Cryptorchidie artificielle

Le cryptorchidie artificielle ou contraception masculine thermique par remontée testiculaire est une méthode de contraception nécessitant le port d’un dispositif, sans accessoire chauffant électrique, assurant le maintien des testicules au contact de la chaleur corporelle.

Histoire

Thermorégulation testiculaire

De 1941 à nos jours, des études scientifiques ont montré l’effet de la chaleur sur la fertilité masculine[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17].

Pourtant, il faudra attendre encore 50 ans pour que la première publication rapportant l'effet contraceptif de la chaleur chez l'homme soit publiée en 1991[18].

Les testicules maintenus dans la bourse à l'extérieur du corps restent à une température d'environ 35 °C, au lieu de 37 °C pour le reste du corps. Toute augmentation de température peut freiner la spermatogenèse[19].

Cryptorchidie artificielle

Les différentes formes de cryptorchidie

Il a été mis en évidence, que des antécédents de problèmes de descentes testiculaires tels que la cryptorchidie ou des pratiques professionnelles amenant à élever la température scrotale, étaient des facteurs communs à certains hommes en état d’infertilité[20].

C’est à partir de 1985, que plusieurs chercheurs, dont les professeurs andrologues français Mieusset et Soufir, ont décidé de mener des essais cliniques sur l'efficacité et la réversibilité de l’utilisation de la température corporelle pour atteindre un état contracepté chez l'animal[21],[22] puis chez l'homme grâce au port d'un dispositif maintenant les testicules dans la poche inguinale en position supra-scrotale dite de cryptorchidie artificielle[23],[24],[25],[26],[27],[18],[28],[29],[30],[31],[32].

Jusqu'à ce jour, d'autres études aux Etats Unis, en Indonésie, ainsi qu'en Égypte ont été menées sur l'usage de la cryptorchidie artificielle à l'aide d'un suspensoir pour pratiquer la contraception masculine thermique[33],[34].

Principe général

Remontée testiculaire optimale dans la poche inguinale pour pratiquer la contraception masculine thermique

La production de spermatozoïdes est thermodépendante[20],[35].

A une température de 35 °C, les testicules ont une spermatogenèse normale de l'ordre de 50 millions par millilitre de sperme. C'est l'une des raisons pour lesquelles elles se situent dans le scrotum, à distance de la chaleur corporelle. Si les testicules sont maintenus dans la poche inguinale et donc exposés à la température du corps, en général 37 °C, la production de spermatozoïdes est alors fortement impactée, et diminue rapidement. La réversibilité de la spermatogenèse étant importante, le maintien des testicules en phase de réchauffement doit être quotidien[35].

En pratique

Il est nécessaire de maintenir les testicules dans la poche inguinale quotidiennement une quinzaine d'heures par jour.

C'est cette technique qui a été le plus fréquemment utilisée au cours des études scientifiques en France de 1985 à 1995.

Il n'y a pas de bilan biologique à prévoir, mais un examen de sperme est à réaliser avant de commencer. Il doit être considéré comme normal suivant les normes[36] de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) à savoir:

  • concentration de spermatozoïdes supérieure à 15 millions/ml,
  • mobilité progressive supérieure à 32 %,
  • formes normales selon la technique utilisée

Après deux ou trois mois d'exposition à la température corporelle, le nombre de spermatozoïdes passe en dessous de 1 million de spermatozoïdes/millilitre par éjaculat. Ce n'est qu'une fois ce seuil atteint qu'il est possible d'avoir des relations sexuelles sans risque de grossesse. Une autre forme de contraception doit être utilisée tant que le seuil n'est pas atteint.

Des spermogrammes sont réalisés régulièrement pour s'assurer que la contraception soit bien efficace.

A l'arrêt du port du dispositif, il faut reprendre une autre forme de contraception jusqu'au retour à la normale des valeurs du spermogramme soit 6 à 9 mois.

Cette méthode de contraception se veut donc coopérative avec la partenaire. Le caractère différé de l'arrêt et de la reprise de la spermatogenèse, implique une double contraception temporaire le temps que le seuil contraceptif soit atteint.

Avantages

Une quinzaine d'essais cliniques sur plus de 30 ans, et une dizaine d'études d'acceptabilités passées ou en cours.

Il y a actuellement 1 grossesse non-désirée sur plus de 1331 cycles d’exposition en essais cliniques, 0 grossesse non désirée sur à minima 960 cycles d’exposition en suivi médical hors essais cliniques, et des résultats attendus pour 2021 sur 7200 cycles d’exposition.

Efficacité

Depuis 2007, il a été défini le seuil contraceptif masculin. Que ce soit pour une méthode thermique ou hormonale, il est de 1 million de spermatozoïdes/millilitre par éjaculat[37],[38],[39].

A ce jour la cryptorchidie artificielle ou contraception masculine thermique par remontée testiculaire à l'aide de port d'un dispositif, a été testée sur assez de volontaires pour établir que l'efficacité de la contraception masculine thermique est satisfaisante[38]. En effet, sur les 50 couples suivis durant 537 cycles de grossesse, une seule a été constatée à la suite d'une mauvaise utilisation de la technique[38]. L'indice de Pearl serait donc inférieur à 0,5 et cette contraception peut être considérée comme efficace selon les normes de l'O.M.S.

