DeLorean DMC-12

La DeLorean DMC-12 est une voiture de sport construite par DeLorean Motor Company (DMC), entre 1981 et 1983. Plus connue sous le nom de « DeLorean », puisqu'il s'agit de l'unique modèle jamais produit par ce constructeur.

DeLorean DMC-12

DeLorean DMC-12 modèle 1983.

Marque DeLorean Motor Company
Années de production 1981 - 1983 puis 2017
Production 8 583 + 300 exemplaire(s)
Classe Sportive
Usine(s) d’assemblage Dunmurry puis
Houston (2017)
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) PRV (V6)
Position du moteur Longitudinale arrière
Cylindrée 2 849 cm3
Puissance maximale 130 ch DIN (95,6 kW)
Couple maximal 216 Nm
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Manuelle à 5 rapports
Automatique à 3 rapports
Poids et performances
Poids à vide 1 233[1] kg
Vitesse maximale 195 à 200 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 9,5 s
Consommation mixte 10 à 15 L/100 km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Coupé sportif 2-portes en
acier inoxydable et fibre de verre
Coefficient de traînée 0,33
Freins Hydraulique à disque
Dimensions
Longueur 4 216 mm
Largeur 1 857 mm
Hauteur 1 140 mm
Empattement 2 413 mm
Chronologie des modèles

La DMC-12 est équipée de deux portes papillon en inox avec une caisse en fibre de verre sur laquelle des panneaux en acier inoxydable ont été apposés.

Le premier prototype est créé en 1976 et la production débute en 1981 ; la premier voiture étant construit le 21 janvier[2], à l'usine DeLorean Motor Company de Dunmurry, en Irlande du Nord. Au cours de sa production, plusieurs caractéristiques de la DeLorean sont modifiées, telles que le capot, les roues et l'intérieur. La DMC-12 est produite à 8 583 exemplaires, avant que la production ne cesse en 1983[3]. En 2007, et selon James Espey, le vice-président de DeLorean Motor, environ 6 500 DMC-12 existent encore[4].

Cette voiture connaît une renommée internationale grâce à son apparition au cinéma dans la trilogie Retour vers le futur, où elle est convertie en machine à voyager dans le temps.

En 2016, DeLorean Motor Company annonce que la production de la DMC-12 sera relancée en 2017, avec 300 exemplaires produits. DMC, jusque-là, ne faisait que réparer les modèles existants. En revanche, les plans seront modifiés : par exemple, le moteur ne serait plus un PRV V6, afin de produire moins de CO2.

Historique

Sous les directives de John Zachary DeLorean, ancien vice-président de la General Motors, le premier prototype de la DMC-12 est terminé en octobre 1976 par William T. Collins, ingénieur en chef et designer, ancien ingénieur en chef chez Pontiac. À l'origine, le moteur monté à l'arrière devait être un moteur à piston rotatif (type Wankel). Le premier prototype est équipé d'un 4-cylindres de la Citroën CX[5], mais la solution retenue se porte finalement sur un moteur PRV V6, à injection, en raison de l'arrêt de la production du Wankel par Comotor. De plus, le PRV est déjà certifié aux normes anti-pollution aux États-Unis[réf. nécessaire].

Le concept initial s'appelle « DSV-1 » ou « DeLorean Safety Vehicle »[6], une auto dotée de tous les organes de sécurité actuels (pare-chocs et châssis à déformation, protections du passager, freinage). John Delorean souhaite créer la voiture « éthique », axée sur la sécurité et l'environnement, dont les matériaux choisis seraient un gage de longévité. Ce dernier point est en rupture avec le principe des grands constructeurs de l'époque, dont l'objectif était de vendre un véhicule neuf tous les cinq ans[réf. nécessaire].

William Collins et John DeLorean envisagent un châssis fondé sur une nouvelle technologie connue sous le nom de ERM (pour « elastic reservoir moulding »), qui contribuerait à réduire le poids ainsi que les coûts de fabrication. Cependant, cette technologie, dont DeLorean a acquis les droits d'utilisation, se révèle inadaptée pour une production de masse[7].

