Château-Larcher

Château-Larcher est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Château (homonymie).

Château-Larcher

L'église.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Francis Gargouil
2020-2026
Code postal 86370
Code commune 86065
Démographie
Population
municipale
1 039 hab. (2018 )
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 25′ 06″ nord, 0° 18′ 55″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 135 m
Superficie 15,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vivonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Château-Larcher
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Château-Larcher
Géolocalisation sur la carte : France
Château-Larcher
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Château-Larcher

    Géographie

    Pour sa superficie, la commune de Château-Larcher est au 11 953e rang national et 199e rang dans le département de la Vienne.

    Localisation

    Le village est dominé par les ruines d'un château fort.

    Château-Larcher se situe non loin de l'ancienne voie romaine Pictavia, qui permettait de relier Poitiers à Civray.

    Le territoire de la commune de Château-Larcher est généralement élevé. Il s'étend sur un plateau entre la Vienne et le Clain et il est coupé dans toute sa longueur par la vallée sinueuse de la Clouère. Il est limité, en bordure ouest, par la vallée du Clain qu'il surplombe et en limite est par la vallée de l'Arceau vers laquelle, il plonge.

    Le bourg est situé à 18 km au sud-ouest de Poitiers, à 56,4 km de Niort et à 77 km d'Angoulême.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Château-Larcher
    Aslonnes
    Vivonne Marnay

    Géologie et relief

    Le paysage de la commune est ainsi formé de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. 79 % de son territoire est dévolu à l'agriculture, 18 % à des forêts et à des milieux semi-naturels, le reste, soit 3 %, est bâti (maisons, routes, emprises d'entreprises...)[1].

    Hydrographie

    La commune est traversée par 6,7 km de cours d'eau dont le principal est la Clouère,sur une longueur de 6,2 km. La Clouère est un affluent du Clain qui traverse lui-même, le territoire communal sur une longueur de 0,5 km. Le village est situé sur un éperon que ceinture une boucle de la Clouère. Elle a un débit capricieux qui peut provoquer des inondations l’hiver ou en début de printemps, comme en 1982, 1993, 1995, 1999, 2010 ou en 2012-2013.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 750 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Ferrière Airoux_sapc », sur la commune de La Ferrière-Airoux, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 771,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 18 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication et transports

    La gare ferroviaire la plus proche est celle de Poitiers. Toutefois, des haltes ont lieu aux gares de Vivonne située à km ou d'Iteuil-Centre située à 7,6 km.

    Les aéroports les plus proches de Château-Larcher sont :

    Urbanisme

    Typologie

    Château-Larcher est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,7 %), prairies (20 %), forêts (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (3 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie

    Le bourg se présente comme un Y car il possède trois faubourgs en plus de son centre qui s’est développé autour du château : le faubourg Saint-Martial sur la route de Gençay, sur le haut du bourg ; le faubourg de la Trappe, le long de la route de Vivonne qui connait un développement urbain depuis moins d’une dizaine d’années; et un faubourg le long de la route de Champagné-Saint-Hilaire. Les maisons se sont construites le long des axes routiers : la route de Vivonne à Gençay croise la route allant à Champagné-Saint-Hilaire, donnant ainsi cette forme particulière en Y. Par ailleurs, l’extension récente de Vivonne a empiété sur le territoire communal de Château-Larcher donnant lieu à la création en bordure de ce dernier, à quelques kilomètres du village, à une urbanisation récente constituée de maisons individuelles. Enfin, historiquement, le territoire communal a été marqué par un habitat agricole de type dispersé: des hameaux constitués de quelques maison voire d’un seul foyer, pour permettre aux paysans d’être au plus près de leurs champs, des gués ou des moulins.

