Charles-Théodore Sauvageot

Charles-Théodore Sauvageot (1826-1883) est un peintre, illustrateur et lithographe français.

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Biographie

Issu d'un milieu artistique, Charles-Théodore Sauvageot est né le à Paris, fils d'un père peintre en vitraux à la cristallerie de Choisy-le-Roi, et de Désirée-Charlotte Sauvageot-Galliot[2], peintre de genre et portraitiste, élève d'Antoine-Jean Gros, et qui tenait un atelier ouvert aux femmes désireuses de peindre[1].

Charles-Théodore Sauvageot devient l'élève d'Eugène Isabey et son goût le porte vers la peinture de paysage, genre qu'il affectionnera toute sa vie durant. Il devient dans un premier temps dessinateur pour le compte de périodiques illustrés comme Le Musée des familles, L'Illustration et Le Monde illustré, où il est un collaborateur régulier, aux côtés de son complice, Edmond Morin[1]. Sauvageot produit des lithographies à partir de ses dessins[3].

En , il effectue un voyage en Italie du Nord, d'où il ramène des croquis[4].

Il expose pour la première fois au Salon en 1863, une toile, Un vieux moulin sur la Marne, Champigny ; son adresse parisienne est au 3, cour de Rohan, l'ancien atelier de sa mère, qui devient son propre atelier où il reçoit des élèves[5]. Présentant des paysages régulièrement au Salon, sur toile ou au fusain, il y remporte une médaille en 1879. Il expose de même au Salon des artistes français en 1881 et 1882[6]. Ses paysages furent reproduits par la Maison Goupil & Cie[1].

À partir de 1874, il commence à peindre et vivre plus souvent du côté de Fontainebleau, où il meurt le [1].

En 1876, il avait acheté un dessin original de Canaletto ; ce dessin est revendu en 2012 par les descendants du peintre pour plus de 2 millions d'euros[7].

Conservation

La Cour de l'auberge Ganne, huile sur toile, vers 1870, localisation inconnue.

Sauvageot a produit une quantité importante de peintures de paysage, inspirées des environs de Paris, du Puy-de-Dôme et de la Normandie[8].

Élèves

Notes et références

  1. « Nécrologie », In: le Monde illustré, Paris, , p. 7 (sur Gallica).
  2. Elle expose au Salon de 1834 et de 1848 (cf. Base salons du musée d'Orsay).
  3. Henri Beraldi, Les Graveurs du dix-neuvième siècle, tome 12, p. 11, note 3.
  4. « Biblioteca Giannalisa Feltrinelli », vente Christie's du , lot 2073 (en ligne).
  5. Fiche exposant Salon de 1863, Base salons du musée d'Orsay.
  6. Fiche exposant Salon 1863, Base salons du musée d'Orsay.
  7. (en) Nick Enoch, « Lost 18th century Canaletto drawing of Venice is sold by family who had no idea of its true value… for £2million », Daily Mail, Londres, (https://www.dailymail.co.uk/news/article-2168640/Canaletto-drawing-Venice-sold-family-idea-true-value--2million.html en ligne]).
  8. Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, 2014, p. 919.
  9. Notice no M0121002774, base Joconde, ministère français de la Culture.

Liens externes

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