Cathédrale de Winchester

La cathédrale de Winchester située à Winchester dans le Hampshire est une cathédrale anglaise. La longueur de sa nef en fait la plus grande cathédrale gothique européenne[1]. Elle est dédiée à la Sainte-Trinité, aux apôtres Pierre et Paul et à l'évêque de Winchester, Swithun. Elle est le siège du diocèse de Winchester. Construite en style roman après la Conquête normande de l'Angleterre, elle a subi de nombreuses modifications en style gothique primitif, gothique décoré et gothique perpendiculaire. Important centre d'enluminures, son scriptorium a produit la Bible de Winchester, c'est aussi le lieu de sépulture de plusieurs rois et de l'écrivaine Jane Austen.

Cathédrale de Winchester
Présentation
Nom local Winchester cathedral
Culte Église d'Angleterre
Type Cathédrale
Rattachement Diocèse de Winchester
Province de Cantorbéry
Début de la construction 1079
Fin des travaux XVIe siècle
Style dominant Normand, Gothique
Site web http://www.winchester-cathedral.org.uk
Géographie
Pays Angleterre
Comté Hampshire
Ville Winchester
Coordonnées 51° 03′ 38″ nord, 1° 18′ 47″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Hampshire
Géolocalisation sur la carte : Angleterre

Le site

La ville de Winchester est une des premières capitales de type moderne dans l'Europe latine : ville de couronnement et de sépulture des rois de Wessex d'abord, de l'Angleterre unifiée ensuite et siège de tous les outils de gouvernement qui seront déplacés vers Londres par Guillaume le Conquérant et ses successeurs. Elle est le lieu d'un pèlerinage important depuis 971 avec sa cathédrale Old Minster et les reliques de Swithun, évêque de la ville au milieu du IXe siècle. Au nord de cette église existe un monastère créé en 903 et un autre monastère de femmes sans équivalent en Angleterre vers l'an mil[2]

Old Minster

La première cathédrale est fondée en 642 sur un terrain adjacent immédiatement au nord du site actuel. Ce bâtiment initial est connu sous le nom d'Old Minster, minster étant le titre honorifique accordé à plusieurs cathédrales anglaises. Swithun est inhumé, dans un premier temps, près de la Old Minster avant que ses restes ne soient transférés dans la nouvelle cathédrale d'architecture normande. Les reliquaires contiendraient les restes des rois anglo-saxons tels Eadwig et son épouse, la reine Ælfgifu, d'abord inhumés dans la Old Minster avant d'être réinhumés dans l'édifice actuel. Old Minster est détruit en 1093.

La cathédrale normande

Transept roman, croisillon sud
Transept roman avec tribune et coursive

Avant la conquête normande de l'Angleterre en 1066, dans le litige entre le roi Harold et Guillaume le Conquérant, le pape donne raison à Guillaume car il s'engage à réformer l'Église d'Angleterre[3]. Après 1066, la reconstruction complète des cathédrales saxonnes d'Angleterre par les Normands représente le plus important programme de constructions ecclésiastiques de l'Europe médiévale et les plus grandes structures érigées dans l'Europe chrétienne depuis la fin de l'Empire romain. Toutes les cathédrales médiévales d'Angleterre à l'exception de Salisbury, Lichfied et Wells ont des traces d'architecture normande. Les cathédrales de Peterborough, Durham et Norwich sont presque entièrement normandes et dans les autres, il reste des parties importantes dont les transepts et la crypte de la cathédrale de Winchester[4]. Guillaume le Conquérant nomme Lanfranc abbé de l'abbaye Saint-Étienne de Caen, archevêque de Cantorbéry en 1070 pour restructurer l'Église d'Angleterre. Pendant les absences du roi, Lanfranc et Odon de Bayeux dominent le conseil qui administre le royaume[3].

