Champagné-Saint-Hilaire

Champagné-Saint-Hilaire est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Hilaire.

Champagné-Saint-Hilaire

L'église.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
Gilles Bosseboeuf
2020-2026
Code postal 86160
Code commune 86052
Démographie
Gentilé Champagnois
Population
municipale
1 002 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 19′ 14″ nord, 0° 19′ 30″ est
Altitude Min. 99 m
Max. 195 m
Superficie 46,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Civray
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Champagné-Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Champagné-Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : France
Champagné-Saint-Hilaire
Géolocalisation sur la carte : France
Champagné-Saint-Hilaire
Liens
Site web champagne-saint-hilaire.fr

    Son cadre privilégié, son gîte d'étape communal, ses gîtes de séjour, sa base de loisirs, ses artisans et commerçants, son haras et ses nombreuses associations très actives font de Champagné-Saint-Hilaire une commune dynamique et accueillante.

    Géographie

    La commune est au premier rang en superficie (5,2 %) et au 9e rang en nombre d’habitants (5,2 %) sur les 40 communes composant le Pays civraisien.

    Localisation

    Champagné-Saint-Hilaire est située dans le département de la Vienne, à 30 km au sud de Poitiers.

    La superficie de la commune est de 46,9 km2.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Champagné-Saint-Hilaire
    Anché Marnay Magné
    Valence-en-Poitou La Ferrière-Airoux
    Romagne Sommières-du-Clain

    Géologie et relief

    La commune est l'une des plus élevées du département de la Vienne, derrière la colline de Prun située sur la commune d'Adriers.

    Son point culminant, la butte de Fougeré, culmine à l’altitude de 195 mètres. Cette haute colline est l'expression topographique d'une structure tectonique profonde, un horst, qui remonte à la surface les terrains granitiques du massif ancien sous-jacent (d'une part entre les hameaux de Lime et du Pouyaud et, d'autre part, aux environs de Vieillemonnaie/Villemonnay). À son pied, des étendues de champs, de prés et d'étangs ont remplacé celles de bocages, de bois et de brandes qui existaient au XIXe siècle.

    Le horst de Champagné-Saint-Hilaire est la principale structure tectonique de la partie centrale du seuil du Poitou. Il est positionné sur un axe haut régional axe Nord-Ouest/Sud-Est, de direction dite sud-armoricaine. Cet axe part de Pouzauges en Vendée, passe par Vasles (Deux-Sèvres), Curzay-sur-Vonne, Lusignan et Champagné-Saint-Hilaire, et ses cassures se poursuivent jusqu'aux environs de Limoges en passant par Availles-Limouzine (Vienne)[1],[2]

    Deux autres horsts sont présents dans cette région du seuil du Poitou équidistante entre les Massifs central et armoricain : le horst de Ligugé (Vienne) au nord et le horst de Montalembert (Deux-Sèvres) au sud. Mais le horst de Champagné-Saint-Hilaire est le plus proéminent des trois.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 841 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Ferrière Airoux_sapc », sur la commune de La Ferrière-Airoux, mise en service en 1990[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 771,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 29 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Champagné-Saint-Hilaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), prairies (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), forêts (9,8 %), zones urbanisées (1,7 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom du village proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Campanius avec le suffixe latin de propriété -acum devenu avec le temps "-ec" puis "-é" et signifiant "domaine de"[22]. Les fouilles réalisées en 2005 sous le parvis de l'église ont révélé des murs d'appareil gallo-romain et pourrait attester l'existence d'une villa romaine et donc d'un domaine agricole qui aurait pu appartenir à Campanius.

    Histoire

    Pendant l'été 507, une coalition commandée par Clovis, roi des Francs, cerne le royaume wisigoth d'Alaric II, qui tient sa cour dans la ville de Poitiers.

