Cauterets

Cauterets [kotʁɛ] est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Cauterets (homonymie).

Cauterets

La mairie en 2014.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Jean-Pierre Florence
2020-2026
Code postal 65110
Code commune 65138
Démographie
Gentilé Cauterésiens
Population
municipale
893 hab. (2018 )
Densité 5,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 53′ 20″ nord, 0° 06′ 52″ ouest
Altitude Min. 503 m
Max. 3 298 m
Superficie 156,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cauterets
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Cauterets
Géolocalisation sur la carte : France
Cauterets
Géolocalisation sur la carte : France
Cauterets

    C’est à la fois une station thermale et une station de sports d'hiver.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Cauterets se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon)[1].

    Elle se situe à 41 km à vol d'oiseau de Tarbes[2], préfecture du département, et à 13 km d'Argelès-Gazost[3], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Viscos (6,1 km), Grust (6,6 km), Chèze (7,1 km), Sazos (7,2 km), Estaing (7,6 km), Saligos (7,6 km), Sassis (8,0 km), Soulom (8,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Cauterets fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays de Rivière de Saint-Savin, de part et d’autre du gave de Cauterets[5].

    Carte de la commune de Cauterets et des proches communes.

    Commune très étendue, Cauterets est limitrophe de l'Espagne (Aragon) au sud et de treize communes françaises.

    La vallée de Cauterets.

    Entourée de hautes montagnes des Pyrénées, la commune de Cauterets s’étale dans l’étroite vallée du gave de Cauterets, torrent de montagne prolongeant le gave de Jéret et le gave du Marcadau ainsi que leurs affluents, le gave de Lutour et le gave de Gaube. Le village donne accès à de nombreux sentiers de randonnées qui desservent des sites naturels touristiques, comme le Péguère, le lac de Gaube, le Petit Vignemale (3 032 m), le pont d'Espagne, village à flanc de montagnes traversé par une cascade ou encore le petit massif de la Fruitière.

    L’altitude minimale, 503 m, se situe au nord, là où le gave de Cauterets quitte le territoire communal et entre sur celui de Soulom. L’altitude maximale avec 3 298 m correspond au point culminant des Pyrénées françaises, le Vignemale, marquant la frontière avec l’Espagne.

    Climat

    Statistiques 1981-2010 et records Station CAUTERETS - CENTRE VILLE (65) Alt: 917m 42° 53′ 30″ N, 0° 06′ 54″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,3 −0,3 1,9 3,7 6,8 9,8 12 12,1 9,5 6,6 2,5 0,4 5,4
    Température moyenne (°C) 3,6 4,1 6,5 8,2 11,5 14,7 17 17 14,3 11,1 6,6 4,2 9,9
    Température maximale moyenne (°C) 7,6 8,4 11,1 12,6 16,3 19,6 21,9 21,9 19,1 15,6 10,7 8 14,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,5
    15.1960
    −18
    11.1956
    −14
    01.2005
    −7
    12.1958
    −3,5
    14.1995
    −1
    09.1965
    3
    03.1979
    3
    29.1986
    −1
    24.1979
    −4
    25.1964
    −9,5
    23.1988
    −15
    12.1967
    −18
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,5
    30.2002
    24
    28.1960
    26
    12.1957
    27
    30.2005
    30,5
    17.2006
    35
    25.2001
    36
    20.1989
    36,3
    18.2012
    32
    10.1962
    29,5
    02.2001
    23
    08.2015
    21
    10.1978
    36,3
    2012
    Précipitations (mm) 128 91,5 99,7 122,2 108,1 79,6 72,1 72,5 86,3 111,7 135,4 131,1 1 238,2
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 10,9 10 10,5 13,1 14,5 10,9 8,5 9,5 9,5 11,7 11,2 11,6 131,7
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 6,6 5,6 6 7,7 7,1 5,3 4,1 4,6 4,9 6,5 6,8 7,5 72,6
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 4,5 3 3,6 4,6 3,7 2,5 2,3 2,8 3,1 3,8 4,6 4,6 42,9
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 65138001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 2]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[10],[11],[12]. Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « retenue d'eau de Puydarrieux », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 268,10 ha[13] ;

