Chaudes-Aigues

Chaudes-Aigues [ʃodzaj][1],[2] est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est une station thermale réputée depuis l'Antiquité pour ses eaux chaudes.

Chaudes-Aigues

La source du Par et le musée.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Michel Brousse
2020-2026
Code postal 15110
Code commune 15045
Démographie
Gentilé Caldaguès
Population
municipale
863 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 19″ nord, 3° 00′ 17″ est
Altitude 750 m
Min. 637 m
Max. 1 280 m
Superficie 53,16 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neuvéglise-sur-Truyère
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Chaudes-Aigues
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Chaudes-Aigues
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Chaudes-Aigues
Géolocalisation sur la carte : France
Chaudes-Aigues

    Ses habitants sont appelés les Caldaguès.

    Géographie

    Localisation

    Chaudes Aigues est à proximité de l'A75 à l'est à 28 km de Saint-Flour, 89 km d'Aurillac, 61 km de Mauriac, 85 km de Brioude, 110 km du Puy, 125 km de Clermont-Ferrand et vers l'ouest à 29 km de Saint-Chély-d'Apcher, 80 km de Mende, 120 km de Millau et 220 km de Béziers.

    La commune est située dans le département du Cantal (Massif central), dans la partie de l'Aubrac cantalien. Elle est bordée au nord par les gorges de la Truyère dans lesquelles est établi le barrage de Lanau, et traversée par son affluent, le Remontalou.

    Communes limitrophes

    Géothermie et thermalisme

    La source du Par.

    Chaudes-Aigues possède une trentaine de sources d'eau chaude naturelles dont la température est comprise entre 45 °C et 82 °C et dont le débit total avoisine les 10 000 hl par jour (694 l/min).

    La plus renommée est la source du Par avec des eaux de 82 °C – soit l'une des plus chaudes d'Europe – dont le débit est voisin de l/s ; elle fournit à elle seule la moitié de la production d'eau de la ville. Le nom de cette source vient du fait que les cochons y était « parés », c’est-à-dire nettoyés, épilés grâce à l'eau chaude[3]. L'eau servait aussi à parer les pieds et têtes de veau, et à dégraisser la laine de mouton[4].

    Les thermes.

    Un réseau de chauffage par géothermie, partagé parmi les habitants, a été mis en place dès 1332. Le rez-de-chaussée d'une quarantaine de maisons était chauffé par différentes sources. Un système de canalisations partageait la chaleur suivant la taille de la maison (conduite en I pour les petites, en L pour les moyennes et en M pour les grandes). Ce chauffage était gratuit pour les habitants le long de ces cours d'eau chaude souterrains, ils devaient cependant se charger de l'entretien (détartrage) des conduites.

    Ce système était en place jusqu'à la décision du conseil municipal de construire le Centre thermal CALEDEN[5] et de requérir l'eau chaude des sources publiques pour l'établissement thermal, ouvert en 2009, qui soigne les rhumatismes et l'arthrose. Ainsi on coupa l'eau chaude à la plupart des maisons pour le tourisme. Aujourd'hui seules les maisons sur des sources privées sont encore chauffées comme avant. Du côté public, l'on chauffe en été l'eau de la piscine (indirectement) et en hiver l'église (directement) avec le surplus de la source du Par.

    Urbanisme

    Typologie

    Chaudes-Aigues est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Barrage de Sarrans, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,1 %), prairies (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,3 %), terres arables (3,5 %), zones urbanisées (0,5 %), eaux continentales[Note 2] (0,1 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée De Calide Aquis en 1130 et sous sa forme occitane ancienne Chadasaygas en 1303[16]. Le nom occitan actuel est Chaldas Aigas[17].

    La forme moderne Chaudes-Aigues repose sur une francisation des mots nord-occitans chaldas aigas « eaux chaudes ». Ils correspondent aussi à l'occitan languedocien caudas aigas donnant Caudesaigues, nom d'un hameau de Caylus dans le Tarn-et-Garonne[16].

