Chaumont-en-Vexin

Chaumont-en-Vexin est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Chaumont.

Chaumont-en-Vexin

Église Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes du Vexin-Thelle
(siège)
Maire
Mandat
Emmanuelle Lamarque
2020-2026
Code postal 60240
Code commune 60143
Démographie
Gentilé Chaumontois
Population
municipale
3 305 hab. (2018 )
Densité 178 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 06″ nord, 1° 53′ 23″ est
Altitude Min. 69 m
Max. 57 m
Superficie 18,54 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Chaumont-en-Vexin
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaumont-en-Vexin
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Chaumont-en-Vexin
Géolocalisation sur la carte : Oise
Chaumont-en-Vexin
Géolocalisation sur la carte : France
Chaumont-en-Vexin
Géolocalisation sur la carte : France
Chaumont-en-Vexin
Liens
Site web mairie-chaumont-en-vexin.com

    Ses habitants sont appelés les Chaumontois.

    Géographie

    La commune de Chaumont est située dans le Vexin français, au sud-ouest du département de l'Oise, à km de Gisors, 17 km de Magny-en-Vexin, 18 km d'Auneuil, 20 km de Méru et 28 km de Beauvais.

    La commune est traversée par plusieurs cours d'eau :

    • La Troësne (ou Troesne), rivière naturelle prenant sa source sur le territoire de la commune d'Hénonville.
    • Le canal de Marquemont prenant sa source au hameau du même nom, rejoignant la Troësne à l'est de la commune.
    • Le ru du Bras d'Or.
    • Le ru du Moulinet prenant sa source dans la propriété du château du Rebetz.

    Construite autour d'une butte circulaire centrale s'élevant à environ 125 mètres, recouverte de bois et de prés, entourée au sud par le bois de la Brosse. Elle est construite au bord d'un marécage dû aux nombreuses sources d'eaux qui ont toujours coulé dans la vallée où elle se trouve. La commune se situe à environ 64 mètres d'altitude. La butte centrale n'est pas habitée, mais c'est autour et sur ses flancs que les habitations ont été construites.

    Il y a plusieurs hameaux et écarts : Laillerie (ancienne commune), aujourd'hui presque totalement intégrée, Bertichères, Rebetz, le Petit Rebetz et Saint-Brice (autre ancienne commune). La commune est entourée de nombreux lieux-dits témoignant d'une très importante implantation paysanne qui a façonné la commune.

    La commune est desservie par une gare située sur la ligne Paris-Saint-Lazare - Gisors-Embranchement et desservie par les trains du Transilien J.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 705 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 27 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Chaumont-en-Vexin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chaumont-en-Vexin, une unité urbaine monocommunale[17] de 3 269 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61 %), forêts (13,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Attestée sous la forme latinisée Castrum Calvi Montis en 1112.

    Archétype toponymique fréquent en France sous les formes Chaumont, Caumont ou Calmont et qui représente le composé roman chals / caux (issues du latin calvus) ancienne formes masculines de « chauve » (jadis féminin) et mont « colline, éminence, mont », soit « mont chauve »[24],[25].

    Histoire

    Dans la région autour de la ville, dans le bois de Bertichères sur la commune de Trie-Château, il reste plusieurs traces du néolithique : un dolmen dit de la Pierre trouée et un menhir.

    La butte centrale du village était originairement plus petite mais elle a été rehaussée par les premiers constructeurs d'une motte castrale au début du Moyen Âge[26].

    En 1182, Philippe Auguste donne des institutions communales à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost[27].

    Au XIIe siècle Osmond de Chaumont, est seigneur de Chaumont[28] et de Quitry. Un fils de Osmond, Guillaume Ier de Chaumont épouse Isabelle (vers 1101/1104 - † après 1175), dame de Liancourt-Saint-Pierre, fille batarde de Louis le Gros.