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

    • « Péguère, Barbat, Cambalès », d'une superficie de 4 651 ha, abrite des ensembles de pins à crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget)[16] ;
    • le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros », d'une superficie de 3 703 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et substrats siliceux[17] ;
    • les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », d'une superficie de 482 ha, sont un site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des réseaux linéaires sélectionnés pour leurs capacités d'accueil du saumon Salmo salar[18] ;
    • « Gaube, Vignemale », d'une superficie de 7 378 ha, constitue un paysage glaciaire remarquable. Ce site forestier présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et sur granite, avec des ensembles de pins à crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget)[19].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Neuf ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[20] :

    • le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ha), couvrant 15 communes du département[21] ;
    • les « Gaves d'Arrens, d'Estaing et de Cauterets » (121 ha), couvrant 5 communes du département[22] ;
    • le « massif d'Ardiden au Gave de Gavarnie » (3 958 ha), couvrant 6 communes du département[23] ;
    • le « massif du Vignemale et vallées du Marcadau, de Gaube et de Lutour » (13 415 ha), couvrant 8 communes du département[24] ;
    • les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » (7 764 ha), couvrant 11 communes du département[25] ;
    • le « vallon de Cestrède » (2 292 ha), couvrant 4 communes du département[26] ;
    • les « vallons d’Ossoue et d’Aspé » (6 992 ha), couvrant 3 communes du département[27] ;
    • le « versant est du Viscos » (1 484 ha), couvrant 6 communes du département[28] ;
    • le « versant ouest du Viscos » (917 ha), couvrant 4 communes du département[29] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 5],[20] :

    • la « Haute vallée du Gave de Pau : vallées de Gèdre et Gavarnie » (24 593 ha), couvrant 8 communes du département[30] ;
    • le « val d'Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » (35 378 ha), couvrant 22 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées[31] ;
    • les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du département[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Cauterets est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[33],[34],[35]. La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (52,8 %), forêts (28,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,9 %), zones urbanisées (0,9 %), prairies (0,6 %), eaux continentales[Note 7] (0,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[39] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Dénominations historiques :

    • Caldarez, (v. 1060, cartulaire de Saint-Savin ; 1077-1078, ibid. ; v. 1094, ibid.) ;
    • vallem Caldarensem, latin (1083-1094, ibid. ; 1317, Meillon, cartulaire Saint-Savin) ;
    • in valle Caldarea, latin (1094-1118, ibid.) ;
    • de Cautereis, latin (1168, bulle d’Alexandre III) ;
    • Cautares, (1285, Montre Bigorre) ;
    • De Cauteresio, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
    • De Cautaresio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
    • Cauteres, (1429, censier de Bigorre) ;
    • Cauterez, (1614, Guillaume Mauran) ;
    • Cauterés, (1790, Département 1) ;
    • Cauterez, (1790, Département 2) ;

    Le -t final est infondé ; il n’est pas documenté avant le XIXe siècle.

    Étymologie : la signification ne pose pas de problème : du latin (villa / vallis) caldarensis = (villa ou vallée) où il y a des bains chauds, en gascon « los cautarers ».

    Nom occitan : Cautarés.

    Microtoponymie

    • L'Arraillère, ou La Raillère par mécoupure, du gascon Arralhère / Arralhèra 'éboulis'[40] (le radical est arr- 'pierre') ;
    • Bourdalats, du gascon bourdalà / bordalar ou bourdalat / bordalat 'hameau', 'lieu de bordes' ;
    • Catarrabes, du gascon catarrabe 'lieu abrupt'[40],[41] ;
    • Le Lis ou Lys, un hydronyme fréquent dans le Sud-Ouest.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    De nombreux vestiges préhistoriques et protohistoriques ont été trouvés dans les vallées au-dessus de Cauterets : onze cromlechs, quatre tumulus-cromlechs, six tumulus simples et cinq dolmens. Les cromlechs sont plutôt situés dans la vallée du Marcadau et quelques plats et pâturages[42].

