Charles-Antoine Cambon

Charles-Antoine Cambon, né le à Paris[1] et mort le dans le 3e arrondissement de Paris[2],[3].

Biographie

D’abord intéressé par l'aquarelle et le dessin à la sépia, Cambon devient l'élève de Cicéri. Dès 1820, il se consacre à la décoration et travaille pour le Théâtre-Lyrique surtout dans des œuvres romantiques ou orientalistes (opéras et ballets) pour le Cirque-Olympique, le Grand Théâtre de Lyon, le Théâtre municipal de Brest, l'Opéra de Madrid. À la fin des années 1820, il s'associe à Philastre et ensemble ils travaillent notamment pour l'Opéra d'Anvers. Il s'associe ensuite avec Joseph Thierry, principalement pour l'Opéra, l'Opéra-Comique et dans des exécutions pour le Théâtre de l'Ambigu-Comique, ainsi que pour la réalisation de dessins de décors pour le Théâtre-Français, le Théâtre de la Porte-Saint-Martin et le Théâtre des Bouffes-Parisiens[4],[5].

Il fut l'un des décorateurs ayant servi le plus longtemps à l'Opéra de Paris, de 1833-1873, à une époque où les productions étaient élaborées et spectaculaires, en effet, jusqu'à sept décorateurs étaient parfois employés pour une production, Cambon était spécialisé dans les décors architecturaux.

Parmi ses réalisations figurent Faust, Le Prophète, la Reine de Saba, L'Africaine, Don Sébastien, Don Carlos, La Favorite, Guillaume Tell, Jeanne d’Arc, Robert le Diable, Hamlet, Les Huguenots, Don Juan, La Coupe du roi de Thulé, Les Sept merveilles du monde, La Reine de Chypre, La Fiancée d'Abydos d'Adrien Barthe

Il travaille également avec des architectes pour les décors intérieurs de l'Opéra de Gand[6] avec l’architecte Louis Roelandt, également le Théâtre de Montbéliard[7], le Théâtre Déjazet, le Théâtre de Beaune[8], celui d'Angoulème[9] ou le théâtre de la Halle-au-Blé (La Flèche)[10]. Ses réalisations au Grand théâtre du Liceu de Barcelone ont malheureusement disparu dans un incendie[11].

Il était ami de Balzac.

Il a également enseigné : parmi ses élèves, figurent Chéret, Daran, Germain, Carpezat[12] ou encore Francesc Soler Rovirosa.

Il est chevalier de la Légion d'honneur[13].

Charles-Antoine Cambon travaille jusqu'à sa mort en 1875; il repose au Cimetière de Montmartre.

Notes et références

Bibliographie

  • Wild, Nicole (1993), Décors et costumes du XIXe siècle. Tome II. Théâtres et Décorateurs. Collections de la Bibliothèque-Musée de l'Opéra, pp. 286–291. Paris: Bibliothèque nationale. (ISBN 9782717718881).
  • (en) The New Grove Dictionary of Opera, 3: 1147. London: Macmillan. (ISBN 9781561592289).
  • (en) Beudert, Peter (2006), Stage painters at the Paris Opéra in the nineteenth century, Research Center for Music Iconography of the City University of New York Graduate School, New York, NY openbibart.fr

Liens externes

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