Cayriech

Cayriech est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.

Cayriech

Cayriech.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy caussadais
Maire
Mandat
Marie-Claude Hermet-Rivière
2020-2026
Code postal 82240
Code commune 82040
Démographie
Gentilé Cayriechois
Population
municipale
279 hab. (2018 )
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 10″ nord, 1° 36′ 44″ est
Altitude Min. 137 m
Max. 184 m
Superficie 7,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Quercy-Rouergue
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cayriech
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Cayriech
Géolocalisation sur la carte : France
Cayriech
Géolocalisation sur la carte : France
Cayriech
Liens
Site web Le site de la mairie.

    Ses habitants sont appelés les Cayriechois.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le Quercy sur le causse de Caylus, entre Puylaroque et Septfonds, sur la Lère.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cayriech[1]
    Puylaroque
    Lapenche Saint-Georges
    Caussade Septfonds
    Carte de la commune de Cayriech et des proches communes.

    Géologie et relief

    Des formations calcaires secondaires s'étendent à l'est du village. On y observe des reliefs tabulaires où la roche est omniprésente et la végétation clairsemée.

    Des témoins du quaternaire apparaissent dans la vallée creusée au détriment des calcaires jurassiques. Ils s'étagent en gradins sur les versants de la vallée en aval de Cayriech. Ce sont les vestiges des couloirs alluviaux successifs façonnés par les divagations de la rivière[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 798 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac, mise en service en 1993[8]et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 771,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 30 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[12] à 14 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Cayriech est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,3 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), terres arables (21 %), forêts (10,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    L'étymologie du nom « Cayriech » reste douteuse. Cependant, les formes écrites anciennes : Cairego puis Cairiech nous mènent au radical cair-. On pourrait le rapprocher du pré-indo-européen car : rocher ou du latin quadrum qui a donné l'occitan caire avec le sens de « lieu retiré ». Ce mot servait aussi à désigner un château fort[20]. Effectivement, depuis l'époque carolingienne[21] et jusque vers 1620, Cayriech était une agglomération entourée de fortifications de terre et d'un fossé qui délimitaient un secteur ovale d'un hectare[22]. Ce genre de fortifications était considéré comme des places fortes au Moyen Âge. Il semblerait même qu'une motte et un donjon furent édifiés dans l'enclos au XIIe siècle[23]. La mention la plus ancienne de Cayriech date de 1262 (Cairegio) dans les Enquêtes administratives d'Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse (1220-1271).

    Histoire

    Préhistoire

    L' Homo Erectus, ancêtre de l' Homo Sapiens, au Paléolithique inférieur (la phase la plus ancienne du Paléolithique), a été repéré sur les lambeaux des terrasses de la Lère. Il s'agit de gisements de surface. L' Homo Erectus connaissait le feu et fabriquait des outils à partir des galets de la rivière[24].

    Âge du fer

    Au second âge du fer (420 av. J.-C.-52 av. J.-C.), la commune actuelle était située sur le territoire des Cadurques. Ce sont eux qui donneront leur nom au Quercy. C'est Jules César, dans sa Guerre des Gaules, qui nous renseigne sur l'identité de ce peuple gaulois[25]. Il s'agit d'un peuple venu d'Allemagne moyenne.

    Époque gallo-romaine

    À l'époque gallo-romaine (52 av. J.-C.-476), des villae (riche habitat d'un propriétaire terrien) étaient installées au cœur des terroirs fertiles, sources de revenus importants. Elles étaient nombreuses dans la vallée de la Lère. Il en existait deux sur l'actuelle commune de Cayriech, une à Bournazel[26] et la seconde à Boys[27].