    On a peu de traces de la période qui précède la conquête romaine. De l’époque gallo-romaine, on a retrouvé des vestiges d’utilisation thermale des eaux de Cauterets tels qu’une piscine. Sur le balcon de Saint-Savin, un castrum fut édifié ainsi que la villa Palatium Aemilianum. La villa Bencer était située sur l’emplacement actuel du bourg de Cauterets.

    Moyen Âge

    Au VIIIe ou au IXe siècle, un moine du nom de Sabinus serait venu vivre en ermite dans la vallée. Futur saint Savin, ses miracles et sa canonisation font affluer des pèlerins. Une abbaye est construite autour de son ermitage. Elle possède l’hôpital de Cauterès, nommé ainsi dans une bulle papale du XIIe siècle ainsi que des territoires donnés par divers seigneurs comme Charlemagne et le comte de Bigorre. L’abbaye fut pillée et détruite par les Normands.

    De 1059 à 1078, Bernard III, abbé de Saint-Savin, fait aménager une piscine dénommée « bain d’en-haut ». Des cabanes d’habitations se groupent autour de ce bassin. C’est le début du village de Cauterets (Caouteres).

    Au XIIe siècle, un conflit opposa les habitants du Lavedan et ceux de la vallée d'Aspe pour un vol de bestiaux ; la conséquence fut la mort de plusieurs Aspois. L’évêque de Comminges, Bertrand, excommunia les Bigourdans, qui se repentirent ensuite, et furent condamnés à payer à perpétuité et annuellement une amende le jour de la Saint-Michel dans l’église de Saint-Savin. Elle fut régulièrement payée jusqu’en 1789 : elle s’appelait le tribut des Médailles.

    Il existait alors trois bains autour des différentes sources d’eau chaude et on comptait vingt feux dans le village. Gaston Fébus vint soigner sa surdité à Cauterets en 1380.

    Temps modernes

    Le retour à des valeurs « antiques » au cours de la Renaissance favorise le retour aux bains et aux thermes. Les multiples visites de Marguerite de Navarre au cours de ce siècle vont donner à Cauterets sa véritable renommée.

    Au XVIe siècle, l’abbaye de Saint-Savin perd de son prestige et se délabre par manque d’entretien. Pendant les guerres de religion, le thermalisme s’arrête suite aux destructions et aux guerres contre l’Espagne.

    La construction de routes carrossables au XVIIIe siècle jusqu’à la Raillère aide au développement de la vallée ; la Raillère devient la source à la mode grâce à des éditions de livres sur les sources de Cauterets. À la fin du XVIIIe siècle, l’établissement thermal Bruzaud est construit.

    Période contemporaine

    Les thermes de Pauze en 2021.
    Les thermes de César en 2021.

    Le XIXe siècle ou l’âge d’or du thermalisme

    Les Thermes de César, le Grand hôtel d’Angleterre, le Grand hôtel Continental…, aux façades monumentales, sont autant de témoins d’un XIXe siècle, âge d’or du thermalisme. Parmi ses visiteurs fameux, George Sand s’y rend en 1825, Chateaubriand en 1829 et Victor Hugo en 1843. L’écrivain et poète allemand Heinrich Heine séjourne en cure à Cauterets durant l’été 1841; ce séjour pyrénéen lui inspire son épopée humoristique en vers „Atta Troll“. Mais les mondains ne sont pas les seuls à fréquenter Cauterets : Bernadette Soubirous, atteinte d’asthme, y est allée à plusieurs reprises en 1858 et 1859.

