Commission électorale nationale indépendante (république démocratique du Congo)

La Commission électorale nationale indépendante (CENI ou Céni, appelée CEI jusqu’en mars 2011) est l'une des « institutions d'appui à la démocratie » de la république démocratique du Congo, créée à la suite de la Constitution de la transition et l'Accord global et inclusif. Cet organisme de droit public congolais est autonome tant administrativement que financièrement[réf. nécessaire].

Pour les articles homonymes, voir Commission électorale nationale indépendante et CEI.

Commission électorale nationale indépendante
Situation
Création
Type gouvernementale
Siège Kinshasa
Langue Français
Organisation
Président Corneille Nangaa Yobeluo
Vice-président Norbert Basengezi Katintima
Rapporteur Jean-Pierre Kalamba Mulumba N'g

Site web http://www.ceni.cd/
Logo de la CEI.

Histoire

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), appelée CEI jusqu'en mars 2011[1], a reçu pour mandat[Quand ?][Par qui ?] « de garantir des élections libres et démocratiques »[2]. Elle a organisé en premier lieu le référendum constitutionnel les 18 et et une année plus tard les premières élections libres, de l'histoire de la RDC[réf. nécessaire].

Élection présidentielle de 2016

En septembre 2015, la Cour constitutionnelle de la RDC invalide le calendrier électoral de la CENI, pour cause de fichier électoral incomplet. Ce dernier prévoyait que plusieurs autres scrutins aient lieu d'ici à l'élection, prévue en novembre 2016[3].

Fin 2016, il est révélé par le banquier et lanceur d'alerte Jean-Jacques Lumumba dans le quotidien belge Le Soir que son ancien employeur, la banque BGFIBank, aurait accordé des prêts illégaux à la CENI, alors que celle-ci avait été mise à l'index pas la banque centrale congolaise pour ne pas avoir réussi à payer tous ses fournisseurs. Il soupçonne alors l'entourage du président Joseph Kabila, très proche de la direction de BGFIBank RDC, d'avoir détourné l'argent de ces prêts (qui se sont élevés à 7,5 millions d'euros entre mai et septembre 2016), alors que la CENI se plaignait régulièrement de manquer de fonds pour assurer ses fonctions. Elle n'avait notamment pas assez de moyens pour faire un recensement complet de l'électorat congolais, la poussant à reporter plusieurs fois l'élection présidentielle, permettant à Joseph Kabila de rester au pouvoir pendant 2 ans après l'expiration de son mandat[4],[5].

L'élection sera initialement reportée au 23 décembre 2018[6].

Élection présidentielle de 2018

Félix Tshisekedi est proclame vainqueur de l'élection le 10 janvier 2019 par la CENI[7].

Présidents

Notes et références

  1. « RDC : La CEI cède la place à la CENI », sur Gaboneco, (consulté le ).
  2. Division de l’Information, de la Documentation et des Recherches de l’Ofpra, La Commission Electorale Nationale Indépendante, France, , 15 p., p. 3.
  3. AFP/Reuters, « RDC : le président de la commission électorale démissionne », Le Monde, .
  4. Xavier Monnier, « Jean-Jacques Lumumba, banquier congolais exilé et dénonciateur du système Kabila », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  5. Pierre Boisselet, « RDC : les « Lumumba papers » éclaboussent la BGFI-Bank et l’entourage de Kabila », sur jeuneafrique.com,
  6. AFP, « L'élection présidentielle en RD Congo se tiendra finalement le 23 décembre 2018 », France 24, (consulté le ).
  7. « RDC: l'opposant Félix Tshisekedi proclamé vainqueur de la présidentielle », RFI Afrique, (consulté le ).
  8. R. T. L. Newmedia, « RDC: l'abbé Apollinaire Malu-Malu désigné président de la Ceni », sur RTL Info (consulté le )
  9. (en) « Congo Election Body Said to Pay Millions to Kabila-Tied Bank". », Bloomberg, (lire en ligne)

Annexes

Liens externes

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