DeLorean DMC-12 (modèle 1981).

Ces problèmes, ainsi que d'autres modifications d'envergure apportées au concept original engendrent une pression considérable sur les délais de mise au point. Le véhicule doit être presque entièrement reconçu, le travail étant confié à Colin Chapman, fondateur et dirigeant de Lotus. Chapman remplace la plupart des matériaux douteux et impose des techniques de fabrication utilisées chez Lotus : la DMC-12 se voit dotée de la suspension et du châssis utilisés sur la Lotus Esprit. Cependant, les caractéristiques essentielles voulues par DeLorean sont conservées : la ligne, signée Giorgetto Giugiaro, les portes papillon et la carrosserie en acier inoxydable.

La construction de l'usine débute en octobre 1978 et la production des DMC-12, prévue en 1979, ne peut commencer qu'en 1981, en raison de problèmes de mise au point. À l'époque, le taux de chômage est extrêmement élevé en Irlande du Nord et il est très facile de trouver la main d'œuvre nécessaire.

La DMC-12 est construite finalement dans l'usine de Dunmurry, située dans le comté d'Antrim, dans la banlieue de Belfast, grâce à des fonds attribués principalement par le gouvernement britannique qui souhaite endiguer les conflits virulents de l'époque en y apportant des emplois[réf. nécessaire]. La première voiture a été achevée le 21 janvier 1981[2]. L'entreprise emploie des catholiques comme des protestants, avec des salaires intéressants et le meilleur matériel disponible. Cependant, les employés sont, pour la plupart, inexpérimentés et la qualité de fabrication laisse à désirer, à tel point que les premiers modèles expédiés aux États-Unis doivent être partiellement démontés puis réassemblés dans des Quality Assurance Centers (ou QAC), humoristiquement appelés « Quack ». La plupart des problèmes de qualité sont résolus dès 1982[8], et les DMC-12 sont vendues avec une garantie de 12 mois et un contrat de service de 5 ans et 80 000 km[9].

Le 26 octobre 1982, la DeLorean Motor Company fait faillite[10], et cesse toute activité à la suite de l'arrestation de John DeLorean survenue dans ce même mois[11]. Environ une centaine de DMC-12, partiellement assemblées, sont terminées par la société Consolidated International, d'où la présence de modèles neufs sur le marché jusqu'en 1983[12].

Les stocks de pièces de l'usine, du service de garantie, ainsi que les pièces fabriquées par les sous-traitants mais non livrées, sont expédiés à Columbus (Ohio), en 1983–1984. Les pièces sont vendues en gros et au détail par correspondance, par la société KAPAC. En 1997, le stock de pièces restantes, une partie de l'outillage d'époque, ainsi que les droits sur les noms et logos, sont rachetés à KAPAC par une nouvelle société, DeLorean Motor Company of Texas, qui voit le jour à Houston au Texas, afin de distribuer les pièces détachées et en développer de nouvelles en cas de pénurie. 99 % des pièces sont ainsi disponibles, garantissant une longue vie aux DeLorean toujours sur les routes[réf. nécessaire].

En 1995, l'entrepreneur anglais Stephen Wynne fonde une société homonyme, peu de temps après avoir acquis la marque déposée DMC, et reprend les pièces restantes appartenant à la société d'origine. L'entreprise, basée dans la banlieue de Houston, assemble de nouveaux exemplaires, assure le remplacement de pièces détachées originales et la création de pièces sur mesure[13]. Les premières installations sont ouvertes à Humble, au Texas, et d'autres sont basées à Bonita Springs, en Floride, à Crystal Lake, dans l'Illinois, à Bellevue, dans l'État de Washington, à Garden Grove, en Californie et à Hem, aux Pays-Bas[14]. La nouvelle société DeLorean Motor Company n'est pas associée à l'entreprise d'origine, mais soutient les propriétaires de la DeLorean DMC-12.