    Histoire

    Une station thermale antique

    Chaudes-Aigues était sous l'Empire romain une ville thermale. Vers l'an 450, Sidoine Apollinaire reconnait la qualité thérapeutique des eaux de Chaudes-Aigues, qu'il nomme Calentes Baioe, pour la phtisie et les maladies hépatiques.

    Les alentours de la fontaine du Par ont livré aux fouilles deux grottes contenant des vestiges de thermes, deux baignoires romaines en lave volcanique, une piscine et des monnaies romaines. Les invasions barbares passent et ne laissent que les sources.

    Chaudes-Aigues au Moyen Âge

    Le seigneur Bodon, qui possède la villa du Par sous Charles le Gros et sous son fils Charles, la donne en 886 au chapitre de Saint-Julien-de-Brioude avec toutes ses dépendances rurales. Au Moyen Âge, Chaudes-Aigues inclut plusieurs maladreries et des couvents possédant des étuves et des piscines. Les gens du peuple côtoient la bourgeoisie dans la piscine publique du quartier du Par. En 1332, des particuliers s'approprient les sources pour chauffer les maisons[3]. Après la défaite de Jean IV d'Armagnac (1396 - 1450), Charles VII vend la baronnie au duc Jean de Bourbon, qui la vend en 1443 au mercenaire Jean Salazar, qui la revend à nouveau en 1450 à Charles Ier de Bourbon.

    Anciennes familles

    • Famille Babut. On trouve dans un manuscrit de Charles d’Hozier conservé à la Bibliothèque nationale[18] une "Généalogie ou filiation de la maison de Babute qui a pris son tour dès l’an 811 et depuis firent bâtir une forte et belle tour près de Chaudes-Aigues en Auvergne, en l’an 994, au temps de Hugues Capet, laquelle a subsisté jusqu’au temps… et du voyage de Godefroid de Bouillon et a été possédé par plusieurs du nom de Babute jusqu’à Raoul de Babute qui vivait en l’an 1002 et se nommait… la maison ou baronnie de Babute" [19].

    Seigneurs

    La ville possède un château. En 1283, le marquis de Canilhac, à qui il appartenait, en rendit hommage au prieur de Saint-Flour. Au XVe siècle, le châtelain était Amauri de Sévérac, maréchal de France sous Charles VII, et à sa mort ce fut son frère Charles de Bourbon.

    Chaudes-Aigues à l'époque moderne

    En 1495, il passa par don à Charles de Bourbon-Malause, fils naturel de Jean II et de Louise d'Albret d'Estouville. Resté dans la famille jusqu'en 1744, il revint à la couronne en 1778[20].

    Le château de Couffour surplombe la ville au sud. On trouve aussi dans les environs le château de Montvallat, possédé par le chevalier Guillaume de Montvallat en 1364. Ce château a été pris par les huguenots en 1593 après un siège[20].

    Le 13 novembre 1591, la ville, voyant doubler sa population de musiciens misèreux, édite un procès stipulant la non-régularité des pauvres. Ceux-ci seront conduits par le tue-fourbe en direction du moulin pour qu'ils se jettent dans la fosse aux huîtres[réf. nécessaire].

    L'hydrologue Jean Blanc en 1618 qualifie les sources de très chaudes, sulfurées et bitumineuses (cette dernière qualité sera infirmée par des analyses modernes). En 1671, Du Clos reconnaît la présence dans l'eau du nitre antique. Après une baisse de fréquentation pendant la Révolution, la ville voit un regain d'activité thermale pendant l'Empire[3].

    En 1676, une maison de religieux de Notre-Dame a été fondée. Il y avait aussi un chapitre et un hôpital fondé par Guillaumette de Fontanges, dame de Saint-Juéry. À l'origine simple communauté de prêtres, les chanoines furent plus tard érigés en chapitre collégial[20].

    Le XIXe siècle

    L'Entre-deux-guerres

    En 1935, la commune de Chaudesaigues change de nom pour Chaudes-Aigues.