    Voulon - et non Vouillé - serait le site de la bataille des Francs conduits par Clovis contre les Wisigoths d'Alaric II (les lieux cités par Henri Martin dans son « Histoire de France » sont : gué de la Biche, plateau de Sichar, plaine de Voulon, Mougon).

    L'évêque d'Orléans, Mgr de Beauregard, estimait également que, selon les antiquaires de l'Ouest, l'action avait dû s'engager au sud de Poitiers, aux anciens gués du Clain à Mougon, et surtout à Voulon et qu'elle s'est terminée dans les plaines en avant de Champagné-Saint-Hilaire.

    Champagné-Saint-Hilaire accueille favorablement les premières avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme le brûlement des titres féodaux en décembre 1793[23]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Champagné-la-Montagne, hommage à la Montagne[24].

    Clovis tuant Alaric II.
    Monument aux morts de la Première Guerre mondiale.

    De violents combats ont lieu entre les résistants des FFI et la Wehrmacht le 13 août 1944[25],[26]. Cette bataille a été engagée à l'initiative du maquis pour libérer les prisonniers sénégalais retenus dans les bâtiments du haras[27].

    Politique et administration

    La mairie.

    Intercommunalité

    Champagné-Saint-Hilaire appartient à la communauté de communes de Gençay composée de neuf communes (Gençay, Saint-Maurice-la Clouère, Champagné-Saint-Hilaire, Sommières, Château Garnier, Saint-Secondin, Magné, Brion, La Ferrière-Ayroux), au canton de Gençay (La communauté plus Usson du Poitou), au Pays Civraisien (composé de quatre communautés de communes et de 40 communes) et à l'arrondissement de Montmorillon.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Maurice Gourdeau    
    mars 2001 mars 2008 Françoise Pasquay    
    mars 2008 mars 2014 Gilles Bossebœuf[28]    
    2014 2020 Gilles Bosseboeuf    
    2020 en cours Gilles Bosseboeuf    

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Politique environnementale

    Situé dans un environnement privilégié, la commune est sensible à la préservation de cet environnement. Des points d'apports volontaires permettent de déposer les verres et cartons.

    Une déchèterie ouverte tous les jours est à la disposition des habitants à Champagné-Saint-Hilaire. Une autre est située sur la commune de Gençay.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

    En 2018, la commune comptait 1 002 habitants[Note 7], en augmentation de 1,93 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1501 2501 2291 2801 4241 4311 5241 6351 645
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6531 5861 6781 6241 6241 6281 7221 7071 746
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6831 7011 6321 4621 4911 3351 3411 3041 343
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 2751 161980879855821906941997
    2018 - - - - - - - -
    1 002--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l'INSEE, la densité de population de la commune était de 21 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Enseignement

    Une école publique accueille 89 élèves répartis en 4 classes :

    Classe des PS-MS : 25 élèves ;
    Classe des GS-CP : 23 élèves ;
    Classe des CE1-CE2 : 25 élèves ;
    Classe des CM1-CM2 : 16 élèves.

    Une école privée, sans contrat avec le ministère de l’Éducation nationale, est installée à la Boisnalière[33].

    Sports

    La commune dispose de nombreux équipement sportifs : City Parc, terrains de football, courts de tennis, terrain de basket, terrain de pétanque, etc.

    Le haras, ancienne propriété du baron Edmond de Rothschild, accueil une centaine de chevaux sur plus de 100 hectares pour l'entraînement de chevaux de course, dressage, élevage.

    Carte des promenades autour de Champagné ST. Hilaire

    Trois sentiers de promenades et de randonnée à la journée sont balisés sur la commune:

    • Circuit 1 - 11 km Sur les pas de André Léo, circuit thématique sur lequel vous trouverez des pupitres contenant des extraits du livre Un mariage scandaleux.
    • Circuit 2 - km.
    • Circuit 3 - 19 km.