Réversibilité

Lorsque le protocole de maintien testiculaire est arrêté, la concentration de spermatozoïdes revient à des valeurs normales au bout de 6 à 9 mois mais la spermatogenèse se relance de suite. De ce fait, la reprise d'une autre forme de contraception est immédiatement nécessaire. Durant les études scientifiques menées sur le sujet, tous les couples désirant une grossesse l'ont eue. Il est à noter qu'aucune fausse couche spontanée ne s'est produite[38].

Autres avantages

Il n'a pas d'effet sur la libido, l'apparence du sperme. Le port du dispositif est non douloureux, il peut être porté durant l'acte sexuel. Il n’entraîne aucune forme de dérèglement hormonal. Il ne nécessite aucun acte chirurgical.

Limites

Contre-indications

Il n'y pas eu d'étude portant sur l'application de la contraception masculine thermique sur des personnes ayant des antécédents de problématiques testiculaires ou hernies. Il est donc recommandé de ne pas la pratiquer en cas de[35] :

  • anomalie de la migration des testicules (cryptorchidie, ectopie) traitée ou non;
  • hernie inguinale traitée ou non;
  • cancer du testicule
  • dilatation variqueuse des veines du cordon spermatique
  • obésité

Prévention des infections et maladies sexuellement transmissibles

Ce dispositif, et les méthodes de contraception masculines thermiques ne protège pas des infections et maladies sexuellement transmissibles.

Effets secondaires

A ce jour, seule une diminution de quelques pour cent du volume des testicules a été observée durant la période de contraception.

Il n'a pas été mis en évidence une augmentation du risque de torsion testiculaire.

Toutefois, il a été démontré que l'intégrité de la chromatine des spermatozoïdes ainsi que le nombre de chromosomes produits durant la phase de réchauffement de 15h/jour sont altérés par l'exposition à la chaleur corporelle[30],[40]. La chromatine est la structure au sein de laquelle l'ADN se trouve empaqueté et compacté dans le volume limité du noyau des cellules eucaryotes.

La chaleur altère la qualité nucléaire des spermatozoïdes produits durant la phase de réchauffement de 15h/jour. Il est donc nécessaire d'utiliser une autre méthode de contraception au démarrage du protocole de la CMT et jusqu'à avoir atteint le seuil contraceptif de 1 million/ml de spermatozoïdes, ainsi qu'à l'arrêt de la CMT jusqu'à ce que le spermogramme soit à nouveau dans les valeurs standards de l'OMS de 2010.

Efficacité et réversibilité différées

Une quinzaine d'essais cliniques sur plus de 30 ans, des études d'acceptabilités passées ou en cours....

Le cycle de la spermatogenèse est en général de 74 jours[41]. Pour atteindre le seuil contraceptif, il faudra compter 2 à 3 mois de maintien quotidien des testicule dans la poche inguinale durant 15 heures par jour.

De même, la récupération d'une spermatogenèse normale prendra 6 à 9 mois mais la spermatogenèse se réactive dès l'arrêt du port du dispositif.

Taux d'échec

En effet, sur les 50 couples suivis sur 537 cycles de grossesse[pas clair], une seule a été constatée à la suite d'une mauvaise utilisation de la technique[38].

Oubli

Le port est quotidien. En cas de doute il est nécessaire de réaliser un spermogramme pour vérifier la concentration de spermatozoïdes avant d'avoir des relations sexuelles sans autre méthode de contraception.[32],[31],[30],[29],[28],[27],[26],[25],[24],[23],[18]

Interactions avec d'autres médicaments

A ce jour, aucune interaction avec d'autres médicaments n'a été constatée.[23],[24],[25],[26],[27],[28],[29],[30],[31],[32]

Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Jean-Claude Soufir, Roger Mieusset, La contraception masculine, Springer, 2013 (ISBN 978-2-8178-0345-6)
  • Desjeux Cyril, « Histoire de la contraception masculine – l’expérience de l’Association pour la recherche et le développement de la contraception masculine (1979-1986) », Politiques sociales et familiales, n°100, juin 2010.
  • Huygues Eric, Nohra Joe, Vezzosi Delphine, Bennet Antoine, Caron Philippe, Mieusset Roger, Bujan Louis, Plante Pierre, « Contraceptions masculines non déférentielles : revue de la littérature », Progrès en Urologie, 17, 2007.
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  • Kalampalikis Nikos et Buschini Fabrice, « La contraception masculine médicalisée : enjeux psychosociaux et craintes imaginaires », Nouvelle revue de psychosociologie 2/2007 (n° 4).
  • Oudshoorn Nelly, « Contraception masculine et querelles de genre », Cahiers du genre, n°25, 1999b.
  • Jaspard Maryse, Sociologie des comportements sexuels, Paris, La Découverte, 2005.

Liens externes

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