    Les hameaux sont :

    • Baptresse : Il est situé sur la route de Château-Larcher à Vivonne. On rencontre cette seigneurie dès le XIVe siècle. Baptresse est resté une paroisse indépendante de Château-Larcher jusqu’en 1803 et a possédé sa propre mairie jusqu’en 1845. Baptresse comptait en 2003, 27 foyers.
    • Le Breuil : Il est situé à proximité de la forêt des Coussières et des Grands Bois Jurés. C'est en ce lieu, que se trouvait jusqu'en 1875, la métairie qui constituait l'unique moyen de subsistance des religieuses du couvent de Château-Larcher.
    • La Boucarderie : Il est situé sur la limite qui sépare le territoire de Château-Larcher de celui de Marnay.
    • Chambon : Il est situé après le pont de la Couture, au bout d'un petit chemin, sur la droite de la route du stade. Il y avait, autrefois, un moulin. Chambon constituait alors un ensemble de bâtiments important. Le moulin est désaffecté depuis plus de vingt ans (en 2015).
    • Chatillon : Il est situé tout en bas de Baptresse. Il est constitué d'un ancien moulin qui a été rénové et qui a été transformé en maison d'habitation. Le moulin est surplombé de grottes creusées dans la roche dites les grottes de Chatillon.
    • Chez Rouger : Le hameau se nommait autrefois la Rufinière du nom d'un château imposant détruit au XVIe siècle.
    • Ecrouzilles : Il est situé sur un rocher. Un prieuré existait à cet endroit jusqu'au règne d'Henri II (1547-1559) où il tomba, alors en commende. L'église était dédiée à saint Jean-Baptiste. De la Révolution à 1819, Ecrouzilles fut une commune.
    • Les Granges : La première indication du nom de ce hameau date de la fin du XVIe siècle.
    • La Groie : C'est hameau situé en face du château d'eau, sur la route de Gençay.
    • Jouarenne : Il est situé à km au nord de Château-Larcher, à cheval sur la commune de Château-Larcher et celle d'Aslonnes. Il y avait autrefois un prieuré dédié à saint Hilaire. Le prieuré dépendait de l'abbaye Saint-Junien de Nouaillé-Maupertuis. Son emplacement est indiqué par une croix, à l'entrée du hameau.
    • La Minazerie : Hameau situé proche de Jouarenne.
    • Le Parou : Il est situé à l'entrée de Château-Larcher. Il y a eu longtemps un moulin à foulon qui a été transformé au XVIIIe siècle en moulin à tan ou à graines. Le moulin a fonctionné jusqu'au XIXe siècle.
    • Le Pas de Saint Georges : Il est situé en limite du territoire de Vivonne. C'est un hameau constitué de constructions récentes.
    • Le Pin : Il est situé sur la route de Château-Larcher à Vivonne. C'est une ancienne ferme.
    • La Richardière : C'est une ancienne chatellenie dont le logis existe toujours. Il est situé au bout du hameau, avant le pont de la Couture.
    • Rocquillon : Le hameau est situé entre Baptresse et Fontrable, en direction de Vivonne. Le hameau est composé d'un château et d'une maison de gardien qui date du XIXe siècle.
    • Le Roseau : C'est une petite gentilhommière proche de Baptresse. Il y avait autrefois un moulin le long du bras principal de la Clouère.
    • Thorus : Le hameau est situé le long de la Clouère, entre Château-Larcher et Baptresse. C'est une très ancienne seigneurie qui existait déjà au XIe siècle. La hameau se compose d'un ancien moulin et d'une ancienne ferme qui ont été transformés en résidences.

    Logement

    En 2009 , le nombre de logements étaient de 438, dont 81,5 % en résidences principales, 13,4 % en résidences secondaires ou occasionnels et 5,1% en logements vacants[21]

    Toponymie

    Le nom du village Château-Larcher ne s'est fixé définitivement qu'à partir du XVIIe siècle (1627). Auparavant, le village a pu prendre au moins 18 noms différents selon les époques et les textes : Chatel-Achard, Chasteau-Achard, Chastel-Acherd, Chastellarcher...

    Les changements récents de nom de Château-Larcher :

    • en 1789 : Le Rocher,
    • en 1793 : Chateaularcher,
    • en 1801 : Château-l'Archer.

    Histoire

    La présence humaine sur la commune de Château-Larcher est attestée dès le quatrième millénaire avant Jésus-Christ, avec la découverte de tombes et de dolmens sur le plateau de Thorus.

    Il est possible que la commune ait accueilli dans l'Antiquité un oppidum gaulois nommé Mesgonno, nom primitif de Château-Larcher attesté en 857[22]. Toutefois, l'archéologie n'en a pas exhumé de traces.

