Clelia Farnèse

Clelia Farnèse, née en 1556 à Rome et morte le à Rome, était une noble italienne, fille illégitime du cardinal Alexandre Farnèse, le petit-fils du pape Paul III.

Pour les autres membres de la famille, voir Maison Farnèse.

Biographie

Enfance

Clelia passa son enfance et une partie de sa jeunesse entre Pesaro et Rome confiée à sa tante Vittoria Farnèse, duchesse d'Urbino, pour être élevée, à la cour du duc Guidobaldo della Rovere, avec ses cousines auxquelles elle resta toujours liée avec des rapports permanents et affectueux.

Ses deux mariages

Vers 1570, alors âgée de quatorze ans, elle épousa, à Rome, le marquis de Civitanova Marche, Giangiorgio Cesarini (1550 – 1585), gonfalonnier du pape, dont elle eut un fils Julien (Giuliano) (1572-1613).

Clelia fut veuve en 1585 aussi son père aidé de son neveu Alexandre, duc de Parme et de Plaisance, sollicitèrent son départ de Rome alors que Clelia cherchait à rester une femme indépendante entourée de son fils: la décision de sa famille fut irrévocable. Elle était devenue la maîtresse du cardinal Ferdinand de Médicis[1] que les chroniques de l'époque décrivent comme désespéré après son départ.
Clelia, âgée de 31 ans, dut donc céder pour épouser avec grand faste, le , à Caprarola, le jeune Marco Pio di Savoia (1567-1599), seigneur de Sassuolo, âgé de 20 ans. Ils s'installèrent à Sassuolo le et elle dut laisser à Rome son fils, alors âgé de quatorze ans, qui fut confié au seigneur Giulio Foschi, tuteur choisi par le père de Clelia.

La vie matrimoniale de Clelia ne fut pas heureuse en raison des violences que lui faisait subir son mari et des longues absences de Marco Pio qui participa aux guerres en Flandre puis en France. Des champs de bataille, Marco Pio ne rapporta seulement à Clelia que le mal français, la syphilis probable cause de sa stérilité. Clelia, au cours des absences de son mari, était impliquée dans la régence du petit état, montrant ainsi, entre autres capacités, sa fermeté et sa sévérité surtout lorsqu'elle dut affronter une épouvantable famine (1590-1591) au cours de laquelle elle s'employa fermement à obtenir des ravitaillements en blé. Elle s'intéressa aux différents aspects de la société et émit des lois dont celles punissant les jeux de hasard.

Après l'assassinat, à Modène, le , de son mari Marco Pio, elle rentre à Rome auprès de son fils et disparait de la vie publique.

Son fils meurt en 1613 et elle le suivit huit mois plus tard, le .

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

  1. Le cardinal Ferdinand de Médicis deviendra grand-duc de Toscane à la mort de son frère, François Ier de Médicis, le 19 octobre 1587.


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