Conférence de l'Atlantique

La conférence de l'Atlantique (nom de code RIVIERA), qui eut lieu du 9 au , permit la négociation de la Charte de l'Atlantique, par le Premier ministre britannique Winston Churchill et le président américain Franklin D. Roosevelt, à bord de navires de guerre ancrés à la base navale Argentia sur la côte sud-est de Terre-Neuve, alors colonie britannique. Une déclaration commune est rédigée le .

Rencontre entre Roosevelt et Churchill sur l'USS Augusta, à Argentia.

Cette réunion au large de Terre Neuve s'est tenue secrète ; les deux dirigeants s'y rencontraient pour la première fois depuis le début des hostilités. Churchill parla à Roosevelt des nouvelles formes prises par ce nouveau conflit mondial, très différent du premier, notamment par les effets de la mécanisation.

La Charte de l'Atlantique proposait une vision pour l'après-Seconde Guerre mondiale, en dépit du fait que les États-Unis n'étaient pas encore entrés dans le conflit. Les participants espéraient être rejoints par l'Union soviétique, qui avait été envahie au mois de juin précédent, mais ce ne fut pas le cas.

À la réunion alliée du à Londres, les pays suivants adhérèrent aux principes de la Charte de l'Atlantique : Belgique, Tchécoslovaquie, Grèce, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Pologne, URSS, Yougoslavie, ainsi que la France libre (via des représentants du général De Gaulle).

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