    Seconde Guerre mondiale et période contemporaine

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Chaudes-Aigues a été un centre de la Résistance intérieure française, plus précisément l’un des trois réduits du groupe Auvergne du groupement du Massif Central[21]. Ce réduit s'appuie sur le maquis constitué d'une quarantaine d'anciens militaires, implantés dès la dissolution de l’armée d'armistice en novembre 1942 dans la commune voisine des Deux-Verges. Il est commandé par Henri Crevon alias Pasteur.
    Prévu pour recevoir l’effectif de cinq bataillons, ce réduit a pour mission d’intervenir éventuellement en direction de celui du mont Mouchet. Le 1er juin 1944, l’effectif du réduit est de 1500 hommes armés, articulés en 14 compagnies. La mission Freelance du SOE (capitaine John Farmer) assure les liaisons avec Londres. Elle dispose de cinq terrains de parachutage situés non loin de Jabrun et du Pont Rouge.
    Après s'être découvert dans une série d'attaques notamment les 10 et 11 juin sur Lorcières et Clavières, le réduit est attaqué avec violence les 20-21 juin, par l’action convergente de trois unités de la Wehrmacht appuyées par une artillerie et par un appui aérien efficaces : - au nord ouest de Pierrefont, au Pont de Tréboul, par le 1000e régiment d’infanterie motorisé, - à l’est de Saint-Chély-d'Apcher, à Fournels, par la Légion azerbaïdjanaise, - au nord est de Garabit, à Fridefont, par la Légion des Tatars de la Volga. Devant l'évidente disproportion des forces et des puissances de feu, l’ordre de décrochage est donné dans la soirée du 20 juin. Les pertes sont limités à 120 morts parmi les maquisards et la population, mais de nombreux blessés doivent être évacués par des volontaires, parfois par chars à bœufs, sous la menace permanente de l’aviation allemande, pour rejoindre le réduit du Lioran.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1953 1995 Pierre Raynal UDR-RPR Député, président du conseil général
    1995 2008 Pierre Brousse RPR-UMP Conseiller général du
    canton de Chaudes-Aigues (1992-2004)
    mars 2008 avril 2014 Madeleine Baumgartner DVD Conseillère générale du
    canton de Chaudes-Aigues (2004-2015)
    avril 2014 3 juillet 2020 René Molines DVD Retraité Fonction publique
    3 juillet 2020 En cours Michel Brousse    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2018, la commune comptait 863 habitants[Note 3], en diminution de 5,48 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4892 0532 3142 1872 3512 5572 4762 4112 207
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1301 9501 9481 7211 8151 8231 8321 6741 650
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6451 5581 6751 6231 3601 2721 3601 1751 200
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 2181 1141 1871 1861 110986970926891
    2018 - - - - - - - -
    863--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Festival du Tatouage à Chaudes-Aigues

    Les 6 et 7 juillet 2013, s'est tenu à Chaudes-Aigues le premier Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues organisé par Stéphane Chaudesaigues. La convention réunissait environ cent quarante tatoueurs de tous styles qui ont réussi à attirer 10 000 personnes dans la petite ville.

    Économie

    Productions

    Le château de Couffour.

    Les produits du terroir tels que la viande d’Aubrac, la fouace, l’aligot, les tripoux ou encore le pounti sont sur les cartes des restaurants.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le lavoir d'eau chaude.
    • Le Château de Couffour ;
    • Le Château de Montvallat ;
    • L'église Saint-Martin-et-Saint-Blaise fut donnée par Aymeri, évêque d'Auvergne, au monastère de Sauxillange en 1131[20] ;
    • La chapelle Notre-Dame de Pitié ;
    • Les huit petits oratoires suspendus et renfermant les Saints protecteurs de la ville[26] :
      • Saint-Jean le pauvre
      • Saint-Roch
      • Saint-Jacques
      • Saint-Jean le Riche
      • Saint-Joseph
      • Sainte Élisabeth, mère de Saint-Jean
      • Notre-Dame d'Août
      • Notre-Dame de l'Annonciation