    La vogue du thermalisme au XIXe siècle fait venir de nombreuses personnalités dont des membres de la famille Bonaparte. Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, fille de l’impératrice Joséphine et épouse de Louis Bonaparte, roi de Hollande, séjourne à Cauterets du 18 juin au 10 août 1807. Le 25 juillet 1807, la Reine accompagnée des guides Clément, Lacrampe et Martin, fait la traversée Cauterets - Gavarnie par la Hourquette d'Ossoue[43]. En 1822, Vincent Chausenque, réalisa la première ascension de la pointe qui désormais porte son nom, à 3 205 mètres d’altitude. Le comte Henry Russell et d’autres célèbres alpinistes viennent réaliser de nombreuses ascensions dans la vallée. Du 8 au 22 mai 1858, Bernadette Soubirous, visionnaire de Lourdes, y est envoyée se reposer. Le 8 septembre 1859, Napoléon III et l’impératrice Eugénie visitent Cauterets.

    La Raillère est construite en pierre entre 1818 et 1828.

    Gravure d’A. M. Perrot, 1834.

    Les infrastructures de transport se développent fortement, notamment la ligne ferroviaire entre Lourdes et Pierrefitte qui ouvre en 1871, puis une ligne électrique Pierrefitte-Cauterets en 1899, et un tramway Cauterets - la Raillère mis en service le 2 août 1897.

    Le XXe siècle : vers une société de loisirs

    Au début du XXe siècle, Louis Falisse est l’un des pionniers du ski dans les Pyrénées. Avec Henri Sallenave et Louis Robach, il réalise les premières ascensions du Vignemale et de l’Aneto en ski. Le pic Falisse (2 765 m), proche de la Grande Fache lui rend hommage. Le club de ski de Cauterets est créé en 1907. En 1910, le championnat de France de ski est organisé aux Eaux-Bonnes et à Cauterets. En 1918, l’un des premiers gardiens du refuge Wallon était Pantet ; le pic R.-Pantet (2 867 m) porte son nom.

    En 1937, l’idée d’un téléphérique pour développer le ski est lancée mais remise à plus tard à cause de la Seconde Guerre mondiale.

    Dans les années 1950, lors de la construction de nombreux barrages hydroélectriques, Cauterets refusa l’implantation de plusieurs retenues au pont d’Espagne[44].

    Le 18 juin 2013, une inondation catastrophique a détruit plusieurs constructions du village. La route départementale 920, route d’accès à Cauterets depuis Pierrefitte-Nestalas, a été emportée par le gave. Les services du Conseil général des Hautes-Pyrénées ont fait réaliser en un temps record une nouvelle section de route de plusieurs centaines de mètres tracée à flanc de montagne, au moyen d’une succession de lacets spectaculaires qui permettent de contourner la zone effondrée.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Cauterets fait partie de la communauté de communes de la Vallée de Saint-Savin, créée en décembre 1997, qui réunit sept communes.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    avant 1981   Justin Longue    
             
    mars 2006
    (réélu en mars 2014)
    mars 2020 Michel Aubry[Note 8]    
    mars 2020 en cours Jean-Pierre Florence    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

    En 2018, la commune comptait 893 habitants[Note 9], en diminution de 10,88 % par rapport à 2013 (Hautes-Pyrénées : +0,14 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6596006727201 0019561 0541 2691 301
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3761 4571 6111 5551 7861 9891 9411 6851 594
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5471 4161 4241 3741 3001 5771 2531 0121 242
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 0341 1301 0651 1051 2011 3051 1071 118941
    2018 - - - - - - - -
    893--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Cauterets dispose de deux écoles, l'école élémentaire publique Alphonse Meillon et l'école maternelle publique de Cauterêts[49]. Ces écoles sont rattachées à l'académie de Toulouse ; leur zone de vacances est la zone C.

    La commune ne possède aucun collège, lycée, ou structure d'enseignement supérieur : les études se poursuivent souvent dans la commune voisine de Pierrefitte-Nestalas.

    Sports

    Le fronton en 2021.

