Clermont (Walcourt)

Clermont (en wallon Clairmont) est un village de la zone extrême-occidentale de la province de Namur (Belgique). Administrativement il fait partie de la ville de Walcourt située en Région wallonne. Le village est borné au nord par Thuillies (Hainaut), à l’est par Castillon, au sud par Boussu-lez-Walcourt et à l’ouest par Strée. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

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Clermont
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province Province de Namur
Arrondissement Philippeville
Commune Walcourt
Code postal 5650
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Clermontois(e)
Population 778 hab. (01/01/2012)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 15′ nord, 4° 19′ est
Superficie 1 313 ha = 13,13 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Province de Namur
Clermont
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Clermont
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Clermont

    Histoire

    Le site de Clermont était connu dès l’époque romaine car traversé par une route à laquelle l’imagination populaire a donné par la suite le nom de chaussée du Diable. On y a découvert cinq tombes mérovingiennes.

    Le village est cité dans le polyptyque de l’abbaye de Lobbes en 869. La seconde version de ce document (XIe ou XIIe siècle) y ajoute entre autres le domaine de Viscourt, doté d’une chapelle qui dépend de la paroisse de Strée. Peu après, on ne fait plus mention de Strée, ce qui signifie que la paroisse est devenue autonome (bulle du pape Adrien IV de 1156).

    Dans une cour plénière tenue à Liège par l’évêque Raoul en 1176, Bastien de Gourdinne donne à son suzerain Godescalc de Morialmé, l’église de Clermont avec ses dîmes que Godescalc, à son tour, remet entre les mains de l’évêque pour être offertes à l’abbaye d'Aulne. Celle-ci nommera le curé et percevra la dîme jusqu’à la fin de l’Ancien Régime[1].

    L’ancienne église, dédiée à saint Pierre, est démolie et fait place en 1859 à un édifice gothique simple. De 1879 à 1920, des religieuses, Filles de Marie (de Pesche) s’y adonnent à l'enseignement élémentaire[2].

    Économie

    L’économie a toujours été centrée sur les ressources agricoles. Culture de l’épeautre, élevage de chevaux de labour et de bétail.

    A la fin du XVIIIe siècle, une carrière de marbre était en pleine exploitation dans le village. Ainsi, entre 1769 à 1784, les livraisons du marbre de Clermont par Pierre Thomas, de Rance, représentaient exactement le tiers de ses 900 livraisons vers la France principalement, soit des tables (43 %), des tranches (30 %), des cheminées (23 %)[3].

    Bibliographie

    • Charles Clocherieux & Jean Léotard: Clermont au fil des ans, chez les auteurs, 36 pages, 70 photos, 1984.
    • Joseph Gonze: Les registres paroissiaux de Clermont 1674-1796, dans cahier du Musée de Cerfontaine n° 335, 94 pages, 2009.

    Notes et références

    1. François Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal, 1980.
    2. Abbé Auguste Soupart, Histoire du doyenné de Thuin, Cahier du Musée de Cerfontaine n° 203, 1996.
    3. Jean-Louis Van Belle, Deux livres d’expéditions de marbres d’un marchand de Beaumont-Rance en Hainaut (1769-1784), Commission Royale d’Histoire, 2010.
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