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[29]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 mai 1826 Simon Lelarge   Docteur en médecine
    mai 1826 août 1830 Pierre Commecy   Ancien Juge de paix
    août 1830 septembre 1858 Jean-Baptiste Wattebled   Propriétaire
    septembre 1858 mai 1868 Théodore Renard   Propriétaire
    mai 1868 mai 1871 Jean-Baptiste Frion   Propriétaire
    mai 1871 janvier 1877 Théodore Renard   Propriétaire
    janvier 1877 1878 François Morin   Propriétaire
    1878 avril 1882 Félix Baley   Épicier
    avril 1882 avril 1885 François Morin   Propriétaire
    avril 1885 mars 1894 Joseph Streiff    
    mars 1894 novembre 1897 Gustave Gatine   Notaire honoraire
    novembre 1897 mai 1900 Félix Baley   Épicier
    mai 1900 août 1900 Fernand Leleu    
    août 1900 mai 1904 Marie Lebaillis    
    mai 1904 mai 1908 Pierre Cozette    
    mai 1908 mai 1935 Émile Deschamps Rad. Huissier honoraire
    Conseiller général du canton de Chaumont-en-Vexin (1913 → 1940)
    mai 1935 octobre 1944 Lucien Vergelde   Commerçant
    octobre 1944 mai 1945 Georges Martinet   Docteur en médecine
    mai 1945 juillet 1962
    (décès)
    Roger Blondeau DVD Agent d'assurance
    Conseiller général du canton de Chaumont-en-Vexin (1949 → 1962)
    juillet 1962 mars 1971 Jean Lefèvre   Agent d'assurance
    mars 1971 mars 1983 Jacques Blondeau DVD puis RPR Agent d'assurance
    Conseiller général du canton de Chaumont-en-Vexin (1962 → 1983)
    mars 1983 mars 1992 Georges Costa   Professeur de collège
    mars 1992 25 mai 2020 Pierre Rambour DVD Artisan chauffagiste
    25 mai 2020 En cours Emmanuelle Lamarque DVD Mère au foyer [30]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

    En 2018, la commune comptait 3 305 habitants[Note 7], en augmentation de 5,29 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0721 0811 0691 0541 1261 1131 1361 2011 265
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1461 1951 3041 2691 3251 3731 4121 4311 443
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4961 5131 5381 5571 5091 5461 7631 7281 763
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 8181 8892 0272 6972 9653 0783 0812 9803 166
    2018 - - - - - - - -
    3 305--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 46 % d’hommes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 18,5 %, 30 à 44 ans = 17,4 %, 45 à 59 ans = 23,7 %, plus de 60 ans = 21,4 %) ;
    • 54 % de femmes (0 à 14 ans = 15,1 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 16,5 %, 45 à 59 ans = 21,3 %, plus de 60 ans = 31,8 %).
    Pyramide des âges à Chaumont-en-Vexin en 2007 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90  ans ou +
    3,7 
    7,2 
    75 à 89 ans
    13,9 
    13,2 
    60 à 74 ans
    14,2 
    23,7 
    45 à 59 ans
    21,3 
    17,4 
    30 à 44 ans
    16,5 
    18,5 
    15 à 29 ans
    15,4 
    19,0 
    0 à 14 ans
    15,1 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    Le canton de Chaumont-en-Vexin est très vaste (37 communes). C'est la raison pour laquelle une petite ville comme Chaumont possède deux collèges publics : le collège Saint-Exupéry, au sud, et le collège Guy-de-Maupassant, au nord, qui a fait office d'annexe du premier lorsqu'il fut construit.

    La commune comprend également des écoles publiques Roger Blondeau, situées place de la Foulerie : une maternelle et une primaire.

    Les écoles et collèges de Chaumont-en-Vexin appartiennent à l’académie d'Amiens, située en zone B.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Jean-Baptiste de nuit.

    Chaumont-en-Vexin compte deux monuments historiques sur son territoire.

    • Église Saint-Jean-Baptiste (classée monument historique[37]), bâtie un peu à l'écart du centre du bourg sur le flanc oriental de la butte du vieux château, et l'on peut uniquement y accéder par des escaliers.
    L'église Saint Jean-Baptiste représente le principal édifice religieux du Vexin français qui date entièrement du XVIe siècle. C'est un édifice très homogène de style gothique flamboyant, construit sous une seule campagne entre 1530 environ et 1554. Seules les clés de voûte, certains éléments du décor du portail du croisillon nord et le clocher affichent le style de la Renaissance ; cependant, le clocher est resté inachevé, et le second clocher et la première travée de la nef avec la façade occidentale n'ont jamais été construits.
    À l'extérieur, le portail du croisillon nord avec son élégant décor flamboyant constitue l'élément le plus remarquable. L'intérieur est vaste et lumineux, et la modénature s'avère complexe et original. Malgré la période avancée, l'on identifie toujours de nombreuses références à l'architecture des XVe et XIVe siècles, dont le transept nettement débordant, la forme des piliers dérivé des piliers fasciculés gothiques, et surtout les chapiteaux de feuillages. Mais contrairement à l'usage à l'apogée de la période gothique, il n'y a pas de triforium, et les élévations du vaisseau central ne comptent que deux niveaux. Quant au plan à déambulatoire sans chapelles rayonnantes, il est propre à un petit nombre d'églises d'Île-de-France, et dérive de la première cathédrale Notre-Dame de Paris. Sinon, c'est de la collégiale de Gisors que vient l'inspiration, et le maître-maçon qui fournit le plan est un proche collaborateur de Jean Grappin.
    Parmi le mobilier, les stalles du XVIe siècle méritent surtout l'attention ; elles proviennent par ailleurs de la collégiale de Gisors. Certains vitraux subsistent d'origine et sont également intéressants ; il s'agit de fragments répartis sur plusieurs verrières et six verrières du transept et du déambulatoire qui comportent encore en majeure partie des éléments de la Renaissance[38].
    • Château de Bertichères, des XVIe et XVIIe siècles[39].

