Chélieu

Chélieu est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune de Chélieu est adhérente à la communauté de communes Les Vals du Dauphiné depuis le .

Chélieu

Église de Chélieu (hameau de Grivoultière)
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Vals du Dauphiné
Maire
Mandat
Max Gauthier
2020-2026
Code postal 38730
Code commune 38098
Démographie
Population
municipale
694 hab. (2018 )
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 30′ 46″ nord, 5° 28′ 36″ est
Altitude Min. 374 m
Max. 607 m
Superficie 10,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Grand-Lemps
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Chélieu
Géolocalisation sur la carte : Isère
Chélieu
Géolocalisation sur la carte : France
Chélieu
Géolocalisation sur la carte : France
Chélieu
Liens
Site web www.chelieu.fr

    Les habitants de Chélieu se dénomment les Chéliaquois[1].

    Géographie

    Plan de Chélieu et des communes limitrophes

    Situation et description

    Le village est situé dans la vallée de la Bourbre et dans le secteur des Terres froides, une région naturelle de France s'étendant dans le nord du département de l'Isère.

    Se positionnant à une altitude comprise entre 374 m et 607 m et situé à proximité des agglomérations de La Tour-du-Pin et de Saint-André-le-Gaz, non loin du lac de Paladru, Chélieu est une petite commune essentiellement rurale à l'écart des grandes voies de circulation.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Chélieu
    Montagnieu Saint-Didier-de-la-Tour / Le Passage
    Doissin Chassignieu
    Val-de-Virieu (ancienne commune de Panissage) Val-de-Virieu (ancienne commune de Virieu) Valencogne

    Climat

    Pour un article plus général, voir Climat de l'Isère.

    Le secteur du Nord-Isère et des Terres froides présente un climat de type semi-continental[2] qui se caractérise par des précipitations plus importantes en été qu'en hiver.

    Les étés, généralement assez chauds peuvent être plus ou moins tempérés par l'altitude qui reste cependant modeste. En hiver, la bise de nord prend une place importante, vent du beau temps qui se charge parfois de nuages durs à crever en prenant un axe nord-ouest, la bise noire[3].

    Hydrologie

    La commune est traversée dans sa partie orientale par la Bourbre, affluent en rive gauche du Rhône et d'une longueur de 72,2 km[4].

    Voies de communication

    Panneau d'entrée de Chelieu

    Voies routières

    Le territoire communal est traversé par trois routes départementales d'importance secondaire :

    • la route départementale 73 qui relie la commune du Grand-Lemps à la RD1006 (ancienne RN6), près de la commune des Abrets-en-Dauphiné.
    • la route départementale 17 qui relie la commune de Val-de-Virieu (anciennement Virieu) à la commune de La Tour-du-Pin.
    • la route départementale 73i qui relie le RD73 (hameau de Grivoultière) à la commune de Saint-Didier-de-la-Tour.

    Voies ferroviaires

    Le territoire communal est également traversé par la ligne de voie ferrée Lyon-Grenoble. La gare ferroviaire la plus proche (km) est la gare de Virieu-sur-Bourbre située sur la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble), celle-ci étant desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.

    Urbanisme

    Typologie

    Chélieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,1 %), terres arables (33,2 %), forêts (13,6 %), prairies (10,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Chélieu, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[12].

    • Le Glavet
    • Ravin des Gabelles
    • Bois des Côtes
    • le Grand Envelun
    • le Petit Envelun
    • les Bois Caillaud
    • Tribouillon
    • les Pautes
    • Bois de la Sauvagère
    • Tancin
    • Lézieu
    • Beauregard
    • le Plâtre
    • Patant
    • Aux Hayes
    • Ferme Caillat
    • les Pierres
    • Grivoultière
    • la Mollat
    • la Madeleine
    • Bois du Tiraillet
    • Cayonnière
    • Badier
    • Bois Carré

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Chélieu est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais non loin de la zone n°4, située plus à l'est, vers le massif de la Chartreuse[13].

    Terminologie des zones sismiques[14]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Attesté en Cadulliacum au IXe siècle, Challeu au XIIe, Cheliacum au XVe. D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient de Catulliacum, composé du nom d'homme Latin Catullius et du suffixe latin -iacum[15].

    Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Chélieu pourrait dériver du nom d'un homme gallo-romain dénommé Cadulius et qui désigne également un sanglier[16].

    Histoire

    La place de l'église au début du XXe siècle.

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Préhistoire et Antiquité

    Le secteur actuel de la commune de Chélieu se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.

    Politique et administration

    Administration municipale

    En 2019, le conseil municipal comptait quinze membres (dix hommes et cinq femmes), parmi lesquels le maire, quatre adjoints au maire et dix conseillers municipaux[17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Louis Villeton DVG  
    mars 2001 En cours Max Gauthier SE Retraité de l'enseignement
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

    En 2018, la commune comptait 694 habitants[Note 2], en augmentation de 2,21 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    680853802901729805803760700
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    696706670624587576598567567
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    560517482478487482448435407
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    378323368415522630661674694
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité sur le canton, la communauté des communes et quelquefois sur la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église de Chélieu (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui, elle-même, est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[22].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église au début du XXe siècle.
    • L'église Saint-Jacques-le-Majeur
    Il s'agit d'un édifice religieux du XIXe siècle (1840) et qui remplaça l'ancienne église située sur le tracé de la ligne de chemin de fer Lyon-Grenoble. Celle-ci héberge une fresque (dénommée la Génèse) réalisée par Luc Barbier, peintre d'art sacré, mais aussi d'une vierge monumentale de la même période[23]. L'église possède des cloches de 1647, 1857 et 1888.

    Héraldique

    Chélieu possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 6 août 2019
    2. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    3. Gérard Espinasse, « Deux plaines du Bas-Dauphiné : la Bièvre et le Liers (Etude physique) », Revue de géographie alpine, vol. 37, no 1, , p. 5–70 (DOI 10.3406/rga.1949.5456, lire en ligne, consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Bourbre (V17-0400) » (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Site géoportail, page des cartes IGN
    13. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    14. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 173.
    15. André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 66
    16. Site de la commune de Chélieu, page sur le conseil municipal, consulté le 7 août 2019
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Site de messe-infos, page sur la paroisse Sainte-Anne
    22. Site mapado.com, page sur l'église de Chélieu, consulté le 07 août 2019
    23. Site monumentsmorts.univ-lille.fr , page sur le monument aux morts de Chélieu, consulté le 7 août 2019

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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