Coligny (Ain)

Coligny est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a été un chef-lieu de canton de l'Ain avant la réorganisation à l'occasion des élections départementales de mars 2015.

Pour les articles homonymes, voir Coligny.

Coligny

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse
Maire
Mandat
Bruno Raffin
2020-2026
Code postal 01270
Code commune 01108
Démographie
Gentilé Colignois
Population
municipale
1 178 hab. (2018 )
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 59″ nord, 5° 20′ 46″ est
Altitude Min. 199 m
Max. 575 m
Superficie 16,87 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourg-en-Bresse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Étienne-du-Bois
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Coligny
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Coligny
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Coligny
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Coligny
Liens
Site web mairie-coligny.fr

    Ses habitants s'appellent les Colignois et les Colignoises[1].

    Géographie

    Coligny est située à une vingtaine de kilomètres au nord de Bourg-en-Bresse et à environ 40 kilomètres au sud de Lons-le-Saunier à la limite du Jura et de l'Ain. Le village est traversé par l'ancienne route nationale 83 (devenue ici RD 1083). L'est de la commune est situé sur les premières collines du Revermont alors que l'ouest s'étend assez largement dans la plaine bressane. Le point culminant de Coligny se situe au hameau de Vergongeat à 576 mètres d'altitude alors que le centre du village (le parvis de l'église) se situe à 290 mètres d'altitude environ.

    Hydrographie

    Le Solnan forme la limite ouest de la commune. Un de ses affluents, le ruisseau de Boccarnoz, la traverse également. Coligny possède aussi plusieurs étangs (dont l'étang des marcs et l'étang de Fougemagne).

    Communes limitrophes

    Axes routiers

    Coligny est traversée par la RD 1083, ancienne route nationale 83. Cleyzieu

    Transports en commun

    Le conseil départemental a mis en place une ligne de car reliant Bourg-en-Bresse à Lons-le-saunier, commune du jura. Cette ligne (901), fait partie du réseau interurbain de l'Ain. L'arrêt se situe près de la mairie.

    On peut noter la présence d'une ancienne gare ferroviaire située sur la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse.

    Urbanisme

    Typologie

    Coligny est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), prairies (25 %), zones urbanisées (6,1 %), terres arables (2,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Panneau d'entrée face à la mairie.

    Dans les textes rédigés en latin médiéval ou sur les sceaux, on trouve Cologniacum, Coloniacum[Quand ?]. Dans les textes français, plus tardifs, on trouve Colloignie, Colognie,Colligny, Coligni…[Quand ?]

    Il s'agit d'un type toponymique gaulois ou gallo-roman en -(I)ACU, suffixe d'origine gauloise localisant à l'origine, mais aussi destiné à indiquer une propriété. Ce suffixe a aussi été utilisé pour désigner un ensemble de végétaux appartenant à la même espèce comme dans Épernay. Pierre-Yves Lambert considère que le premier élément Colign- représente peut-être le gaulois *colino qui signifie « houx », d'où le sens global de « lieu planté de houx », « houssaie ».

    Durant la Révolution française, la commune a temporairement pris les noms de Nant-Coteau, Coteau et Beaucoteau[9].

    Histoire

    Antiquité

    Dieu de Coligny.

    Coligny est connue pour son célèbre calendrier celtique, une pièce unique au monde. Le calendrier, qui date de la fin du IIe siècle, est la plus longue inscription en gaulois qui nous soit parvenue ; il a beaucoup apporté à la compréhension de leur langue, de leurs connaissances en astronomie, de leur manière de gérer le temps ; il est écrit en alphabet latin. Une autre œuvre intéressante découverte à Coligny en 1897[10], en même temps que le calendrier, est une statue de bronze, maintenant appelée Dieu de Coligny. Des répliques de ces deux découvertes sont exposées à la mairie de Coligny.

    Moyen Âge

    Manassès Ier fut l'un des premiers seigneurs de Coligny au IXe siècle. Ses descendants furent seigneurs de Coligny. La seigneurie est scindée au XIIe siècle. Certains auteurs évoquent l'existence dans le Revermont d'une principauté féodale au IXe siècle[11],[12],[13],[14],[15]. L'absence de documents officiels invite à prendre ces sources avec précaution. Selon une étude publiée dans la « Bibliothèque de l'école des chartes », cette désignation a été frauduleusement introduite par le généalogiste Jean du Bouchet en 1662, citant dans ses Preuves de l'histoire de l'illustre maison de Coligny une charte de 974 dont on n'a conservé ni original ni copie[16]. Quoi qu'il en soit aucun membre de la famille de Coligny jusqu'à son extinction au XVIIe siècle n'a jamais porté le titre de prince[17],[18],[19],[20].

    Temps modernes

    Gaspard II de Coligny réunit les seigneuries de Coligny-le-Vieil (marquisat de Coligny) et de Coligny-le-Neuf (comté de Coligny) en 1550. Après avoir relevé du duc de Savoie, Coligny-le-Neuf devint finalement française grâce au traité de Lyon de 1601, alors que marquisat de Coligny, qui relevait du comté de Bourgogne alors possédé par les rois d'Espagne, finit par être définitivement rattaché à la France sous Louis XIV après le traité de Nimègue en 1678.

    La ville de Coligny a donné son nom à la célèbre maison de Coligny éteinte en 1694[21] qui a donné les seigneurs de Coligny, ducs de Coligny, marquis de Coligny et comtes de Coligny.