Guillaume le Conquérant porte symboliquement la couronne à Old Minster en 1070 se considérant comme héritier des rois d'Angleterre ce qui explique l'œuvre colossale de la cathédrale de Winchester élevée à partir de 1079 par le Normand Vauquelin de Winchester, chapelain royal et évêque de Winchester de 1070 à 1098. Avec ses 169 m de longueur elle est bien plus grande que toutes les églises de Normandie et d'Angleterre. Les travaux commencent par l'est avec la crypte et le chevet. Des fouilles montrent que l'église primitive comporte un massif Ouest de plus de 12 m de largeur. Ce massif compris, cette cathédrale est une des plus importantes de son époque avec Saint-Pierre de Rome et Cluny III. Les bâtiments monastiques l'entourent encore en partie, cloître au sud, salle capitulaire, Wolvesey Castle (en), la résidence épiscopale est commencée vers 1110 par Guillaume Giffard. À l'ouest s'élevait un château fort construit en 1066 par Guillaume le Conquérant. La cathédrale est dédicacée le en présence de presque tous les évêques et abbés d'Angleterre, les moines sont transférés de la cathédrale saxonne, la Old Minster, à la toute nouvelle construction, avec une grande réjouissance et un grand honneur dit-on[Qui ?]. La tour s'effondre en 1109 sur la tombe de Guillaume le Roux puis est reconstruite avec un renforcement des structures. Cette splendeur marque un temps d'arrêt sous le règne d'Étienne (1135-1154) avec le palais royal qui brûle en 1141 pendant la guerre civile anglaise. La ville commence à décliner vers 1110, la cathédrale romane est terminée et, sous l'épiscopat d'Henri de Blois (1129-1171) frère du roi Étienne, la résidence épiscopale Wolvesey Castle (en) est achevée[2],[5].

De l'église romane commencée en 1079 et consacrée en 1093, il reste seulement la crypte et le transept. La crypte avec un plan à déambulatoire reproduisant jadis l'ancien chœur roman est fréquent en Angleterre pendant la période romane mais extrêmement rare dans l'école normande d'où procède cependant l'architecture religieuse dite normande en Angleterre. Le transept construit en deux campagnes avant la tour avec ses trois étages, baies en plein-cintre, coursive au niveau des fenêtres hautes et voûtes d'arêtes reproduit fidèlement celui de l'abbatiale Saint-Étienne de Caen. L'extrémité des croisillons est occultée par une tribune comme à Saint-Étienne de Caen, l'abbaye de Cerisy-la-Forêt, l'abbaye Saint-Georges de Boscherville et la cathédrale de Lincoln dans son état primitif. C'est une disposition absolument usuelle à l'École romane normande[6]. Il semble que le presbytery normand soit terminé à l'est par une abside ronde[5].

Plans des phases de construction et de la crypte

L'architecture de la cathédrale de Winchester n'est donc pas purement normande même si son ampleur, les techniques et les détails sont inspirés du duché, le plan de la crypte donc du chœur montrent que dès 1080, les maîtres d'œuvre anglais s'émancipent des modèles normands.

Cette influence des pays du nord-est de la France et de la Belgique est liée aux hommes de ces régions qui ont largement contribué à la conquête et à l'encadrement du clergé anglais. Elle représente sans doute aussi une concession de l'évêque aux coutumes liturgiques locales suivies dans les monastères voisins.

Cette cathédrale de Winchester est le manifeste de la défiance des conquérants normands sur le site même où siégeait la monarchie dont Guillaume se proclamait l'héritier[2].

Les travaux de l'évêque Godfrey de Luci

Godfrey de Luci (en), évêque de 1189 à 1204, prolonge le chœur par un arrière-chœur en style gothique primitif. Il se compose de trois nefs séparées les unes des autres par trois arcs de chaque côté. La nef centrale est un peu plus large que les nefs latérales. Chaque nef se termine à l'est par une chapelle mais la partie est actuelle de la chapelle axiale de la Vierge est l'œuvre de Hunton Avant à la fin du XVe siècle[5].

Les fonts baptismaux

Les fonts baptismaux du milieu du XIIe siècle consistent en un bloc carré de calcaire bleu-noir extrait aux environs de Tournay en Belgique. Il est supporté par des colonnes de la même pierre et richement décoré sur ses quatre faces avec des scènes de la vie légendaire de saint Nicolas à côté d'images symboliques : saint Nicolas apparaissant en songe à l'Empereur Constantin - saint Nicolas apaisant une tempête - Un enfant ressuscité rendu à ses parents - saint Nicolas dotant trois jeunes filles pour les sauver du déshonneur - saint Nicolas ressuscitant trois écoliers assassinés par un aubergiste - Des animaux apocalyptiques vaincus par des guerriers armés[7].

Les manuscrits et enluminures

Avant 1066, la majorité des moines et des clercs anglais ont une médiocre connaissance du latin et utilisent des livres en langue vernaculaire. Pour que les copistes anglais puissent copier les textes essentiels, il faut les importer du continent[8]. Lanfranc, archevêque de Cantorbéry, et Herbert, évêque de Norwich, demandent des livres et des copistes aux abbayes normandes, l'évêque de Durham amène des copistes du Bec qui dominent la production jusqu'au début du XIIe siècle. Aux XIe et XIIe siècles, la Normandie exporte vers l'Angleterre 32 ouvrages[9]. Dans le demi-siècle qui suit la conquête, l'Angleterre et la Normandie forment une ère culturelle commune[10].