    Dans le hameau de Baptresse, a été retrouvé un autel romain du IIe siècle apr. J.-C. ainsi que des fragments de tuiles romaines.

    Château-Larcher apparait au IXe siècle dans les textes sous la forme latinisée Castrum Acardi en 976[23], d'un nom de personne germanique (un seigneur ?) Achart. Cet acte mentionne la fondation d'un premier édifice religieux et la construction d'une première forteresse, un castrum, c'est-à-dire un chastel, dont l'existence est bien avérée. Au Xe siècle, un prieuré y est fondé. À l'époque carolingienne, Château-Larcher est occupée par une lignée puissante d'aristocrates qui possèdent des terres et une forteresse composée d'une tour, d'une chapelle et d'un moulin. Cette place forte permettait de surveiller la haute vallée du Clain, ainsi que la route d'Angoulême et de Bordeaux.

    Cette importance stratégique n'échappa pas à la puissante famille voisine des Lusignan, qui y installera une garnison au cours du XIIIe siècle. Le château est alors reconstruit ; ce sont ses vestiges que l'on découvre de nos jours.

    Pendant la guerre de Cent Ans, le village est aux mains des Anglais, du début du XIVe siècle jusqu'en 1372. Les constructions du village sont endommagées. En 1504, les Rochechouart de Mortemart héritent de la châtellenie qu'ils conservent jusqu'en 1686.

    Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Le Rocher[24]. Mais, dès 1793, le village reprit son ancien nom : d'abord de Châteaularcher puis de Château l'Archer en 1801.

    Avec la Révolution française de 1848 et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté[25]. Pour le centenaire de cette révolution, un nouvel arbre de la liberté est planté à proximité du monument aux morts[26].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune de Château-Larcher appartient à la communauté de communes des "Vallées du Clain" qui est composée de seize communes regroupant 25 000 habitants.

    Depuis 2015, la commune de Château-Larcher est dans le canton de Vivonne (No 18) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Château-Larcher était dans le canton No 29 de Vivonne dans la 2e circonscription.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001[27] En cours Francis Gargouil    

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Labellisation

    En juin 2014, le conseil municipal a donné son accord pour que la commune pose sa candidature pour obtenir le label "Petites Cités de Caractère".

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2018, la commune comptait 1 039 habitants[Note 7], en augmentation de 4,53 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    375379404684702627679837839
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    818847726683651699701669656
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    637632629578563550526489460
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    467450536709820818906918929
    2013 2018 - - - - - - -
    9941 039-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune est pour, sa population, au 10 142e rang au niveau national, 410e rang sur la région Poitou-Charentes et 98e rang sur le département de la Vienne.

    La population se répartit géographiquement entre le bourg lui-même, sept hameaux significatifs, quinze lieux-dits et une partie de l'agglomération de Vivonne en pleine expansion.

    Les dernières statistiques démographiques pour la commune de Château-Larcher ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 964. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (30 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 934.

    La répartition de la population de Château-Larcher par sexe est la suivante en 2007 (INSEE):

    Le nombre d'hommes habitant la commune était de 462.
    Le nombre de femmes habitant la commune était de 455.

    L'évolution des naissances et décès de 1968 à 2007 est la suivante (INSEE) :

    Entre 1999 et 2007 : 106 naissances et 44 décès.
    Entre 1990 et 1999 : 64 naissances et 52 décès.
    Entre 1982 et 1990 : 89 naissances et 50 décès.
    Entre 1975 et 1982 : 61 naissances et 35 décès.
    Entre 1968 et 1975 : 43 naissances et 51 décès.

    L'évolution des naissances et des décès, chaque année depuis 2000 (INSEE) :

    2000 : 13 naissance et 4 décès
    2001 : 11 naissance et 5 décès
    2002 : 10 naissance et 11 décès
    2003 : 18 naissance et 4 décès
    2004 : 10 naissance et 8 décès
    2005 : 17 naissance et 5 décès
    2006 : 12 naissance et 3 décès
    2007 : 9 naissance et 5 décès
    2008 : 14 naissance et 4 décès
    2009 : 12 naissance et 4 décès
    2012 : 17 naissances et 4 décès[32]
    2013 : 20 naissances et 5 décès[33].