    Une des particularités de cette petite cité thermale, la seule station thermale du Cantal, est aussi de posséder pour chaque quartier un oratoire, appelés niche, dédié au saint patron du quartier. On en dénombre huit au total : saint Jean le pauvre, saint Roch, saint Jacques – Chaudes-Aigues se trouve sur un chemin de Compostelle –, Saint Jean le riche, Saint Joseph, sainte Élisabeth, Notre-Dame d'Août (ou de l'Assomption), Notre-Dame de l'Annonciation.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    D'azur à la montagne mouvant d'un bouillon d'eaux fumantes d'argent, trois jets de vapeur issant de la dite montagne, surmontée de deux fleurs de lys d'or rangées en chef

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Suzanne Ardourel, Les Eaux hyperthermales de Chaudes-Aigues, Université de Montpellier, 1964 (thèse de médecine)
    • H. Bellon et J. P. Gibert, « Datations absolues du contexte géologique de l'aire d'émergence des eaux hyperthermales de Chaudes-Aigues, Cantal, France », C.R Acad. Sc., Paris, t. 280, (D) 1975, p. 1849-1852
    • G. Bertrand, J. P. Gibert et R. Laugier, « Caractères physiques et modalités d'émergence des eaux thermales de Chaudes-Aigues (Cantal) », C.R Acad. Sc., Paris, t. 285, (D), 1977, p. 501-504
    • P. Cailleaux, C. Fouillac, G. Michard et C. Ouzounian, « Étude géochimique des sources thermales de Chaudes-Aigues (Cantal). Conséquences géochimiques », C.R Acad. Sc., Paris, t. 282, (D), 1976, p. 1237-1240.
    • Pierre Chassang, Chaudes-Aigues : une description, une histoire, Éditions Gerbert, 1982, 335 p.
    • Alphonse Chevallier, Essai sur Chaudes-Aigues, département du Cantal, et analyse chimique des eaux minérales-thermales de cette ville, 1828, réédité en facsimile sous le titre Les Eaux de Chaudes-Aigues, Res universis, Paris, 1991, 82 p. (ISBN 2-87760-464-0)
    • A. Dupis et J. P. Gibert, « Apport de la magnétotellurique de faible profondeur aux études hydrogéologiques : exemple de l'aire d'émergence d'eaux hyperthermales de Chaudes-Aigues », C.R Acad. Sc., série D, 1977, p. 139-142.
    • J. P. Gibert et Serge Paul, « Télédétection aérienne et phénomènes géothermiques : bilan des recherches technologiques et méthodologiques sur le site naturel de Chaudes-Aigues », Cahiers géologiques, 1983, no 102
    • Christian Marchi, Le Cantal, Éditions de Borée, 1995, p. 91-92 (ISBN 2908592339)
    • G. Vasseur, G. Michard et C. Fouillac, « Contraintes sur la structure profonde et le fonctionnement du système hydrothermal de Chaudes-Aigues (France) », Hydrogéologie, 1997, no 4, p. 3-17.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 102.
    2. Cette prononciation descend directement de l'occitan local qui possède la particularité de réaliser /g/ intervocalique en /j/. Cette particularité phonétique se retrouve notamment dans le nom de la commune de Laguiole prononcé localement /lajɔl/.
    3. [PDF] « Amélioration de la connaissances des ressources en eau souterraine des sites thermaux en Auvergne », site de Chaudes-Aigues. P. Bérard, M. Loizeau, collaborateurs D. Rouzaire & P. Vigouroux. Étude réalisée dans le cadre des opérations du service public du BRGM 02-ETM-102. Septembre 2002.
    4. Chaudes-Aigues – Inventaire du patrimoine thermal. Association Route des villes d’eaux du Massif Central, p. 11.
    5. Caleden - Complexe thermal et thermoludique, sur le site caleden.com, consulté le 6 février 2013.
    6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    12. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume II, Librairie Droz 1991. p. 1064.
    17. Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198)
    18. Cabinet d’Hozier, dossier 22, folio 498
    19. Généalogie des familles Babut du Marès et apparentées.
    20. Revue de Paris, 4e année, tome 7. Ch. Nodier et Taylor. 1832. p. 201.
    21. "Le centre de résistance de la Truyère, l’un des réduits du groupe Auvergne du groupement du Massif Central", LE LIEN n°61, pp. 61-63
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. Petit patrimoine
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