Caractéristiques

Carrosserie

Le dessin de la carrosserie est dû à l'italien Giorgetto Giugiaro de Italdesign ; la carrosserie est recouverte d'acier inoxydable brossé. À l'exception de trois véhicules plaqués or 24 carats, toutes les DMC-12 sont laissées brutes, sans peinture ni vernis[15]. Des DeLorean peintes existent, mais elles l'ont toutes été après leur sortie d'usine. Plusieurs centaines de voitures sont également produites sans les panneaux d'acier inoxydable, pour les modèles d'essai, et sont appelées « black cars » ou « mulets » — en référence à leurs panneaux de fibre de verre de couleur noire en lieu et place de l'acier inoxydable — elles n'ont jamais été commercialisées.

Les petites imperfections dans les panneaux inox peuvent être ôtées à l'aide d'un tampon à récurer non métallique (alors que les tampons en métal peuvent laisser des particules métalliques incrustées dans l'inox, ce qui peut donner un aspect « rouillé » à l'inox), ou même à l'aide de papier de verre[16]. Les panneaux en inox sont fixés sur une structure monocoque en fibre de verre, structure elle-même fixée sur un châssis en double-Y dérivé de celui de la Lotus Esprit.

Les portes papillon de la DMC-12 étaient une nouveauté lors de sa sortie.

Une carrosserie en inox non peinte présente des difficultés lors de sa restauration. Dans la réparation traditionnelle des carrosseries, les imperfections sont souvent corrigées à l'aide de mastic de carrosserie ou par étamage, ce qui ne pose pas de problème puisque le mastic est ensuite masqué par l'apprêt et la peinture finale (sur beaucoup de voitures contemporaines du mastic est utilisé pour dissimuler la jointure entre le pavillon et le panneau de l'aile arrière, par exemple). Avec une carrosserie non peinte, le matériau doit être réparé de manière parfaite et sans artifice. En outre, il est extrêmement difficile de peindre une carrosserie en inox, la peinture ayant des problèmes d'accroche sur ce matériau. DeLorean envisageait à l'époque que les panneaux de carrosserie endommagés soient purement et simplement remplacés plutôt que réparés[16], ce qui explique la grande quantité de pièces de carrosserie toujours disponible actuellement.

Une idée fausse sur la DMC-12 est que l'ouverture de ses portes requiert plus d'espace latéral qu'un véhicule à ouverture de portière classique. À l'inverse, les portières, lorsqu'elles sont ouvertes, requièrent seulement 28 cm (11 pouces) de largeur par rapport au véhicule[17] ; ouvrir et fermer les portières dans un espace réduit est donc aisé, sauf si le plafond, dans le cas d'un parking couvert, est très bas. Comme la Lamborghini Countach, les portières de la DMC-12 possèdent de petites vitres partiellement ouvrantes, des vitres intégralement descendantes n'auraient en effet pas été possibles du fait de la hauteur réduite des panneaux de portes. Ces portières possèdent en revanche deux éclairages de sécurité rouge et ambre sur leur tranche, permettant de voir le véhicule sur tous les côtés de nuit, ou par faible luminosité.

Moteur et transmission

Le moteur choisi après signature d'un contrat avec DMC est le peu performant V6 PRV (Peugeot-Renault-Volvo) de 2,85 litres de cylindrée. Ce moteur est une évolution du 2,7 L alors présent dans la Renault 30[18] ; il est fabriqué dans l'usine PRV de Douvrin. La boîte de vitesses mécanique à cinq rapports, conçue par Renault, est fabriquée par Renault à l'usine de Cléon. La boîte de vitesses automatique à trois rapports, conçue par Renault, est fabriquée par la STA à Ruitz. Moteurs et boîtes de vitesses sont envoyés chaque semaine par mer des usines PRV jusqu'à l'usine DMC à Dunmurry en Irlande du Nord[réf. nécessaire].

Suspension

La suspension de la DMC-12 est à quatre roues indépendantes, avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques. L'avant-train possède deux triangles superposés, le train arrière est du type « multibras ». La tenue de route de la voiture est considérée comme très bonne. Le dessin du châssis et la hauteur de la voiture sont dictés par les exigences de hauteur de pare-chocs et d'éclairage alors en vigueur à l'époque, mais de nombreux propriétaires ont depuis remplacé ou modifié les ressorts avant pour retrouver le dessin original[réf. nécessaire].