La grande période créatrice des XIe siècle et XIIe siècle a son apogée dans les scriptoria monastiques aux environs de 1100. Cette floraison exceptionnelle doit être mise en parallèle avec l'apogée romane de l'architecture. Elle est le fruit d'un jeu complexe d'influences des écoles carolingiennes et anglo-saxonnes. Les conquêtes normandes de l'Angleterre et de l'Italie du Sud au XIe siècle ont élargi le champ des relations artistiques et intensifié les courants d'échanges. Dès le début du XIe siècle, le renouveau monastique de Normandie et le développement des scriptoria de l'abbaye du Mont-Saint-Michel et de l'abbaye de Fécamp bénéficient de l'influence de l'enluminure anglo-saxonne et il se crée en Normandie un style marqué par la conjonction de traditions carolingiennes et d'apports d'Angleterre[11].

La conquête normande de l'Angleterre amène une rupture toute relative dans les arts du livre dans les îles Britanniques. Plusieurs manuscrits venus de Normandie traversent la Manche, comme la bible de Guillaume de Saint-Calais mais leur influence reste limitée au domaine des lettrines ornées. Les scriptoria anciens continuent à produire en continuant le style anglo-saxon d'avant la conquête[12].

Bible de Winchester

La cathédrale de Winchester est un lieu majeur de l'enluminure romane en Angleterre où est produit le plus célèbre manuscrit, la bible du même nom (Bibliothèque capitulaire de Winchester), entamée vers 1150 et poursuivie jusque 1180 et finalement laissée inachevée. Deux campagnes de décorations se sont succédé, la première inspirée de Maître Hugo et de l'abbaye de Saint-Alban (Herefordshire) où il faut attendre les années 1120 pour que le style italo-byzantin y soit adopté localement mais avec une adaptation dans les traits des personnages notamment : les traits sont émaciés, les yeux agrandis et les plis des vêtements emboités. Puis il se met en place ce style de manière la plus achevée. Vers 1120-1130, y est exécuté le célèbre psautier de Saint-Alban dont les miniatures en pleine page sont inspirées de modèles à la fois anglo-saxons, byzantins et ottoniens. Les motifs des encadrements, les couleurs de fond et les modelés des personnages obtenus à partir de rehauts de blanc sont directement issus du style italo-byzantin. Ce style original que développe le Maître du psautier de Saint-Alban, qui s'est sans doute déplacé dans d'autres scriptoria, influence durablement les autres artistes d'Angleterre à cette époque[12].

Les peintures murales

Les fresques sont situées à l'intérieur du transept, entre les deux piliers côté Nord de la croisée. Élevée au XIIe siècle elle a été voutée d'ogives au siècle suivant. Sous la peinture du XIIIe siècle, on a découvert dans les années 1960 des fresques peintes vers 1175-1185[13].

1204: Fin de l'époque anglo-normande, intégration de la Normandie dans le Royaume de France

La cathédrale anglaise

Les transformations multiples de la cathédrale primitive normande se sont poursuivies dans la cathédrale pendant les siècles suivants dans les styles gothiques décoré et perpendiculaire.

La nef

La nef en gothique perpendiculaire

La nef représente un des plus curieux cas de transformation d'un bâtiment normand en un modèle complet et parfait du XIVe siècle et du XVe siècle dans le style gothique perpendiculaire. Ces travaux sont contemporains de ceux de la cathédrale de Canterbury où on a fait le choix de démolir les structures existantes.

Les travaux sont commencés par l'évêque Edington (1345-1366) qui souhaite que ses biens soient dépensés pour l'achèvement de la nef tombant en ruine. Il a débuté par l'extrémité ouest de la façade, deux fenêtres et deux arcs sur la paroi extérieure du côté nord et une fenêtre sur celle du côté sud. La grande fenêtre de l'ouest avec les porches ouest peuvent être attribués à Edington et sont totalement différents des travaux suivants.

Guillaume De Wykehan, évêque en 1367 se met immédiatement à la réparation de tous les bâtiments épiscopaux et achète des carrières de pierre. Le côté sud de la nef est presque terminé et le bas-côté nord commencé. Dans le côté sud, les structures normandes sont plus conservées que dans celles du côté nord.

La voûte de la nef est datée par des marques du Cardinal de Beaufort et de son père et celles de l'évêque Waynflete successeur immédiat de Wykehan.

Le chœur

Les nefs latérales du chœur sont l'œuvre incontestable de l'évêque Fox (1501-1529) et les piles en gothique décoré sont de 1320. Les murs extérieurs des collatéraux du chœur sont le plus richement décorés de moulures et de panneaux et de nobles fenêtres dans le meilleur gothique perpendiculaire. Une partie du travail est du début de la période de l'évêque Edingdon (1345-1366).