    Moyen Âge

    Au Xe siècle, le territoire actuel de la commune de Cayriech était situé dans le pagus de Cahors[28], au croisement de deux axes de communication très empruntés : la vallée de la Lère et le chemin reliant Saint-Antonin-Noble-Val à Belfort-du-Quercy. Les suzerains du lieu étaient le vicomte de Bruniquel et l'abbé de Saint-Antonin[29]. Nous avons la trace de seigneurs de Cayriech vers 1130 dans des textes anglais : la famille De Lautours[30]. En 1279, Sicard de Cayriech accorde aux habitants des privilèges, franchises et libertés où il est fait mention du baile du seigneur, détenteur du droit de haute, moyenne et basse justice[31]. En 1401, Jean d'Escayrac de Lauture est co-seigneur de Cayriech. Il se marie le 16 mai 1401 avec Sobirane Deslacs, dame Barave de Dejean. Il mourut le 2 mars 1408. Vint ensuite son fils Thomas qui s'éteignit le 25 juin 1444. Jean-Barthélémy alors co-seigneur[32] avec Astorg Scafredi (vers 1446-1450) trépassa le 29 janvier 1484.
    Suivit, vers 1503, Raymond-Barthélémy co-seigneur[33] avec Gaihard du Lac jusqu'aux environs de 1512-1539[32]. Il mourut avant le 28 décembre 1515. Hugues d'Escayrac fut co-seigneur de Cayriech jusqu'à sa mort le 18 août 1573. En 1554, il servait dans la compagnie d'ordonnance du comte de Villars. Il fut remplacé par son fils Charles jusqu'au 26 juillet 1592. Ce dernier fut guidon de la compagnie d'ordonnance d'Ebrard de Saint-Sulpice. Il fit son testament en 1587, avant de partir à la guerre avec Henri III[34].
    Par contrat du 25 mars 1615, Gabriel Descairac traita avec Jean du Lac seigneur de Boisse et co-seigneur de Cayriech et lui céda sa portion moyennant la somme de 12 000 livres ; le sieur de Boisse étant devenu seul maître et propriétaire de l'entière place de Cayriech, il en fit vente à Jean Descairac par contrat du 17 aoust 1617 moyennant la somme de 35 600 livres.

    Ancien Régime

    Sous l'Ancien Régime, le 30 janvier 1633[35], nous avons la mention de Jean d'Escayrac comme tenant du fief (jusqu'en 1645). Un bail de location de forge le mentionne ainsi que le forgeron du village : Ramond Doldoire. Ce dernier avait l'autorisation de quêter du blé pour rémunérer son travail d'aiguisage, à la fête de saint Julien (28 août). Il avait pour obligation d'entretenir le ferrage des animaux de labour : bœufs, vaches, chevaux, mulets et ânes ainsi que les instruments aratoires[36]. Une forge existe toujours à Cayriech et le travail servant à maintenir les animaux a été démonté vers 1994. Toujours en 1633, nous trouvons mentionné un meunier nommé Gaillard Raynal[37]. Claude d'Escayrac, fille de Jean et de Marguerite de Vignes, fit entrer la seigneurie entre les mains de Louis de Marsa qu'elle épousa le 25 février 1675[38]. (Néanmoins le 16 mai 1684 Noble Jean Descayrac est encore dit seigneur de Cayriech dans l'acte (Gendre notaire) par lequel il emprunte 600 livres aux Chartreux de Cahors moyennant une rente annuelle de 33 livres 6 sols 8 deniers, courant encore en 1752 à la charge de son héritière, Dame Descayrac, veuve Dupuy, de Cahors).
    Leur fils vendit en 1710 la terre de Cayriech à Pierre de Lacombe, seigneur de Monteils et de Saint-Georges. Pierre de Lacombe mourut à Strasbourg le 23 septembre 1737 laissant ses domaines à son fils Jean-Baptiste qui les transmit à son tour à Jean-pierre-Paul, attesté en 1758[39] et mort en 1768. En 1775-1776, Charles François de Lacombe de Montcla était le seigneur de Cayriech[40]. En 1780, c'était Charles-Louis de Lacombe.

    Époque contemporaine

    Durant les affrontements liés à la Révolution, l'intendance militaire ordonne une réquisition de bœufs en décembre 1793. Cayriech doit en fournir six qui seront conduits à Montauban[41].