    La répartition de la population de Château-Larcher par âge en 1999 et en 2007 (INSEE) :

    De 0 à 14 ans : 195 habitants (153 en 1999)
    De 15 à 29 ans : 148 habitants (168 en 1999)
    De 30 à 44 ans : 217 habitants (191 en 1999)
    De 45 à 59 ans : 203 habitants (164 en 1999)
    De 60 à 74 ans : 110 habitants (94 en 1999)
    De 75 ans ou plus : 44 habitants (47 en 1999)

    La répartition de la population de la commune par âge et par sexe en 2007 est la suivante (INSEE):

    De 0 à 19 ans : hommes 115 et femmes 123.
    De 20 à 64 ans : hommes 295 et femmes 279.
    De 65 ans et plus : hommes 52 et femmes 53.

    La répartition des régimes matrimoniaux en 2008 est la suivante (INSEE) :

    Marié : 415
    Célibataires : 247
    Veuf : 32
    Divorcé : 38

    En 2008, la densité de population de la commune était de 61 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Enseignement

    La commune de Château-Larcher dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire publique Gaston-Habrioux (maternelle et élémentaire) dépend de l'inspection académique de la Vienne. Elle accueille une centaine d'élèves.

    Vie associative

    Château-Larcher a une vie associative importante. Plusieurs associations sociales, sportives ou culturelle animent la vie du village :

    • Le club des anciens
      • Office du tourisme
      • APE - parents des élèves "Les Marcassous"
      • ACCA (chasseurs)
      • UNC - AFN - Soldat de France
      • Les Amis du Patrimoine
      • ECLA. L'association a vu le jour en septembre 2003 dans le but d'animer et de dynamiser le village. Elle est composée de deux pôles différents, le premier baptisé pôle "Ateliers" accueille diverses activités telles que de la danse modern' jazz et le second, baptisé pôle "Manifestations" joue un rôle de comité des fêtes.
      • Théâtre Arscène

    Sports

    • L'association l'Étoile Sportive de Château-Larcher fédère les amateurs et pratiquants du football et l'Entente Sportive Vivonne-Château (ESVC) reçoit et forme plus de 100 enfants au football chaque année.
    • L'association Les Fléches de Larcher, créée en 2013, regroupe les amateurs de courses à pied.

    Économie

    Nombre d'établissements actifs au 31 décembre 2010 (INSEE) : 45

    Part de l'agriculture : 28,9 %
    Part de l'industrie : 11,1 %
    Part de la construction : 15,6 %
    Part du commerce, transports et services divers : 31,1 %
    Part de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale : 13,3 %

    L'agriculture

    Selon la Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 17 exploitations agricoles en 2010 contre 21 en 2000[34].

    Les surfaces agricoles utilisées ont passé de 923 hectares à 698 hectares; 40 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre et maïs), 28 % pour le fourrage, 19 % pour les oléagineux (colza) et 9 % reste en herbes.

    Cinq exploitations en 2010 (contre sept en 2000) abritent un élevage de bovins (385 têtes en 2010 contre 425 têtes en 2000), d'ovins (187 têtes contre 305 têtes) et de volailles (381 têtes contre 506 têtes).

    La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

    • Chabichou du Poitou (AOC)
    • Beurre Charente-Poitou (AOC)
    • Beurre des Charente (AOC)
    • Beurre des Deux-Sèvres (AOC)
    • Veau du Limousin (IGP)
    • Agneau du Poitou-Charentes (IGP)
    • Jambon de Bayonne (IGP)

    La commune accueille sur son territoire, un élevage de faisans et de perdreaux destinés aux sociétés de chasse du département (30 000 têtes).

    Industrie

    Il existe une scierie sur le territoire de la commune.

    Tourisme

    Le tourisme, en plus de l'activité agricole est une source de revenus grâce :

    • à un étang de pêche de 2,2 hectares autour duquel ont été aménagés une aire de pique-nique, une aire pour les camping-cars, et un camping qui a été rénové en 2001 et 2003 pour en améliorer l'accueil.
    • à l'organisation depuis 2003, chaque année, le 3e dimanche de septembre d'une fête médiévale. Depuis 2009, cette fête commence dès le samedi et dure un jour et demi. Selon les organisateurs, plus de 18 000 visiteurs l'ont fréquentée en 2011.