    De par sa proximité avec certains grands cols pyrénéens (cols d’Aspin, d’Aubisque, du Soulor, et du Tourmalet), Cauterets est au départ ou à l’arrivée d’une étape du Tour de France en 1953 (10e étape Pau-Cauterets et 11e étape Cauterets-Luchon), 1989 (9e étape Pau-Cauterets (le Cambasque) et 10e étape Cauterets-Luchon-Superbagnères), 1995 (15e étape Saint-Girons-Cauterets (crêtes du Lys)) et 2015 (11e étape Pau-Cauterets (vallée de Saint-Savin))[50].

    Arrivées du Tour de France

    Arrivées du Tour d'Espagne

    Cultes

    Une église catholique est présente sur la commune, l'église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption[54]. Un temple protestant est également présent, inauguré en 1991[55].

    Économie

    Agriculture

    L'agriculture occupe de nos jours une place plus réservée parmi les activités professionnelles de Cauterets. Elle s'effectue aux périphéries de la ville, sur les flancs des montagnes, dans quartiers comme celui de Cancéru. Sa visée est principalement la production de foin, pour nourrir les bêtes pendant l'hiver, notamment les moutons et les vaches. Les travailleurs de la terre sont donc souvent des éleveurs ; toutefois, ils se revendiquent plus comme paysans et bergers, que comme éleveurs ou agriculteurs. En effet, leur mode de travail n'est pas industriel, n'a pas pour but unique la quantité et le rendement. La préservation de ces modes de travail de la terre est facilitée par le relief, qui impose aux parcelles une petite taille, empêche l'utilisation de tracteurs trop gros ; mais également permise par la tradition perpétuée par les travailleurs, dans la plupart des cas des hommes du pays[56].

    Spécialités

    Confiserie arrivée au XVIe siècle en Europe, le berlingot fait son apparition au XIXe siècle dans les communes thermales des Pyrénées, dont Cauterets, selon les préconisations de certains médecins, pour atténuer le goût soufré de l’eau[57]. De la dizaine de fabriques de berlingots existant au début du XXe siècle à Cauterets, il en reste quatre commerces en 2014, dont trois spécialisés dans ce produit[57].

    Thermalisme

    Thermes de César.
    Le lavoir rue de Pauze en 2021.

    Cauterets est une ville thermale ayant des indications en ORL et rhumatologie. Les eaux de ses onze sources sont exploitées dans deux établissements qui accueillent les curistes : les Thermes de César dans le village de Cauterets même, et les Thermes des Griffons au hameau de la Raillère. Les sources restent encore aujourd’hui la propriété d’un syndicat des communes limitrophes.

    Sports d’hiver

    Station de télécabines.
    Tapis roulant Funbelt pour skieurs.

    Cauterets est une station de sports d’hiver où l’on peut pratiquer le ski alpin et le ski de fond sur le domaine du cirque du Lys et sur celui du pont d'Espagne. Ainsi, le domaine du cirque du Lys compte deux pistes vertes pour les débutants, six pistes bleues pour le niveau dit moyen, six pistes rouges pour le niveau dit difficile et deux pistes noires de niveau très difficile.

    L’Association européenne d'athlétisme y a organisé le 8 juillet 2007 les championnats européens de course en montagne (European Mountain Running Championships).

    En février 2013, Cauterets a connu un enneigement record[58], faisant d’elle la station la plus enneigée du monde devant Mammoth Mountain[59] avec 5,5 mètres dans la station.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine architectural