    Un fabricant de chapeaux de Septfonds (Tressens ou Bertrand) installa au village un dépôt de tresses de paille à la fin du XIXe siècle. Les femmes qui avaient des machines chez elles venaient s'y approvisionner pour confectionner des chapeaux[42].
    Les annuaires de 1896 et 1902 mentionnent plusieurs meuniers cayriéchois : Augustin Boyer, François Galand et Laurent Lafont[43].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux maquis s'étaient organisés dans la région. Il y eut, à Cayriech, le 9 novembre 1943, 16 containers d'armes parachutés[44], à destination de la 7e compagnie de l'Armée secrète basée au camp de Caylus, à la ferme du Pech Sec[45]. Le terrain de Cayriech avait pour nom d'emprunt « Vauvenargues » et la phrase-message annonçant le parachutage était : « Le piédestal paraît nu »[46]. Le 22 janvier 1945, Cayriech créa un Comité de libération sous la présidence de Ferdinand Dejean. Les membres étaient Germain Calvet, Frédéric Couderc, Emile Cournède et Maurice Lacassagne[47].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes du Quercy caussadais et du canton de Quercy-Rouergue (avant le redécoupage départemental de 2014, Cayriech faisait partie de l'ex-canton de Caussade).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? André Barthe    
    1989 2008 Jeanine Mulpas DVG ...
    2008 En cours Jean-Louis Donnadieu ... ...

    Politique environnementale

    En 2004, un concours européen, baptisé Entente florale, auquel participent douze pays, voit Cayriech emporter une médaille d'or pour la France, dans la catégorie villages.

    Cayriech est un village fleuri plusieurs fois distingué. Quatre fleurs et la mention Grand Prix lui ont été accordées au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[48].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

    En 2018, la commune comptait 279 habitants[Note 4], en augmentation de 1,45 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    438419446488421437453464465
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    447423413396372338351330322
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    280275266216192203201152147
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    162165110132132208253260266
    2013 2018 - - - - - - -
    275279-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Barthélemy de Cayriech

    L'église de Cayriech n'est mentionnée pour la première fois qu'en 1400[53]. Cependant, elle semblerait avoir été créée à l'époque carolingienne et entourée d'un enclos avec quelques maisons. Déjà, elle était dédicacée à saint Barthélémy[29]. Barthélémy est un prénom d'origine syrienne qui signifie fils de celui qui suspend les eaux[54]. Il est à noter que Cayriech est situé près de la Lère qui sort régulièrement de son lit, inondant le village. L'église actuelle fut rebâtie après la guerre de Cent Ans (1453). Le plan comprend un chœur à cinq pans et une nef de trois travées inégales, flanquée de deux chapelles. Celle de droite sert de base au clocher : une tour carrée de deux étages[55]. La dédicace de l'église à saint Barthélémy apparaît pour la première fois en 1580 dans le Pouillé du diocèse de Cahors[53]. L'église de Cayriech fut ruinée lors des guerres de Religion (1562-1598). Le curé de Cayriech, de 1645 à 1659, A. Malgoyard, la fit restaurer. On refit la nef en grande partie. Le curé fit aussi orner le chœur de boiseries et installer un tableau de la Crucifixion au-dessus du maître-autel. Celui-ci est actuellement dans la chapelle sud. C'est un tableau votif sur toile avec saint Barthélémy et saint Clair adorant la croix[56]. A l'église de Cayriech existait une dévotion à sent Clar (saint Clair) renommé pour guérir les maux d'yeux. Chaque année, le 1er juin, une procession conduisait les fidèles jusqu'à un calvaire situé sur la route de Septfonds[57].

    Jean-Baptiste Darasse, curé de Cayriech, fit restaurer une nouvelle fois l'église en 1898. Les voûtes furent rétablies sur le modèle des supports anciens qui existaient encore, c'est-à-dire avec pénétration directe. L'église est de nouveau restaurée en 1969[56] puis la toiture et le clocher sont repris en 1994[27]. Le tabernacle (chapelle sud) de l'église, adoré par des anges, date du XVIIIe siècle[58] ainsi que la statue de saint Clair en bois doré[59] (dans le chœur).