    Commerce

    Les activités commerciales sont en 2013 très limitées. Il ne reste plus qu'un coiffeur et une auberge. La boulangerie a dû fermer en 2001.

    Emploi

    Les demandeurs d’emploi (INSEE) en fin de mois qui sont de catégories A (personnes sans emploi et recherchant activement un emploi), B (personnes recherchant un emploi et ayant exercé une activité de 78h ou moins au cours du mois), ou C (personnes recherchant un emploi et ayant exercé une activité de plus de 78h au cours du mois) au 31 décembre 2010, sont au nombre de 46 (39 en 2009 et 50 au 31 décembre 2011)[35]:

    • moins de 25 ans : 10 en 2009 et 9 en 2010
    • de 25 ans à 49 ans : 23 en 2009 et 30 en 2010
    • de 50 ans et plus : 9 en 2009 et 7 en 2010

    Les demandeurs d’emploi (INSEE) en fin de mois de catégories ABC au 31 décembre 2010,de 25 à 49 ans sont :

    • hommes : 12 en 2009 et 14 en 2010
    • femmes : 11 en 2009 et 16 en 2010

    Taux d'activité des 15 à 64 ans en 2009 (INSEE) : 76,5 %

    Taux de chômage des 15 à 64 ans en 2009 (INSEE) : 4,8 %

    Culture locale et patrimoine

    L'église Notre-Dame-et Saint-Cyprien

    L'église Notre-Dame-et Saint-Cyprien date du XIIe siècle. Elle faisait partie intégrante de la fortification, comme en témoigne la tour du XIVe siècle qui masque en partie la façade. La façade occidentale possède un portail que précède un court perron. Le portail est surmonté d'une fenêtre et d'un pignon obtus. Ses trois voussures sont richement décorées et tombent sur trois paires de colonnes surmontées de chapiteaux. Celle du centre est ornée d'une suite de quadrupèdes assis (cochons ? sangliers ?) qui se font face deux par deux. Des animaux fantastiques figurent sur les chapiteaux des colonnettes (griffons, oiseaux dont les queues se terminent en tête de serpent). Les scoties des bases des colonnettes sont décorées de boules et d'étoiles. Enfin, le portail est surmonté d'une corniche composée de modillons, de métopes et de bas reliefs de style archaïque. Ces derniers pourraient représenter des lions. Il faut, aussi, remarquer parmi ce décor, les deux bucranes directement inspirés des modèles antiques.

    L'église est construite en moyen appareil calcaire sauf la façade, du moins la partie qui est sous la corniche, qui est en appareil losangé.

    À l'intérieur, un mur droit fut construit au fond de l'édifice au XVIIe siècle à la suite de la destruction du chœur résultant de l'effondrement du clocher en 1668. La nef est courte. Elle possède deux travées aux arcs brisés. Ses chapiteaux sont sobres.

    L'église abrite un grand retable baroque du XVIIe siècle à cinq panneaux sculptés. De chaque côté du retable, deux bas reliefs en terre cuite du XVIe siècle représentent d'une part un saint évêque et un religieux agenouillé (ou René de Rochechouart, seigneur de Château-Larcher de 1568 à 1587 avec ses fils et l'évêque saint René d'Angers) et d'autre part une apparition de Christ à Saint Pierre après la Résurrection. Elle est classée Monument Historique depuis 1910 pour sa tour.

    La chaire de l'église est monumentale : elle mesure 5,6 m de haut. Elle a été sculptée par les moines cisterciens de l'abbaye de Chatelliers, vers Saint-Maixent. Elle est en bois et elle date du XVIIIe siècle, mais n'a été installée dans l'église que vers 1874. Elle est fixée sur un des piliers nord de la croisée du transept. Un escalier qui tourne autour du pilier, de dix marches, muni d'une petite porte, monte à la cuve de forme hexagonale. Ses panneaux représentent les principaux mystères de la vie de la Vierge :