    Économie

    Commerces

    • Restaurant/Bar : Aux petits oignons.(fermeture prochaine)
    • Agence Postale(hébergée par la mairie)
    • Épicerie (épicerie, journaux, tabac, pain...)
    • Magasin à la ferme
    • Login Entreprise (conseil logistique, commerce de logiciels)
    • ESCAL'LAB (label et production musicale)
    • Garage Raveau (réparation automobile-station service)
    • Animo Solution (Éducation canine.Pension et élevage canin et félin)
    • Coiffure lonli lonla (coiffeuse)
    • Escale bien-être (soins esthétiques)
    • Haras : l'écurie Saint-Hilaire est un haras de 100 hectares qui accueillent une centaine de chevaux destinés aux courses. C'est une ancienne propriété du baron Edmond de Rothschild. L'association "Trot 86" qui gère l'écurie ouvre ses portes et en propose sa visite afin de découvrir ses centres d'activités d'entraînement de chevaux de course, dressage, élevage.
    • Le relais du Haras (maison d'hôtes de charme)
    • Gîte rural du Moulin-de-Chaume (gîte rural)
    • Gîte d'étapes Eric-et-Julia
    • Gîte d'étape Marguerite.

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 44 exploitations agricoles en 2010 contre 51 en 2000[34].

    Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 3 031 hectares en 2000 à 2 616 hectares en 2010. 37 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 18 % pour les oléagineux (colza et tournesol) , 20 % pour le fourrage et 19% reste en herbes[34].

    11 hectares de tabac sont encore cultivés. C’est un des derniers témoignage de la culture du tabac dans le département de la Vienne. 35 tonnes sont produites chaque année en moyenne. Le tabac est revendu à la coopérative Poitou Tabac.

    13 exploitations en 2010 (contre 25 en 2000) abritent un élevage de bovins (1 511 têtes en 2010 contre 2 012 en 2000). C’est un des troupeaux de bovins les plus importants du département de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[35]. 11 exploitations en 2010 (contre 15 en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 079 têtes en 2010 contre 1 269 têtes en 2000). Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[35].

    Tourisme et Loisirs

    La base de loisirs des Trois-Fontaines s'étend sur un espace naturel de 15 hectares.

    Divers circuits de randonnées passent par la base de loisirs pour profiter du calme et de la beauté de ce site classé Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF). Cette zone a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation.

    Les deux étangs (un d’un hectare et demi et l’autre de six hectares) sont ouverts à la pêche communale. Tout au long de l’année la commune et de nombreuses associations animent cet espace. Des jeux d’enfants sont accessibles, une aire de pique nique, un mini-golf, un barbecue ainsi qu’un terrain de boules.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • L'église romane de Champagné est dédiée à saint Gervais et à saint Protais.
    • Abbaye de Moreaux dont l'église est inscrite comme Monument Historique depuis 1930.
    • La croix de Tringalet , surnommée aussi, la croix Saint-Braillard : elle date de 1847. Les villageois y amenaient les enfants colériques pour les calmer d’où son surnom. Les jeunes mariées venaient, aussi, y accomplir trois fois le tour pour ne pas être stériles [36].

    Patrimoine naturel

    • Le village est perché sur un horst, la butte de Fougeré, qui atteint 195 m.
    Le coteau de la Cueille

    Le coteau de la Cueille est situé sur le territoire de deux communes : Champagné-Saint-Hilaire et Sommières-du-Clain. Cette région est marquée par la jonction entre les terres de brandes situées au Nord-Est du département de la Vienne et les Terres Rouges à châtaignier (ce sont des sols couleur acajou, siliceux, dérivés d’argiles ferrugineuses à silex provenant d’épandages superficiels du Massif central) du Sud-Est. Le Clain y a taillé son lit dans les calcaires et il dessine de profonds méandres. Ces derniers sont surmontés de coteaux dont la dénivellation reste modeste : environ une trentaine de mètres. Toutefois, par endroits, la pente peut être assez raide. C’est, notamment, le cas pour le coteau de la Cueille.