    • À l’emplacement de l’ancienne église démolie en 1884 fut érigée l’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cauterets, inaugurée en 1886[60]. En 1995, l’Association des Amis de l’Orgue a fait l’acquisition d’une œuvre de Pierre Baldi : « Le Chemin de croix », 1er prix mondial de peinture sacrée en 1996, qui trône aujourd’hui dans l’église.
    • Chapelle du Marcadau de Cauteret.
    • Temple protestant.
    • Inaugurée en 1901, l’ancienne gare ferroviaire de Cauterets a été inscrite au titre des monuments historiques en 1981 pour ses façades et toitures[61]. Il s’agit d’une construction originale que certains apparenteront aux chalets de montagne alors que d’autres voudront y voir un décor de western. La ligne ferroviaire Pierrefitte-Cauterets ayant été abandonnée en 1949, elle a été transformée en une voie verte de trente kilomètres. La gare est elle-même aujourd’hui le lieu de spectacles et autres manifestations mais, seuls les bus l’abordent désormais. En effet, elle reste tout de même une gare routière.
    • L’ancienne gare du téléphérique a été édifiée par les équipes de Gustave Eiffel.
    • Les Thermes de César, rénovés en 1999, ont été édifiés en 1844.
    • L’ensemble constitué de la rue Richelieu poursuivie par la rue de la Raillère se présente comme l’axe historique du village. Situé sur la rive droite du gave, des hôtels et des résidences emblématiques de Cauterets s’y trouvent.
    • Chalet Galitzine, datant de 1840.
    • Le boulevard Latapie-Flurin présente plusieurs immeubles remarquables de la fin du XIXe siècle, l’hôtel d’Angleterre, l’hôtel Continental et le Casino Club[62]. L’hôtel Continental, devenu l’immeuble Continental Résidence et le Casino Club, devenu résidence le Lys offrent des façades ornées de nombreuses sculptures. L’immeuble Continental Résidence est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1984 pour sa façade principale[63].

    Patrimoine environnemental

    Commune pyrénéenne très étendue, Cauterets offre de nombreux sites naturels au contact du Parc national des Pyrénées : le pont d'Espagne, le lac de Gaube ou les cascades qui agrémentent le gave de Jéret ou le gave de Lutour.

    Depuis le village de Cauterets, la télécabine du Lys puis le télésiège du Grand Barbat permettent d’accéder au cirque du Lys.

    Personnalités liées à la commune

    Renélys (1913-1991), célèbre illusionniste, citoyen d'honneur de Cauterets.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D’azur à la montagne d’argent, sur une plaine de sinople, sommée d’un choucas essorant de sable* accosté de deux chaudrons de gueules*[67].
    Commentaires : * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable et gueules sur azur, deux interdits en héraldique).

    La montagne rappelle la situation géographique de la commune sommée du légendaire choucas de Lavedan.

    Les chaudrons sont remplis d’eau froide (torrent glacé) et d’eau chaude (source sulfureuse à 55 °C) et rappellent l’origine du nom de la ville ; Cauterets = chaud et froid.

    Cauterets dans la littérature

    • Cauterets constitue le cadre de L’Héptaméron, recueil de nouvelles inachevé écrit par Marguerite de Navarre. La crue des eaux retient à Cauterets, où ils étaient en cure, dix dames et gentilshommes qui décident de se divertir en racontant chacun une histoire par jour.
    • C'est à Cauterets qu'Alfred Tennyson a l'idée de plusieurs poèmes, en particulier Les Mangeurs de Lotus, lors d'un voyage en compagnie de son ami Arthur Hallam pendant l'été de 1830.
    • Cauterets est le théâtre d'action dans le poème animalier Atta Troll du poète allemand Heinrich Heine, qui vécut en exil en France à partir de 1831.