    • La Nativité. Ce panneau située sur la cuve est le plus proche de l'escalier. Il est légèrement mutilé. Il représente Marie et Joseph penchés sur l'Enfant Jésus.
    • L'Immaculée Conception est représentée sur le deuxième panneau de la cuve. La Vierge est représentée debout, les mains jointes. Au-dessus de sa tête, à gauche, le soleil et à droite la lune, sont sculptés. La tradition iconographique se référant à la Femme de l'Apocalypse (Ap12,1) représente l'Immaculée Conception enveloppée de soleil avec la lune sous ses pieds. Cette iconographie très utilisée à partir de la Contre Réforme, est ici suggérée par la présence des deux astres.
    • L’Assomption de la Vierge est représentée sur le troisième panneau. Vers la fin du XIIIe siècle, le thème de la Résurrection de la Vierge disparait au profit de son Assomption. L'Assomption est passive. Marie est enlevée au paradis par les anges (ici seulement les têtes sont représentées) au contraire de l' Ascension du Christ, active, lequel monte au Ciel par ses propres moyens.
    • La Purification de la Vierge. Toute femme relevant des couches était considérée comme impure pendant 40 jours. Elle devait, passé ce délai, se rendre au temple avec son enfant pour le présenter aux prêtres et recevoir leur bénédiction. Ainsi, on voit sur le panneau, la cuve pour les ablutions purificatrices ainsi que le Temple de Jérusalem qui est symbolisé par trois colonnes et une architrave.
    • L’Annonciation. Ce panneau reprend l'iconographie classique : l'archange Gabriel, messager des cieux, s'adresse à Marie en méditation sur la bible. Marie est agenouillée. L'archange tend sa main droite en levant l'index et tend normalement de sa main gauche un phylactère sur les volutes duquel est inscrit le texte même de son message "Ave Maria" ou une branche de lys qui symbolise la virginité de Marie. Ici, le sculpteur a préféré sculpter un instrument de musique pour traduire la joie de la bonne nouvelle. Au-dessus de la Vierge, la colombe du Saint-Esprit diffuse une lumière divine.
    • Le cœur de Marie est sculpté sur le dernier panneau de la cuve, en partie caché par le pilier. Au XVIIe siècle, un prêtre, Jean-Eudes (1601-1680) élabore les éléments d'un culte en l'honneur de la Vierge Marie. Pour les théoriciens de la contre-réforme catholique, le croyant vient au Christ à travers Marie, comme le Christ est venu à travers elle pour sauver les hommes. Le culte du Cœur Immaculé de Marie se développe à partir des années 1650.

    À ces panneaux se rajoutent les représentations suivantes :

    • Le Bon Pasteur sur le panneau reliant la cuve au dais.
    • La colombe au plafond de l'abat-voix. Ce dernier est très richement décoré. La colombe représente selon une iconographie classique dans le monde chrétien, l'action de l'Esprit Saint.

    Le coq du clocher de l'église mesure 0,56 m de la queue à la pointe du bec pour une hauteur de 0,26 m. Il est d'aspect très fusiforme. Il a été restauré en 1972. Il daterait de la reconstruction du clocher à la suite des dommages causés par la foudre tombée en 1760. La croix qui supporte le coq a été forgée en 1802.

    La cloche de l'église date de 1877. Elle a été fondue par les ateliers M. Martin de Nancy.

    Liste des curés de l'église Notre-Dame-et-Saint-Cyprien :

    • de 1800 à 1801 : J. P. Audios, aumônier des Incurables (actuellement hôpital Pasteur)
    • de 1803 à 1804 : M. Delaunay
    • de 1804 à 1817 : M. Philippon
    • de 1818 à 1820 : M. Dutin
    • de 1821 à 1847 : M. Fontaine, mort à Château- Larcher le 18 juin 1847 à l'âge de 56 ans.
    • de 1847 à 1848 : M. Monglon, mort à Château- Larcher le 14 mars 1848 à l'âge de 39 ans.
    • de 1848 à 1851 : M. Michel
    • de 1851 à 1869 : M. Bertrand
    • de 1869 à 1876 : M. Drochon
    • de 1876 à 1878 : M. Masson
    • de 1878 à 1887 : M. Chefdevergne, mort à Château- Larcher en 1918
    • de 1887 à 1899 : M. Auprêtre
    • de 1899 à 1902 : M. Lucas
    • de 1902 à 1917 : M. Baty
    • de 1918 à 1964 : M. Fourvel
    La lanterne des morts

    La lanterne des morts de Château-Larcher se dresse dans le cimetière. Elle date du début du XIIIe siècle. Elle est classée Monument Historique depuis 1840.

