Danièle Lamarque

Née à Bayonne^{[réf. souhaitée]} le 22 janvier 1953[2], Danièle Lamarque est la fille de Jacques Lamarque et Marie-Léone Marsan. Son père, victime d'un accident du travail à l'âge de 27 ans, devient cadre départemental de la Fédération nationale des accidentés du travail. Il est décédé en 1984. Sa mère est retraitée du commerce.

Danièle Lamarque a fait ses études à Tarbes (lycée Marie-Curie) puis Toulouse (lycée Pierre-de-Fermat) et Paris (École normale supérieure de jeunes filles)[3]. Agrégée de lettres classiques[2], elle enseigne au Maroc (dans la formation des professeurs de français marocains) et en France avant de quitter l’enseignement pour l'ENA (promotion Louise-Michel, qui comprend notamment Pierre Moscovici, François Villeroy de Galhau et Guillaume Pépy.

Elle entre à la Cour des comptes en 1984, à la 1ère chambre, chargée des contrôles du budget et du Ministère des finances.

Secrétaire générale du Comité d’enquête sur le coût et le rendement des services publics (1989-1994), elle participe au lancement de l’évaluation des politiques publiques consécutif à la circulaire du 23 février 1989 du Premier ministre Michel Rocard. Elle est membre du Conseil scientifique de l’évaluation (1993-1998) puis du Conseil national de l’évaluation (1999-2002).

Elle préside les chambres régionales des comptes de Haute-Normandie (1998-2005) et de Provence-Alpes-Côte d'Azur[4] (2011-2013). Sous sa présidence, la chambre régionale publie deux rapports critiques sur la gestion de la ville de Marseille: urbanisme et opérations de réhabilitation du centre ville, accueil des jeunes enfants en crèche, bibliothèques publiques et recours au partenariat public-privé pour la rénovation du stade vélodrome.

Elle dirige les relations internationales de la Cour des comptes de 2005 à 2011. La Cour participe à de nombreux groupes de travail internationaux et européens et conduit une politique active au sein du réseau francophone. Danièle Lamarque négocie et lance un jumelage européen avec la Cour des comptes de Tunisie, qui démarre en même temps que la révolution de jasmin.

De 2014 à 2020, elle est la membre française de la Cour des comptes européenne à Luxembourg[5], présidente du comité du contrôle de la qualité des audits de la Cour depuis 2016[6].  Auparavant membre de la chambre chargée de la politique extérieure de l’Union[7], elle a piloté deux audits[8] de ce secteur et organisé un colloque sur l’aide au développement dans le cadre de la présidence luxembourgeoise de l’Union (octobre 2015).

Elle a organisé deux autres colloques internationaux à la Cour: l'un en novembre 2017 sur les études d'impact de la règlementation, qui a fait l'objet d'une publication dans la revue Politiques et management public; le second en mars 2018 sur le financement public des Parlements en Europe, publié dans la revue Gestion et finances publiques.

Elle est présidente (2020-2021) de la Société européenne d'évaluation.Elle préside le Comité Carnot[9], think tank du lien républicain, associé aux travaux de l'Observatoire de la vie politique et parlementaire dirigé par Denys Pouillard.

Danièle Lamarque est mariée à Emmanuel Fraisse, professeur émérite de littérature française à l'Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, auteur de nombreux ouvrages sur l'enseignement, la culture et la mondialisation.

Ils ont trois enfants: Paul, professeur de français dans un lycée de Seine-Saint-Denis; Elise, cadre de communication ; Jérémie, directeur de la communication et des réseaux du Comité Carnot.

Elle reste attachée à son Sud-Ouest d'origine où elle a sa maison de famille, ancienne ferme de ses grands parents maternels, dans les Landes de Chalosse.