    Notes et références

    1. « Métadonnées de la commune de Cauterets », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Cauterets et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Cauterets et Argelès-Gazost », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Cauterets », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le ).
    8. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    9. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    10. « Parc national des Pyrénées - la faune », sur www.pyrenees-parcnational.fr (consulté le )
    11. « Parc national des Pyrénées - le territoire », sur le site du parc national des Pyrénées (consulté le )
    12. « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    13. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cauterets », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « site Natura 2000 FR7300924 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « site Natura 2000 FR7300923 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « site Natura 2000 FR7300922 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « site Natura 2000 FR7300925 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « Liste des ZNIEFF de la commune de Cauterets », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « ZNIEFF les « Gaves d'Arrens, d'Estaing et de Cauterets » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « ZNIEFF le « massif de l'Ardiden au Gave de Gavarnie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « ZNIEFF le « massif du Vignemale et vallées du Marcadau, Gaube et Lutour » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « ZNIEFF les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « ZNIEFF le « vallon de Cestrède » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « ZNIEFF les « vallons d'Ossoue et Aspé » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « ZNIEFF le « versant est du Viscos » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « ZNIEFF le « versant ouest du Viscos » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF la « Haute vallée du Gave de Pau : vallées de Gèdre et Gavarnie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « ZNIEFF le « val d´Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « ZNIEFF les « vallées de Barèges et de Luz » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    35. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    37. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    39. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, notice BnF no FRBNF37213307)..
    40. Simin Palay, Escole Gastoû Febus, Dictionnaire du gascon et du béarnais modernes, Paris, CNRS, , 3e éd. (1re éd. 1932-1934), 1053 p. (ISBN 2-222-01608-8)..
    41. Gerhard Rohlfs, Le Gascon : Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer ; Marrimpouey Jeune, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie », , 2e éd. (1re éd. 1935), 252 p. (ISBN 9783484520257 et 3484520256, OCLC 3345494, lire en ligne), n° 66..
    42. René Flurin, Histoire de Cauterets : des origines à nos jours, « La vallée de Cauterets dans la Préhistoire », éditions Créer, 2006 (ISBN 978-2848190730), page 15.
    43. http://vppyr.free.fr/pages_transversales/voies_lavedan/lavedan_pat03_cauterets.php.
    44. http://www.tourisme-midi-pyrenees.com/cauterets-pont-d-espagne-grand-site-de-midi-pyrenees/cauterets/tabid/2271/offreid/849b564d-4d8b-4cad-a8ed-dde56e57691e/detail.aspx.
    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    49. « École élémentaire publique Alphonse Meillon, la Mairie de Cauterets, sa commune et son village », sur www.annuaire-mairie.fr (consulté le ).
    50. Cauterets dans le Tour de France sur le site le dico du tour, consulté le 15 juillet 2015.
    51. L’historique du Tour 1995.
    52. L’historique du Tour 1989.
    53. L’historique du Tour 1953.
    54. « ÉGLISE NOTRE DAME - Cauterets » (consulté le ).
    55. « Cauterets : le temple protestant », sur huguenotsinfo.free.fr (consulté le ).
    56. La Balaguère, « L’agriculture dans le Val d’Azun | Etonnantes Pyrénées » (consulté le ).
    57. Laurence Fleury, Le berlingot des Pyrénées, Le Mag no 136, supplément à Sud Ouest du 8 novembre 2014, p. 34-35.
    58. « lci.tf1.fr/france/pyrenees-rec… »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    59. « Météo : record du monde d'enneigement à Cauterets ! », sur larepubliquedespyrenees.fr, La République des Pyrénées, (consulté le ).
    60. Sur place, panneau d’information Place Pierre Jarré - Le Turoun, vu le 22 mai 2012.
    61. « Gare (ancienne) », notice no PA00095365, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 août 2012.
    62. Au nord du boulevard, panneau d’information Boulevard Latapie-Flurin, vu le 22 mai 2012.
    63. « immeuble Continental Résidence », notice no PA00095367, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 28 août 2012.
    64. Mary Jane Phillips-Matz, Giuseppe Verdi, Fayard, 1996, p. 606.
    65. Renélys (1913-1991)
    66. Site lieux.loucrup65.fr, page "L’île Sarah-Bernhardt à Cauterets", consulté en juillet 2021.
    67. Armorial de France.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Élu en mars 2006 lors d’élections partielles à la suite de la démission d’une partie du précédent conseil municipal.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Louis Vallas, Cauterets, Mille ans d’histoire et d’idylles, éd. Couloir de Gaube, 1982.
    • René Flurin, Histoire de Cauterets, des origines à nos jours, éd. Créer, 1999.
    • René Flurin, Cauterets thermal au fil de l’histoire, éd. Monhélios, 2010.

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail des Pyrénées
    • Portail des Hautes-Pyrénées
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.