    L'ancienne église paroissiale

    L'ancienne église paroissiale, désaffectée depuis le XVIIe siècle, se situe à l'extrémité sud-est du cimetière actuel. Aujourd'hui, elle est transformée en écurie ; toutefois, il est toujours possible de voir son portail occidental, ainsi qu'une fenêtre légèrement désaxée, au-dessus. Ces deux ouvertures en plein cintre sont murées. Des fouilles pourraient confirmer si c'est bien à cet emplacement que fut bâtie la première chapelle de Château-Larcher, dédiée à Notre-Dame, en 857.

    La chapelle de Baptresse

    La chapelle est une petite basilique surmontée d'une croix de Malte. Elle a été probablement fondée au IVe siècle, après la mort de Maxence. Elle atteste de l'ancienneté de l'occupation religieuse du site, et un autel gallo-romain du IIe siècle y a été retrouvé. L'autel a été déposé au musée Sainte-Croix de Poitiers.

    Détruite par les protestants pendant les guerres de Religion, cette chapelle a été reconstruite peu après. Sa simplicité architecturale révèle la relative modestie de cette ancienne paroisse, ainsi que la crainte des invasions et des pillages. La charpente a été plusieurs fois incendiée.

    De nouveaux vitraux ont été installés en 2013. Ils ont été réalisés par G. Levert.

    La croix hosannière de Baptresse

    La croix tire son nom de l’hébreu Hosanna, premier mot d'un hymne qui était chanté le jour des Rameaux. Par tradition, les villageois se rendaient en procession ce jour là jusqu'au cimetière. Une fois la procession arrivée au pied de ce calvaire, les paroissiens, ensemble, chantaient l'Hosanna.

    Les autres types de croix (croix de carrefour...)
    • La croix Saint-Martial (1875),
    • La croix de Jouarenne,
    • La croix du Breuil (1928),
    • La croix sur les Chaumes (1938),
    • La croix Pichon (1845),
    • La croix de mission du Parou (1923),
    • La croix du XIXe siècle de Baptresse, à l'entrée du hameau. La croix d'origine se trouve depuis 1830 dans la chapelle,
    • La croix de Baptresse située près du monument aux morts (1951),
    • La croix à la Brune (1875).
    Le château
    Le château.

    Il ne reste que des ruines du château.

    La première mention d'une place forte date de 888 ; de cette place forte carolingienne, il ne reste, de nos jours, aucun vestige.

    Le domaine devint propriété du domaine royal de France sous Saint Louis,lorsque celui-ci eut confisqué la forteresse à Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, qui s'était rebellé contre le roi de France. Le roi fit raser le château en représailles de la révolte contre sa mère Blanche de Castille et du ralliement de cette famille du Poitou aux Anglais avant la bataille de Taillebourg en 1242.

    Reconstruit, le château subit de nouveaux dommages pendant la guerre de Cent Ans.

    À peine relevé, il fut dévasté par deux fois par les protestants pendant les guerres de Religion.

    Rebâti par les Rochechouart qui l'occupèrent de 1504 à 1638, il fut ensuite abandonné, la famille étant appelée à la cour et préférant d'autres demeures plus au goût du jour.

    Pendant la Révolution, comme de nombreux autres châteaux en France, il servit de carrière de pierre, notamment pour les habitants du village.

    Toutefois, quelques éléments remarquables sont encore visibles de nos jours, comme le castelet d'entrée avec sa porte encadrée par deux grosses tours, sa terrasse qu'occupent encore quelques habitations dans les anciennes écuries et logements des domestiques, le donjon et une ancienne tour séparés du reste du château par des douves intérieures et un pont-levis aujourd'hui en pierres (pont dormant).

    Le donjon est de forme pentagonale. Il est construit sur un éperon rocheux et devait être élevé afin de surveiller les environs. Il fut construit au XIIIe siècle. Il était desservi par un pont-levis.

    Les deux tours du castelet d'entrée étaient couronnées de créneaux et de merlons. Le castelet a été reconstruit au XIVe siècle. Il possédait, alors, une herse et un pont-levis qui prouve l'existence de douves sèches qui ont été comblées au cours des âges par du remblai provenant de la destruction de la muraille.