La chapelle de la Vierge

On y trouve un mélange de styles: les murs nord et sud à l'ouest conservent la riche arcade en gothique primitif de l'évêque De Lucy et à l'est de grandes fenêtres en gothique perpendiculaire. La voûte est complexe avec un beau travail de liernes. La partie ouest de la chapelle a des panneaux richement sculptés et la partie inférieure des murs est peinte. Elle est datée par les marques de l'évêque Hunton Avant (1470-1498), puis l'évêque Silkstede mort en 1524.

La chapelle sud

La chapelle sud est aménagée comme une fondation par Monseigneur Langton mort en 1500. Les boiseries sont très belles et riches. La voûte est encore plus élaborée que celle de la chapelle de la Vierge[5].

La dissolution des monastères

En 1539, pendant la dissolution des monastères, le roi Henri VIII s'empare du contrôle de l'Église catholique d'Angleterre et se déclare à la tête de l'Église d'Angleterre, l'ordre de Saint-Benoît et le prieuré de saint Swithun sont dissous. Le cloître et la salle capitulaire sont démolis, mais la cathédrale continue d'exister.

Travaux de restauration

Les contreforts du XXe siècle.

Un travail de restauration est entrepris par T.G. Jackson durant les années 1905 à 1912, la cathédrale menaçant de totalement s'effondrer. Les fondations des murs est et sud étant inondées, elles sont renforcées par un plongeur, William Walker, qui remplit les fondations avec plus de 25 000 sacs de bloc de béton et 900 000 briques. Il travaille 6 heures par jour de 1906 à 1912 dans le noir total à 6 mètres de profondeur, si bien qu'on lui attribue le fait d'avoir sauvé la cathédrale de son effondrement. Pour son travail, il est nommé membre de l'Ordre royal de Victoria.

Événements

Mémorial de Jane Austen.

Des événements importants se sont déroulés dans la cathédrale de Winchester :

De nos jours, la cathédrale attire beaucoup de touristes en raison de son association avec Jane Austen, morte dans la ville et inhumée dans l'allée nord de la nef. La plaque commémorative originale du XIXe siècle faisait un tiède éloge de sa capacité d'écriture. Beaucoup plus tard, une plaque plus élogieuse fut placée sur un mur voisin.

Une autre raison de la popularité de la cathédrale est qu'elle fut un lieu de travaux de recherche d'Anthony Trollope, par exemple, pour ses romans sur la vie d'Église au XIXe siècle connue comme les Chroniques de Barsetshire.

En 2005, le bâtiment a aussi servi de lieu de tournage au film Da Vinci Code, le transept nord a été employé pour représenter le Vatican. Après ce tournage, la cathédrale a accueilli des débats et des expositions afin de discréditer le livre.

En outre, la cathédrale de Winchester est probablement la seule cathédrale avoir eu des chansons populaires écrites à son sujet. Winchester Cathedral fut un tube du groupe The New Vaudeville Band qui a atteint le Top 10 au Royaume-Uni et la première position aux États-Unis en 1966. La cathédrale fut également le sujet d'une chanson de Crosby, Stills & Nash, Cathedral, extrait de leur album CSN sorti en 1977. Plus récemment, le groupe de Liverpool, Clinic, a sorti un album intitulé Winchester Cathedral en 2004.

Dans le transept sud, il y a une « chapelle des pêcheurs » où est inhumé Izaac Walton. Walton, mort en 1683, était l'auteur du Parfait Pêcheur à la ligne et un ami de John Donne. Dans le chœur se trouve la cloche du HMS Iron Duke qui était le navire de l'amiral John Jellicoe à la bataille du Jutland en 1916.

La « chapelle Épiphanie » possède une série de vitraux de style préraphaélite, conçus par Edouard Coley Burne-Jones et réalisés dans les ateliers de William Morris. La décoration de feuillage au-dessus et au-dessous de chaque panneau est sans aucun doute de William Morris et au moins un des personnages a une ressemblance saisissante avec son épouse Jane, qui a fréquemment posé pour Dante Gabriel Rossetti et d'autres membres de la confrérie préraphaélite.

La crypte, souvent inondée, contient une statue réalisée par Antony Gormley, nommée Sound II, installé en 1986, et un tombeau actuel de saint Swithun.

L'orgue sous la tour.