    Seconde Guerre mondiale

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la campagne et les environs de Coligny abritèrent le 1er bataillon FTP de Paul Cribeillet, compositeur, chef d'orchestre, capitaine Grillon dans la Résistance ; le bataillon regroupa jusqu'à 625 maquisards. Les rapports du bataillon FTP avec Henri Romans-Petit, chef des Maquis de l'Ain et du Haut-Jura sont assez tendus, Paul Cribeillet accusant ce dernier de ne pas partager les armes qu'il reçoit des Anglais. Joseph Darnand, ministre de Vichy et chef de la milice à la même époque, était natif du village et sa famille y vivait toujours : on raconte que, pour sa dernière visite à ses parents en 1944, Joseph Darnand dut venir incognito pour ne pas être exécuté par les maquisards.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Coligny est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[22].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[23]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Étienne-du-Bois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[23], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[24].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Pierre Cancalon   Conseiller général
    1980 1995 Marc Vulin UDF-CDS Conseiller général
    1995 2014 Jean Bernadac UMP Pharmacien
    Conseiller général
    Député suppléant
    Réélu en 2001 et 2008
    2014 En cours Bruno Raffin DVD Artisan

    Jumelages

    Coligny n'est actuellement jumelée avec aucun autre village.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

    En 2018, la commune comptait 1 178 habitants[Note 3], en augmentation de 1,2 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6721 6581 6601 7551 7641 6861 6971 7391 737
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6461 6551 6681 6501 7071 7541 6801 6981 716
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6621 6741 6441 4031 3311 2391 2021 1731 131
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 0831 1111 0771 1321 1171 0911 1401 1471 166
    2017 2018 - - - - - - -
    1 1811 178-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Santé

    La commune dispose d'une maison médicale regroupant trois médecins généralistes, des infirmières et une sage-femme.

    Un défibrillateur est à disposition du public devant l'entrée du cabinet médical.

    Au niveau hospitalier, les habitants sont soignés majoritairement soit à l'hôpital Fleyriat (situé à Viriat), soit à la clinique Convert (située à Bourg-en-Bresse).

    Une pharmacien officie sur la commune.

    Sports

    On trouve sur la commune diverses infrastructures sportives comme des terrains de football, des terrains de tennis, un gymnase et un city-stade à dispositions des associations sportives.

    Médias locaux

    • Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes de l'Ain. Il paraît du lundi au dimanche et traite des faits divers, des événements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.
    • Le journal Voix de l'Ain est un hebdomadaire publié les vendredis qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
    • La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.

    Numérique

    La commune dispose du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau d'initiative publique de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain.

    Culte catholique

    La commune fait partie du diocèse de Belley-Ars.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Couple en costumes traditionnels.
    Moissonneuse à la foire à l'ancienne.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1984[29].
    • Ruines du château de Coligny-le-Vieil,
    • Château des sires de Coligny.
    • Vestiges du château de Coligny-le-Neuf (XIIe siècle)
    • Moulin de Pertuizet qui fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 29 mars 2005[30].
    • Pont du Châtaignat
    • Château de Saint-Germain (XVIIIe siècle)

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[31].

    Personnalités liées à la commune

    Clotilde Bizolon, la « maman des poilus ».
    Joseph Darnand, secrétaire général de la Milice française.
    Claude-Anthelme Benoit (d'après une gravure par Pierre Miciol).

    Aristocratie

    Autres

    Héraldique, logotype et devise

    La devise des Colignois, vivant à cheval sur la Bresse et le Revermont et jaloux de leur particularisme, est : "Ni cavet[33] ni bressan".

    La commune de Coligny porte :

    de gueules, à l'aigle d'argent, becquée, membrée et couronnée d'azur, languée et armée d'or.[34].

    La commune a repris les armes de la maison de Coligny.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Gentilé, sur habitants.fr
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le )
    10. « Le Dieu de Coligny », consultable sur le site de la mairie de Coligny.
    11. Auguste Arène, Histoire ancienne et moderne du département de l'Ain, Impr. de A. Arêne, (lire en ligne).
    12. Jean-Paul Clappaz, La Seigneurie de Buenc et le Revermont : (Ain), Ger, (lire en ligne).
    13. Hardouin de Beaumont de Perefixe, Histoire du roy Henry IV de France, (lire en ligne), p. 23.
    14. Jacques Debû-Bridel, De Louis XI a Henry IV: la Reforme, la Saint-Barthelemy, la Ligue (lire en ligne), p. 152.
    15. Agricole Charles Nestor comte de Lateyssonnière, Recherches historiques sur le département de l'Ain, (lire en ligne), p. 26.
    16. René Poupardin et Xavier Brun. La vérité sur le « Pagus Reversimontis », sur la sirerie de Revermont et sur les Manassès, ancêtres des Coligny, Bibliothèque de l'école des chartes, 1907, vol. 68, n° 1, p. 340-341.
    17. P. Anselme : Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume, Tome VII page 144 (1726-1733)
    18. Marie-Claude Guigue : Topographie historique du département de l'Ain, page 456 (1873)
    19. Edmond Révérend : Armorial historique de Bresse, volume 1, page 18 (1873)
    20. François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois : Dictionnaire de la noblesse (1775)
    21. Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, tome VII page 159 (1733)
    22. « communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    23. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Coligny », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. « Église », notice no PA00116382, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « Moulin de Pertuizet », notice no PA01000012, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    32. « « La Madelon » : une enfant de Coligny devenue « la maman des poilus » | Les dossiers multimedias », sur www.dossiers-multimedias.fr (consulté le )
    33. Cavé ou cavet est le gentilé des habitants du Revermont, dû aux caves de ses vignerons.
    34. Armes de Coligny, sur labanquedublason2.com
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