La direction est à crémaillère et pignon, avec 2,65 tours de volant, de butée à butée, et un rayon de braquage de onze mètres. La DMC-12 est initialement équipée de jantes en alliage de 14 pouces de diamètre et de six pouces de large à l'avant, et quinze pouces de diamètre et huit pouces de largeur à l'arrière, montées sur pneus Goodyear radiaux. En raison du moteur monté à l'extrême arrière du véhicule, la DMC-12 a une répartition des masses assez inégale, soit 35 % à l'avant et 65 % à l'arrière[19].

Performances

D'après son constructeur, la DMC-12 avec boîte manuelle passerait de 0 à 60 mph (97 km/h) en 8,8 secondes[20] (9,5 secondes en réalité[18]) ; Equipée d'une boite de vitesses automatique, ce temps passerait à 10,5 secondes, chiffre mesuré par le magazine Road & Track[21].

Autres informations :

  • 1 000 m, départ arrêté, mesuré : 33 secondes ;
  • vitesse maximum : 192 km/h (205 km/h selon le constructeur).

Prix

Le nom de la voiture « DMC-12 » provient de son prix prévu initialement de 12 000 dollars[22]. En 1981, une DMC-12 possède un tarif indicatif de 25 000 dollars (le supplément pour transmission automatique étant de 650 dollars)[18], ce prix équivaut à environ 65 071 dollars de 2014. À une époque[Quand ?] il existait une liste d'attente de personnes prêtes à payer 10 000 dollars de plus que le prix catalogue pour être prioritaires ; cependant, après la faillite de l'entreprise, les voitures restantes seront finalement vendues sous le prix catalogue[23].

La DMC-12 est uniquement disponible avec deux options : transmission manuelle montée de série, ou transmission automatique contre supplément ; l'intérieur de la voiture peut être choisi en gris ou noir. Plusieurs options proposées par les concessionnaires sont également proposées : housse, tapis de sol, bandes décoratives extérieures grises ou noires, porte-bagages ou porte-skis adaptables. La finition standard de la voiture inclut la carrosserie inox brute, portes papillon, sellerie cuir, climatisation, radio-cassette AM/FM, vitres et rétroviseurs électriques, verrouillage centralisé, vitres teintées, bandes de protection latérales, essuie-glaces intermittents et lunette arrière dégivrante[réf. nécessaire].

Production et évolutions

Capot original de 1981.
 
Capot de 1983.

Environ 9 200 DMC-12 sont produites entre janvier 1981 et décembre 1982[9], dont près d'un cinquième en octobre 1981[24]. Très peu de voitures sont produites entre février et , une production importante n'ayant repris qu'en août. Selon certaines sources, seulement 8 583 DMC-12 auraient été produites[25],[26].

Bien qu'il y ait eu peu d'années-modèles concernant la DeLorean, plusieurs changements interviennent durant la production. John DeLorean affirma que les changements à chaque année-modèle n'étaient qu'un artifice destiné à vendre davantage de véhicules. Plutôt que d'opérer de grands changements à chaque nouvelle année-modèle, il change ou améliore quelques détails durant la production (ce qui est toujours la norme aujourd'hui). Il n'y a donc pas de distinction véritable entre les modèles 1981, 1982, et 1983, mais on observe en revanche de subtiles évolutions tout au long de la carrière de la DeLorean ; la plus visible est le changement de capot.

Une DMC-12 électrique à Milan en 2012.

En 2007, on estime que 6 500 véhicules sont encore en état de marche[4]. Mi-2007, DMC annonce la remise en production pour 2008 de la DMC-12, en quantité limitée, à partir de 80 % de pièces d'origine et 20 % de pièces nouvelles.

En 2011, la production d'une DMC électrique (appelée « DMC EVE ») est annoncée pour 2013 par DeLorean Motor Company et Epic EV[27], projet qui n'a pas débouché sur une exploitation commerciale.