Une série de neuf icônes a été installée entre 1992 et 1996 sur l'arrière-chœur qui, pendant un temps, a protégé les reliques de saint Swithun détruites en 1538 par Henri VIII. Cette iconostase venant de la tradition orthodoxe russe a été créée par Sergei Fedorov (parfois écrit Fyodorov) et a été consacrée en 1997. Les icônes sont composées des personnages religieux locaux saint Swithun et saint Birinus. En dessous de cet arrière-chœur se trouve le trou sacré utilisé une fois par des pèlerins pour se faufiler et se trouver près du sanctuaire curatif de saint Swithun. Le 'lien extérieur' au-dessous relie aux images de chaque icône et à l'arrière-chœur.

La cathédrale possède également le seul clocher diatonique de 14 cloches dans le monde, avec une ténor (la cloche la plus lourde) pesant approximativement 1,83 tonne.

Chœurs

De la chorale dans la cathédrale, en regardant vers l'ouest.

La cathédrale de Winchester abrite une chorale professionnelle internationalement reconnue, elle intègre 18 choristes masculins et 12 chantres. La chorale se produit dans la cathédrale lors de huit offices chaque semaine, elle fait aussi régulièrement des enregistrements studio, des émissions de radio et de TV, des concerts et des tournées internationales. La chorale est actuellement dirigée par Andrew Lumsden.

La chorale féminine de la cathédrale a été créée en 1998 et effectue une prestation chaque semaine aux côtés des chantres.

Orgue et organistes

La cathédrale a probablement été la première église à posséder un orgue de taille raisonnable, les premiers écrits y faisant référence datent de 993/994, ils évoquent la vie de saint Swithun, qui décrit l'orgue imposant sur 2 étages.

L'orgue est situé sur la partie nord du chœur.

Voir aussi

Bibliographie

  • Sir Francis Fox, The restoration of Winchester cathedral (1905-july 1912), dans Sixty-Three Years of Engineering Scientific and Social Work, p. 124-145, John Murray, Londres, 1924 (lire en ligne)
  • Victor Ruprich-Robert, L’Architecture normande aux XIe et XIIe siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Imprimeries réunies, 1889, tome:2, planches: LVII, LIX, CLXVI, CLXIX, CLXXII.
  • (en) John Milner, Milner's historical account of Winchester cathedral
  • (en) Robert Willis, The architectural history of Winchester Cathedral, Longman, London,
  • (en) John Britton, The history and antiquities of the see and cathedral of Winchester, Longman, London,
  • (en) Philippe W. Sergeant, The cathedral Church of Winchester, George Bell and sons, London, (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Alec Clifton-Taylor, The Cathedrals of England (Thames & Hudson, 1969)
  2. Lucien Musset, Angleterre romane, t. 1, Zodiaque, coll. « La nuit des temps », (ISBN 978-2-7369-0032-8)
  3. André Maurois, L'histoire d'Angleterre, Fayard, .
  4. (en) Alec Clifton, The cathedrals of England, Thames and Hudson, .
  5. (en) Robert Willis, The architectural history of Winchester Cathedral, Longman, London,
  6. Jean Valléry-Radot et Gordon Hume, « Cathedrals, abbeys and famous churches », Bibliothèque de l'École des Chartes, vol. 87, no 1, , p. 387.
  7. (en) John Milner, Milner's historical account of Winchester cathedral, p. 126.
  8. Pierre Bouet et Teresa Webber, Manuscrits et enluminures dans le monde normand : Les manuscrits de Christ Church de Canterbury et de Salesbury au XIe siècle, Caen, Presses universitaires de Caen, , 231 p. (ISBN 2-84133-257-8), p. 95
  9. Pierre Bouet et Michael Gullik, Manuscrits et enluminures dans le monde normand : Échanges culturels dans le monde normand XI-XII, Caen, Presses universitaires de Caen, , 231 p. (ISBN 2-84133-257-8), p. 83
  10. Pierre Bouet et Robert Gameson, Manuscrits et enluminures dans le monde normand : Manuscrits normands à Exeter aux XI-XII, Caen, Presses universitaires de Caen, , 231 p. (ISBN 2-84133-257-8), p. 107
  11. Pierre Bouet, Manuscrits et enluminures dans le monde normand : Avant-propos, Caen, Presses universitaires de Caen, , 231 p. (ISBN 2-84133-257-8), p. 7
  12. François Avril, Le Monde roman : Les Royaumes d'Occident, Gallimard, .
  13. Anne Prache, Cathédrales d'Europe, Citadelles et Mazenod, .
  14. Dictionary of organs and organists. Première Edition. 1912. p.340
  15. Who's who in Music. Fourth Edition. 1962. p.204
  16. (en) « Clement McWilliam », The Independent, (lire en ligne, consulté le ).
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