    Le coteau comprend un versant boisé qui est orienté Nord-Ouest. Cette orientation a créé un microclimat caractérisé par sa fraîcheur et son humidité. En bas de la pente des affleurements rocheux massifs apparaissent. Ce bois qui s’est développé dans cet environnement, est essentiellement constitué de charmes et de chênes pédonculés mêlés de quelques tilleuls. La strate arbustive est dominée par le noisetier qui est très abondant.

    La strate herbacée de la forêt du coteau de la Cueille est très spectaculaire visuellement en raison de la floraison, au printemps, de plusieurs plantes aux coloris éclatants : d’abord, le blanc des anémones, le bleu des jacinthes et le jaune des lamiers puis aux mois d’avril et de mai avec le violacé de la Lathrée clandestine.

    Le microclimat du coteau a permis, aussi, le développement de plusieurs espèces de fougères, dont la Scolopendre.

    Toutefois, malgré sa beauté esthétique le coteau de la Cueille doit, d’abord, son classement et sa protection en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) [37] à la présence de deux plantes d’une grande rareté : l’Hellébore vert et l’Aspérule odorante.

    Équipements culturels

    La bibliothèque municipale est dotée d’un espace spécifique pour y présenter son fonds d’ouvrages et accueillir le public. Un poste informatique ainsi qu'un accès Internet sont mis à disposition des utilisateurs.

    La bibliothèque municipale travaille en partenariat avec la bibliothèque départementale de la Vienne et le Pays Civraisien. Cette dernière a déposé 1 300 ouvrages qui sont renouvelés deux fois par an. Une navette permet de répondre aux demandes spécifiques des lecteurs aussi rapidement que possible. La bibliothèque départementale de la Vienne et le Pays Civraisien apporte aussi son aide pour les animations (expositions, auteurs, conteurs…).

    Personnalités liées à la commune

    • André Léo (Léodie Béra) (1824-1900), romancière, journaliste et féministe française[38]. qui passa ici son enfance, son père y étant juge de paix.
    • Joseph-Charles Béra (1758-1839), homme politique.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Jean Gabilly, Élie Cariou et alii, Guides géologiques régionaux, Poitou-Vendée-Charentes, Masson, 2e éd., Paris, 1997, 223 p., (ISBN 2-225-82973-X).
    2. Pierre Rossignol, Bernard Balusseau, Louis Vibrac, Le Horst, une histoire naturelle et humaine., Geste éditions, La Crèche, 2014, 165  p., (ISBN 978-2-36746-262-2).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France La Ferrière Airoux_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Champagné-Saint-Hilaire et La Ferrière-Airoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France La Ferrière Airoux_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Champagné-Saint-Hilaire et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
    23. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 107.
    24. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 , consulté le 18 novembre 2008
    25. Jean-Henri Calmon et Jean-Clément Martin (dir.), Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », (ISBN 2-910919-98-6), p. 63, p. 53.
    26. Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. (ISBN 2-7171-0838-6), p. 206.
    27. Louis Vibrac, Ce fut ça la guerre à Champagné-Saint-Hilaire, Geste Editions, La Crèche, 2012, 176  p., (ISBN 978-2-36746-022-2).
    28. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. Jean-Michel Gouin, « Darwin contesté à l’union chrétienne ? », La Nouvelle-République, publié le 10 mai 2010, consulté 19 juin 2010
    34. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    35. Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
    36. Christophe Lefébure, Croix et calvaires – Chefs-d'œuvre de l’art populaire, Éditions « Flammarion », 2004, (ISBN 2-0801-1285-6).
    37. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes , 2011.
    38. Frédéric Chauvaud, François Dubasque, Pierre Rossignol, Louis Vibrac, Les vies d'André Léo, Presses Universitaires de Rennes, 35044 Rennes, 2014, 354  p., (ISBN 978-2-7535-3567-1).
    • Portail de la Vienne
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.