En 2016, DeLorean Motor Company annonce que, grâce à un assouplissement en 2015 de la législation américaine sur les véhicules anciens de petite série (le Low Volume Vehicle Manufacturing Act (en)), la production de la DMC-12 sera relancée en 2017 : DMC qui, jusque-là, ne faisait que réparer les modèles existants, prévoit de produire 300 exemplaires[28]. Les plans seront par contre modifiés : par exemple, le moteur ne sera plus un PRV V6, afin de satisfaire les nouvelles normes anti-pollution. Le prix annoncé est supérieur à 80 000 dollars l'unité[29],[30].

La DeLorean plaqué or

DeLorean plaqué or. National Automobile Museum, Reno, Nevada.

Pour Noël 1980, la compagnie American Express désirait vendre une centaine de DMC-12 plaquées or 24 carats. Seulement deux ont été vendues au prix de 85 000 dollars[31]. La première a été acquise par Roger Mize, le président de la Snyder National Bank. La voiture a résidé pendant une vingtaine d’années dans le hall de la banque et porte le numéro VIN « 4301 ».

La deuxième fut acquise par un entrepreneur canadien, Sherwood Marshall, qui en a fait don au National Automobile Museum situé à Reno (Nevada)[32]. Cette voiture est la seule de la série à posséder une transmission manuelle. Elle porte le numéro « 4300 ».

Une troisième fut assemblée et elle porte le dernier numéro de fabrication « 20105 ». Ce véhicule a été assemblé à partir de pièces détachées commandées par American Express, pour remplacer des pièces endommagées aux deux autres lors du transport.

Une quatrième a été plaquée à l’or, à l’initiative de son propriétaire[9].

Galerie

Dans la culture populaire

La DeLorean, machine à voyager dans le temps dans la trilogie Retour vers le futur.
Réplique de la DeLorean DMC-12 utilisée dans la trilogie Retour vers le futur (San Francisco, 2013).

Dans Retour vers le futur

La DeLorean est notamment popularisée au cinéma dans la trilogie Retour vers le futur (1985-1990) où elle sert de machine à remonter le temps. Dans le premier film, le docteur Emmett Brown (interprété par Christopher Lloyd), inventeur de la machine, indique avoir choisi la DeLorean pour sa carrosserie en acier inoxydable, mais également pour sa beauté car, selon lui : « Quitte à voyager dans le temps au volant d'une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule ! ». Lors du tournage de la trilogie, six unités de la DeLorean ont été utilisées, et actuellement il n'y en a que trois[33]. Une DeLorean utilisée dans le premier film est aujourd'hui exposée au musée Petersen de Los Angeles[34].

Des copies plus ou moins fidèles ont été réalisées, l'une des plus réussies (d'après son propriétaire) a été construite en Allemagne par Josef Hess et validée par Kevin Pike le superviseur en chef des effets spéciaux de la série, elle est aujourd'hui la propriété de l'écrivain de sciences fiction breton Christian Robert Selle[35] (aka Victor Deguérande)[36].

Autres apparitions remarquables

Télévision

  • Dans la série Deux Flics à Miami (saison 1, épisode 9), on peut apercevoir trois DeLorean parquées au milieu d'un village des Everglades.
  • On peut également l’apercevoir dans les séries Alerte Cobra, Cold Case[38] et dans l'épisode 10 de la saison 2 de Chuck.
  • Un film publicitaire français de 2011 pour la marque Bénénuts débute par l'arrivée d'une DeLorean rouge[39]. Dans cette publicité, les deux protagonistes ouvrent le coffre arrière pour montrer leur produit, or sur cette voiture le moteur se trouve à l'arrière et le coffre est donc à l'avant.
  • Dans un sketch de l'émission Made in Groland du , une DeLorean est utilisée dans une parodie de Retour vers le futur[40].
  • Dans la série The Last Man on Earth, Phil Miller (interprété par Will Forte) vole la DeLorean de Retour vers le futur (saison 2).

