine de kilomètres d'Épinal. Profitant à la fois de son caractère rural et de la proximité du chef-lieu, Dogneville allie la tranquillité de la campagne aux avantages économiques, sociaux et culturels d'une ville dite "moyenne". Les forêts occupent près du quart du territoire de la commune.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Dogneville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épinal, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[4] et 61 488 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (26,2 %), prairies (24,2 %), terres arables (18,2 %), zones urbanisées (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), cultures permanentes (3,8 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Arnould, parent de Clotaire II, et sa femme Dode, fille du comte de Boulogne, avaient autorité sur une partie de l'Austrasie. Arnould devint évêque de Metz ; ne pouvant le suivre, Dode administra seule la région et donna son nom à la commune. Le nom de Dogneville vient de la villa "Dodiniacavilla" d'Arnould[11]. Cette histoire tient cependant beaucoup de la légende, car c'est Pépin de Landen qui a été maire du palais et donc chargé de l'administration de l'Austrasie. Dode n'est pas la fille d'un comte de Boulogne et, quand son mari est devenu évêque, s'est retirée dans un monastère de Trèves. Peut-être que Doda possédait simplement une villa en ce lieu.

    À ce sujet, voir Légende de Saint-Arnould.

    Siège d’une ancienne mairie de la principauté épiscopale de Metz, Dogneville appartenait au bailliage d’Épinal. Son église faisait partie du diocèse de Saint-Dié, doyenné d’Épinal. La cure était à la collation du chapitre d’Épinal et au concours.

    De 1790 à l’an IX, Dogneville était située dans le canton de Longchamp.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1997 mars 2001 Jean-Luc Cuny    
    mars 2001 mai 2020 Régis Voiry    
    mai 2020 En cours
    (au 02 septembre 2021)
    Mireille Claude-Pitet    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 1 485 habitants[Note 4], en augmentation de 3,34 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    505537533544638671690746779
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    7818101 048844909923908835845
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    986782785826846758813818889
    1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018 -
    1 0091 1011 3131 4641 5361 4501 4531 485-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Etienne datant du XIXe siècle réhabilitée au XXe siècle et inscrite en totalité au titre des monuments historiques par arrêté du [16].
    • Petit terrain d'aviation doté d'une piste de 700 mètres en herbe (voir Aéro-club Vosgien).

    Personnalités liées à la commune

    • M. Gouvenot, curé de Dogneville, échevin, suppléant de l'évêque comte de Toul, M. Champorçain, au collège royal d'Épinal[17].
    • Antonio Garcia, l’ermite de Dogneville, aura vécu pendant 9 ans dans une maison du Fort de Dogneville avant de s’éteindre sans avoir livré son mystère…[18]

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    Parti: au 1er coupé au I d'azur à la mitre avec ses fanons déployés d'or chargée d'une croix d'argent ornée de sept pierres de gueules accompagnée des inscriptions « ARNOU » en chef et « DODA » en pointe en lettres capitales d'or, au II de sinople à l'avion montant d'argent; au 2e mi-parti de gueules à la tour d'argent ajourée et maçonnée de sable, accostée de deux fleurs de lis d'or.
    Détails
    Arnould, qui devint évêque, et Dode sont les administrateurs du lieu à la fondation de la ville. L’avion rappelle l'aérodrome. La tour et la fleur de lys proviennent des armoiries d'Épinal.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 d'Épinal », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. textuellement villa Dodiniamaca qua contigua Vosago est, in Vita S. Arnulfi. Éd. des Mon. Germ. Script. rer.merov. II. p.438, cité par Georges Poull, Les Dames Chanoinesses d'Épinal, p.9. Gérard Louis éditeur. F.54740 Haroué. (ISBN 2-914 554-59-1).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Église Saint-Etienne », notice no PA88000051, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Annales de la Société d'émulation du département des Vosges.
    18. « Les incroyables histoires des Vosges. L’ermite de Dogneville qui intriguait jusqu’en Espagne est mort avec son mystère », sur www.vosgesmatin.fr (consulté le )
    • Portail des communes de France
    • Portail des Vosges
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.