Céline Chaumont

Marie Célina Chaumont, née le à Loué et morte le , rue Fromentin à Paris 9e[1], est une comédienne et artiste lyrique française.

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Biographie

Céline Chaumont est la fille de Pierre Louis Chaumont, tailleur[2] et de Sophie Laroche[1].

Encore enfant, elle débute, en 1862, au théâtre Déjazet où elle reçoit les conseils de Virginie Déjazet, elle joue dans le Mariage enfantin, d'Eugène Scribe et tourne pendant 2 mois à travers le pays. Elle passe au théâtre des Folies-Marignv, où elle joue L'Alphabet de l'amour[3],[4].

En 1864, Alexandre Dumas l'a fait engager au théâtre du Gymnase pour jouer le rôle de Balbine de L'Ami des femmes[5]. Après trois ou quatre mots dans Montjoie, Montigny décide son entrée officielle dans le Père de la débutante, le soir où Sarah Bernardt débute également. Puis dans les Oiseaux en cage, le Passé de M. Jouanne, Mesdames Montanbrèche, Nos grandes Demoiselles, le Talion, et l'Ami des femmes[3]; Elle joue ensuite, Les Vieux garçons de Victorien Sardou, Fanny Lear, Don Quichotte[6].

Après huit années au Gymnase, Céline Chaumont passe aux Bouffes-Parisiens où elle obtient du succès dans Les Baisers d'alentour[2].

En 1868, elle se marie ave l'ex-artiste du Gymnase et compositeur Georges Lefort (†1872)[2],[7] qui a composé pour elle plusieurs chansonnettes, auxquelles elle a donné une seconde vie.

En 1872; elle est engagée au théâtre des variétés, où elle créé notamment l'écolier Toto dans Toto chez Tata, le rôle d'Illyrine dans les Merveilleuses, dans la Petite marquise, puis elle joue Madame attend Monsieur[2].

Elle devient la directrice artistique du théâtre Taitbout avec Léon Vasseur[6].

Elle passe en 1880, au théâtre du Palais-Royal pour jouer Divorçons ![8].

En 1882, elle épouse, en seconde noce, Paul Mussay, directeur du Palais-Royal[9].

Elle se retire en 1897[6] et se consacre au professorat. Elle forme Félix Huguenet, Cécile Sorel et Régine Flory[10].

En 1905, elle donne avec Coquelin[Lequel ?], une représentation de Tartuffe et des Précieuses ridicules au théâtre de la Gaité[11].

Création

Au théâtre
Le Parfum, 20 décembre 1888
Opéra

Bibliographie

 : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

Notes et références

  1. Archives de Paris 9e, acte de décès 1926, no 181 dressé le 5/02/1926, vue 17 /31
  2. Lormel.
  3. « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
  4. P. _ L. de Pierrefitte, Histoire du théâtre des Folies-Marigny (1848-1893), (lire en ligne)
  5. « Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique / publiée par G. d'Heylli », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Georges Lefort (18..-1872) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  8. Eugène Hugot, Histoire littéraire, critique et anecdotique du théâtre du Palais-royal, 1784-1884., (lire en ligne)
  9. « Le Charivari », sur Gallica, (consulté le )
  10. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  12. Alexandre Dumas fils, L’Ami des femmes (lire sur Wikisource)
  13. « Les vieux garçons - 1865 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  14. « La Jeune garde », sur Gallica, (consulté le )
  15. « La Jeune garde », sur Gallica, (consulté le )
  16. Charles Grisart, « Le Petit abbé, pièce en 1 acte de Henri Bocage et Armand Liorat », sur Gallica, (consulté le )
  17. « La Jeune garde », sur Gallica, (consulté le )
  18. William Busnach et Armand Liorat, La laitière et le pot au lait, (lire en ligne)
  19. « Le Photo-programme », sur Gallica, (consulté le )
  20. « La Jeune garde », sur Gallica, (consulté le )
  21. « La Jeune garde », sur Gallica, (consulté le )
  22. « La Jeune garde », sur Gallica, (consulté le )
  23. « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
  24. « Le Charivari », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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