Clips musicaux

La DMC-12 apparaît dans les clips de plusieurs artistes et groupes : Macklemore et Ryan Lewis (Thrift Shop), Tunisiano (Équivoque), Daddy Yankee (Llegamos a la Disco), Owl City (Deer in the Headlights), 2 Brothers on the 4th Floor (Dreams [Will comme alive][41]), Beastie Boys (court-métrage Fight for Your Right Revisited), Rim'K (DeLorean[42]), Redfoo (New Thang), Helmut Fritz (Les filles), etc.

Jeux vidéo

  • Dans le jeu indépendant Hotline Miami, le personnage principal se déplace d'un niveau à l'autre avec une DeLorean DMC-12. La DeLorean DMC-12 est également visible dans le jeu vidéo Payday 2 et plus particulièrement dès le premier niveau de la mission Hotline Miami du DLC du même nom sorti le 30 septembre 2014.
  • Elle figure aussi dans les jeux de simulation Gran Turismo et Driver: San Francisco.
  • Le , Psyonix intègre (via un DLC payant) un modèle de la DeLorean depuis Retour vers le Futur comme voiture jouable dans le jeu-vidéo Rocket League.
  • En 2011, une voiture inspirée de la DeLorean est disponible en DLC sur Xbox 360 et PS3 dans le jeu Burnout Paradise (aux côtés de la voiture de la série K 2000 et de celle du film Ghostbusters).
  • Le , la DeLorean DMC-12 de 1982 est aussi présente, sans DLC, dans le jeu Forza Motorsport 4, dès sa sortie.
  • La DeLorean a joué un rôle de premier plan dans le jeu vidéo Retour vers le futur, le jeu de 2010.
  • Elle est présente dans la franchise Grand Theft Auto: Vice City Stories sous le nom « Deluxo ». Elle fera une réapparition dans Grand Theft Auto: Online avec la mise à jour « Le braquage de la fin du monde », elle est d'ailleurs capable de voler[43].

Jouets et figurines

La DeLorean de Playmobil.
  • Pour le 35e anniversaire de Retour vers le futur en 2020, plusieurs marques, de Playmobil à FunkoPop, ont lancé des produits exclusifs inspirés du film culte de Robert Zemeckis.
  • Hot Wheels a de son côté sorti une mini-version collector de la Delorean pour le 35e anniversaire.
  • Ainsi qu'une DeLorean Elite de Hot Wheels Retour vers le futur 30e anniversaire.
  • La marque Kids Logic a sorti pour l'occasion du 21 octobre 2015 dans Retour vers le futur II une DeLorean flottante magnétique.