    On peut également noter d'autres éléments du patrimoine :

    • La place centrale de la commune est nommée place de la Foulerie ; c'est ici qu'était foulé le lin provenant des champs des alentours.
    • Le couvent des Récollets a été transformé en mairie au début du XXe siècle.
    • Le musée Raymond-Pillon (labellisé musée de France) présente les pièces paléontologiques et archéologiques récoltées par R. Pillon, cordonnier, membre de la Société préhistorique de France et officier d'Académie.
    • Le site dit Darcy, légué à la commune, est en cours d'aménagement pour y présenter la Grande Carrière ainsi qu'une plage lutétienne à beach-rock. L'ensemble du domaine sera consacré à la biodiversité actuelle et celle, marine, du lutétien en relation avec le musée R.-Pillon.
    • La commune possédait quatre portes semblables à celle visible à Trie-Château et qui marquaient les limites de la ville médiévale au XVIe siècle. Elles restèrent en place jusqu'au début du XIXe siècle. Les portes de Liancourt, de Gisors (dit d'Enfer), de Beauvais et Linot.
    • L'ancienne chapelle dédiée à Saint-Jean-L’Évangéliste fut édifiée en 1633 au centre du bourg, confisquée puis vendue comme bien national après la Révolution Française. Elle est aujourd'hui une propriété privée.

    Personnalités liées à la commune

    Escaliers de la rue de l’Église.
    • Emile Tabary, 1859-1929, Artiste peintre et Photographe y est né.
    • Hélène Dieudonné, comédienne y est décédée.
    • Roger Caccia, 1904-1990, acteur de cinéma et de théâtre français y est décédé.
    • François Heutte, international français de football y est né en 1935
    • Michel Bosc, dont le roman Poste restante, éditions Abordables, 2015 (ISBN 978-1-4466-5792-8) se déroule en partie à Chaumont-en-Vexin.
    • Emmanuel Godo, essayiste et écrivain, y est né. Il a reçu la médaille de la ville le .
    • Georges Avenel, historien de la Révolution française, y est né en 1828.
    • Rose Lövembraun, doctoresse déportée et décédée à Auschwitz-Birkenau en 1943, y a travaillé et vécu[réf. nécessaire]. Elle reste la seule et unique déportée de la ville de Chaumont-en-Vexin[réf. nécessaire].
    • Nicolas Bréhal (Gérald Solnitzki), prix Renaudot 1993 pour Les Corps célestes et directeur du Mercure de France, a habité la commune[réf. nécessaire].
    • Jules-Gustave Flammermont, Historien, y est né le mort à Lille le .
    • Paul Avenel, écrivain, poète, goguettier, dramaturge, chansonnier et journaliste y est né le , mort à Bougival le .
    • André Jacques Auguste du Pille, Homme politique et peintre, y est né le et y est mort en .

    Héraldique

    Blason
    D’argent à la montagne de sinople surmontée d’un soleil d’argent rayonnant de gueules[40]
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Événements

    Un salon du livre est organisé tous les ans vers la mi-mai.

    Il existe deux golfs à Chaumont-en-Vexin : le golf de Rebetz situé à l'est, celui de Bertichères à l'ouest. Les deux ont été construits dans la propriété de châteaux locaux de style Renaissance tardive.

    Divers spécimens de coquillages essentiellement du lutétien ont été découverts dans des carrières sablonneuses près de la commune par l'archéologue Raymond Pillon, dont certains spécimens uniques.

    Le platane de la place de la Foulerie a reçu le label "Arbre Remarquable de France" le , décerné par l'association A.R.B.R.E.S.[41],[42]. Il aurait été planté vers 1800 par le jardinier de Rebetz à partir de graines rapportées de Syrie[réf. nécessaire].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques Germand et Michel Morel, « Chaumont-en-Vexin », Revue archéologique de Picardie, vol. 16, , p. 153-156 (ISSN 2104-3914, DOI 10.3406/pica.1999.2057)
    • Jean-Baptiste Frion, « Description, historique et statistique de la ville de Chaumont-en-Vexin », D. Pere Beauvais, 1867. Livre ancien. (ISBN 9782877600262)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Jamericourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Chaumont-en-Vexin et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Jamericourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Chaumont-en-Vexin et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
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