    • César Cassini (1714-1784), qui entreprit de cartographier la France, indique un prieuré à Cayriech[53]. Il subsiste encore un lieu-dit le Couvent qui conserve un fournil et un puits[60].
      Le 20 mars 1785, l'assemblée générale de communauté de Cayriech se préoccupe de construire un pont sur la Lère pour relier le village à la route Puylaroque-Caussade[61].
    • Il semble que Cayriech fut réputé pour ses cultures de chanvre[62]. Cette culture nécessitait un apport important de colombine, d'où les nombreux pigeonniers sur la commune. Le dernier tisserand de Cayriech était Alexandre Gros, du Rasclet. Il arrêta de travailler en 1914[63].
    • On recense sur la commune cinq moulins dont le moulin de Monèla à environ deux kilomètres en aval du village et celui de Saïgon qui faisait aussi scierie. Seuls deux, appartenant à la famille Alibert, fonctionnaient après 1918 : lo molin Naut (ruiné) et lo molin de las gresas ou molin bas[43].
    • Laffont dit lo pifre a tenu une auberge à Cayriech. Elle était réputée pour ses fritures de poissons. Elle avait été ouverte par son grand-père au début du XXe siècle. Les poissons étaient pêchés dans la Lère puis conservés dans un vivier derrière l'auberge. Ce vivier existe toujours. L'auberge ferma vers 1943[64]. Un autre vivier subsiste au bord de la Lère. Il était destiné au curé du village[65].
    • Le monument aux morts fut conçu par Bourdoncle, architecte de Montauban. Il a été inauguré le 6 juin 1987[66].
    • Le presbytère fut transformé en mairie en 1991 et l'ancienne école en salle polyvalente la même année[27].

    Personnalités liées à la commune

    Curés de Cayriech : 1645-1659 : A. Malgoyard ; 1669-1685 : N. Gibert ; 1692-1706 : François Viniolles ; 1709-1710 : N. Viniolles ; 1726 : Louis Viniole[67] ; 1804-1808 : Antoine Rastelis ; 1808-1815 : N. Ratie ; 1816-1823 : N. Jany ; 1824-12 février 1859 : Pierre Grimal, enterré au cimetière de Cayriech. La figure locale est Jean-Baptiste Darasse, né à Nevèges le 6 octobre 1826 et mort à Cayriech le 8[68] ou 9 mars 1906 d'une congestion cérébrale. Il fut le curé du village dès 1864. Il était surnommé "la Cigale de la Lère" pour ses poèmes en occitan publiés dans Le Bulletin catholique[69]. Il est lui aussi enterré au cimetière du village.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Loddo, Al pais de la pahòla, Laguêpie, 1999, p. 5 et 6; Jean-Claude Fau, Le Tarn-et-Garonne de la Préhistoire à nos jours, Saint-Jean-d'Angély, 2003, p. 6 et 7.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Saint-Vincent - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Cayriech et Saint-Vincent-d'Autéjac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Saint-Vincent - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Cayriech et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Paul Burgan, André Lafon, Toponymie du Tarn-et-Garonne, Montauban, 2006, p. 95.
    21. Guy Astoul, Tarn-et-Garonne. L'album du bicentenaire, Toulouse, 2008, p. 155.
    22. Burgan, op. cit.
    23. Astoul, op.cit.. Plan Local d'Urbanisme de Cayriech.
    24. Loddo, op. cit. , p. 5 et 6. Fau, op. cit. , p. 6 et 7.
    25. Histoire des sites. Histoire des hommes, Rodez, 2003, p. 139
    26. Fau, op. cit. , p. 66. Astoul, op. cit., p. 150 et 155. Tarn-et-Garonne, histoire d'un département, Montauban, 2008, p. 16.
    27. Plan Local d'Urbanisme de Cayriech.
    28. Fau, op.cit., p. 77.
    29. Astoul, op. cit., p. 155.
    30. Bernard Burke, A genealogical and heraldic dictionary of the landed gentry, p. 839.
    31. Procès de 1664 entre le seigneur et les consuls
    32. Books.google.fr
    33. Id. Nobiliaire universel de France.
    34. Nobiliaire universel de France.
    35. Loddo, op. cit. , p. 138.
    36. Loddo, op. cit., p. 138.
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    65. Patrimoines.midipyrenees.fr.
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    69. 800 auteurs, dix siècles d'écriture en Tarn-et-Garonne, op. cit.
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