    Les tours du châtelet d'entrée ont été classées Monument Historique en 1912, le château et le donjon inscrits comme Monuments Historiques en 1927.

    La capitainerie du château est un bâtiment qui a été construit entre le XIVe et le XVe siècle; il a conservé sa toiture en tuile plate du Poitou. Inscrit depuis 1927 comme Monument Historique, il abrite de nos jours l'office du tourisme.

    Le château est propriété de la commune depuis 1997.

    La tour Mangin

    La tour Mangin est située au centre du bourg. Ses fondations dateraient du Xe siècle. Elle portait le nom de Metgon, puis progressivement le nom est devenu Tour-à-Mesguen pour enfin prendre aujourd'hui le nom de Mangin. La forme actuelle date du XVe siècle. Elle est haute de 13,30 mètres. Elle possède trois niveaux. Elle est percée de nombreux postes de tir : archères, canonnières.

    Les dolmens

    Ils sont situés à km du bourg, sur le plateau de Thorus. En 1838, on dénombrait encore six dolmens. Les fouilles menées en 1911 ont permis de mettre au jour des ossements humains, des flèches en silex, un poignard, une hache et des bijoux.

    Les deux dolmens d'Arlait sont inscrits comme monument historique, l'un depuis 1975 et l'autre depuis 1977. Ils datent de - 3500 av. J.-C.

    Le manoir

    Il est inscrit comme monument historique depuis 1973 pour sa chapelle et sa toiture.

    Le manoir est en fait un hospice. Il a été construit en 1784 par l'abbé Gaspar de Cressac. Il est doté d'une belle toiture d'ardoise à la Mansart. Sa fonction d'hospice a duré jusqu'en 1962; des religieuses accueillaient et soignaient les pauvres et les malades de la région.

    Le bâtiment a été restauré en 1994 par la commune; de nos jours, il abrite des logements locatifs.

    Une chapelle a été rajoutée en 1785. Elle fut pillée en 1792 et puis elle fut transformée en écurie en 1794. Après la période révolutionnaire, elle retrouva sa fonction religieuse.

    Patrimoine naturel

    Trois espaces naturels de la commune ont un intérêt écologique reconnu, et sont ainsi classés en tant que espaces naturels sensibles (ENS ):

    • Les Chaumes de Thorus ;
    • Le Moulin de Chambon ;
    • Le Val de Clouère.
    Le plateau de Thorus

    C'est un site classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique(ZNIEFF) [36]. Le plateau représente 4 % de la surface de la commune.

    Les sols du plateau sont des groies peu profondes, riches en cailloux calcaires, à faible réserve en eau. Ces terres sont très sélectives pour la végétation. En effet, notamment l'été lorsque la pluie est rare, la végétation présente un aspect maigre et rabougri. Compte tenu de ces conditions particulière, une végétation très originale a pu se développer, composée de buissons de genévrier, de spirées, de chênes pubescents. Cette zone présente un intérêt biologique et botanique remarquable, dont témoignent notamment neuf espèces végétales qui participent à la richesse du patrimoine végétal du département de la Vienne :

    arbres remarquables

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[37], il y a trois arbres remarquables sur la commune qui sont un pin Douglas au monument aux morts, un cyprès de Lawson au lieu-dit Montchoix et un noyer commun sur le plateau de Thorus.

    Personnalités liées à la commune

    Thierry Prungnaud, né en 1956 à Poitiers, fut membre du GIGN. Il participe à l'assaut contre les preneurs d'otages du vol 8969 Air France à Marignane en 1994.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Observatoire Régional de l'Environnement de Poitou-Charente
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France La Ferrière Airoux_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Château-Larcher et La Ferrière-Airoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France La Ferrière Airoux_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Château-Larcher et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Insee
    22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 178b.
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 178b.
    24. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 , consulté le 18 novembre 2008
    25. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 215.
    26. Robert Petit, op. cit., p. 221.
    27. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. Bulletin municipal "Le Fricassou" no 44 de juin 2013.
    33. Bulletin municipal "Le Fricassou" no 45 de juin 2014.
    34. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    35. Pôle emploi, Dares, Statistiques du marché du travail
    36. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes , 2011
    37. Poitou-Charentes Nature, 2000
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