Notes et références

  1. Espey 2014, p. 16.
  2. Lamm 2003, p. 112.
  3. « Collector : DeLorean DMC-12 », sur Automobile-sportive.com (consulté le )
  4. (en) « For the DeLorean, it's back to the present », sur LA Times,
  5. (en) « Back in '77, we were amazed by the DeLorean prototype », sur roadandtrack.com (consulté le ).
  6. Lamm 2003, p. 23.
  7. Lamm 2003, p. 38–39.
  8. Lamm 2003, p. 83–84.
  9. (en) « The Car » (version du 6 octobre 2015 sur l'Internet Archive), sur deloreanmuseum.org.
  10. (en) « DeLorean Motor Files Bankruptcy », sur The New York Times,
  11. Jean-Michel Normand, « La DeLorean, l'automobile de « Retour vers le futur » : de la disgrâce à la vénération », sur Le Monde, .
  12. Lamm 2003, p. 145–147.
  13. (en) « New build cars » (version du 22 juin 2011 sur l'Internet Archive), sur delorean.com
  14. (en) « Locations » (version du 11 mai 2011 sur l'Internet Archive), sur Delorean.com
  15. (en) Knut Grimsrud, « DeLorean FAQ : Body Finish and Composition » (version du 18 février 2012 sur l'Internet Archive), sur DMCNews.com
  16. (en) Knut Grimsrud, « DeLorean FAQ : Care & Feeding: Stainless Steel Body Maintenance » (version du 18 février 2012 sur l'Internet Archive), sur DMCNews.com
  17. (en) Knut Grimsrud, DeLorean « FAQ : Vehicle Dimensions » (version du 2 avril 2021 sur l'Internet Archive), sur DMCNews.com
  18. (en) « 1981 DMC DeLorean », sur topspeed.com (consulté le )
  19. (en) Knut Grimsrud, « DeLorean FAQ : Weight and Balance » (version du 7 mai 2021 sur l'Internet Archive), sur DMCNews.com.
  20. (en) Chris Parnham et Andrew Withers, DeLorean Celebrating the Impossible, DeLorean Motor Cars (1978) Ltd, , p. 293.
  21. (en) « DeLorean DMC-12 (1981) », sur AutoZine.org (consulté le )
  22. (en) « DMC DeLorean: The troubled past of the car that went back to the future », sur cnn.com (consulté le ).
  23. (en) Knut Grimsrud, « DeLorean FAQ : Historic Information - Sales and Dealer Experiences » (version du 30 novembre 2020 sur l'Internet Archive), sur DMCNews.com
  24. DMC-12 Estimated Production Volumes by Month. Based on VIN Survey Information and Best Known Data. Dmcnews.com (sur Archive.org). Consulté le 30 mai 2021.
  25. (en) « DeLorean DMC-12 », sur DanJedlicka.com
  26. (en) « DeLorean: Stainless Style » (Fac-simile de l'article de Bloomberg Magazine), sur Entermyworld.com, (consulté le ), p. 109
  27. Nicolas Meunier, « Une DeLorean électrique en 2013 », sur Challenges, (consulté le )
  28. (en) Jason Torchinsky, « The DeLorean Is Coming Back Thanks To This New Law, Will Have 300-400 HP », sur Jalopnik, (consulté le ).
  29. Benoît Solivellas, « DeLorean DMC12 : la production va reprendre en 2017 », sur L'Argus, (consulté le )
  30. Richard Burgan, « Insolite : DeLorean va relancer sa production » (version du 23 septembre 2016 sur l'Internet Archive), sur Turbo, .
  31. (en) « In 1980, You Could Buy an $85,000, 24K-Gold-Plated DeLorean » (version du 20 septembre 2016 sur l'Internet Archive)
  32. « DeLorean Owners Association Regional Chapter 41 (p. 2) » (version du 4 mars 2016 sur l'Internet Archive), sur Dmcnews.com
  33. Here's Where The Car From Back To The Future Is Now (21 novembre 2020). www.hotcars.com. Consulté le 24 mai 2021.
  34. (en-US) « Back to the Future Time Machine », sur Petersen Automotive Museum (consulté le )
  35. « Société SELLE CHRISTIAN ROBERT à Ploeuc-sur-Lié (Chiffre d'affaires, bilans, résultat) avec Verif.com - Siren 850185752 », sur www.verif.com (consulté le )
  36. Victor Deguérande : « je suis l’auteur à la DeLorean ». www.flaneur-mag.com.
  37. (en) [vidéo] The Wedding Singer - DeLorean Clip sur YouTube
  38. (en) [vidéo] Cold Case (Featuring a DeLorean) sur YouTube
  39. [vidéo] Disponible sur Dailymotion
  40. « Made in Groland - Émission du 26 avril 2014 », Canal+, - à 8 min 56 s [vidéo]
  41. [vidéo] 2 Brothers on the 4th floor - Dreams (Will come alive) 1994 sur YouTube.
  42. [vidéo] Rim'K - DeLorean ft. Vald sur YouTube.
  43. « GTA Online : Le braquage de la fin du monde », sur Génération Nouvelles Technologies (GNT), (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Ivan Fallon et James Srodes, John Z. DeLorean. Le dernier aventurier de l'automobile, Londreys, , 529 p. (ISBN 978-2-9041-8414-7).
  • (en) John Lamm, DeLorean Stainless Steel Illusion, Fort Jones, CA, Red Lion Press, , 2e éd. (ISBN 0-9744141-0-7).
  • (en) James Espey, The Illustrated Buyer's Guide to DeLorean Automobiles, (ISBN 978-0-9856578-1-9).

Liens externes


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