Bruebach

Bruebach (en alsacien Brüebi, en allemand Brubach) est une commune de la couronne périurbaine de Mulhouse située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. La commune est membre de Mulhouse Alsace Agglomération.

Bruebach

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Mulhouse Alsace Agglomération
Maire
Mandat
Gilles Schillinger
2020-2026
Code postal 68440
Code commune 68055
Démographie
Gentilé Bruebachois, Bruebachoises
Population
municipale
1 057 hab. (2018 )
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 02″ nord, 7° 21′ 38″ est
Altitude Min. 276 m
Max. 383 m
Superficie 7,011 6 km2
Élections
Départementales Canton de Brunstatt
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bruebach
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Bruebach
Géolocalisation sur la carte : France
Bruebach
Géolocalisation sur la carte : France
Bruebach

    Géographie

    La commune est située à km au sud de Mulhouse par la D 21 qui la traverse pour continuer vers Steinbrunn-le-Bas et à km de Brunstatt par la D 8bis.

    Toponymie

    Bruebach signifie étymologiquement « gonflement formant obstacle, proéminent » du fait de la situation sur des collines. Le village fut aussi nommé : Bruechbach, Brudbach, Brudtbach, Bruembach, Bruobach, Bruotbach, Bruottbach, Brutbach, Prubach, Pruebacensis, Pruebach[1].

    Histoire

    Origine

    Le site de Bruebach est occupé depuis le Néolithique ancien. Le village est mentionné pour la première fois en 823, sous le nom de Bruchbach. Au IXe siècle, l'abbaye de Masevaux est propriétaire du village. Jusqu'en 1648, Bruebach fait partie des biens des Habsbourg comme avoué de Masevaux. Le village est détruit en 1445 par les Bâlois, en guerre contre les Habsbourg, puis une deuxième fois lors de l'invasion des Armagnacs. En 1622, au cours de la guerre de Trente Ans, les habitants se réfugient à Mulhouse pour échapper aux exactions des Suédois. Douze ans après, Bruebach devient le quartier général du maréchal de France.

    Seconde Guerre mondiale

    Comme le reste de l'Alsace, la commune a été annexée de fait par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Le village fut libéré, le 20 novembre 1944, par le groupement Lépinay de la 1re division blindée. Le groupement traversa le village en arrivant de Steinbrunn-le-Bas pour se diriger vers Brunstatt. Village essentiellement agricole, il ne dispose d'aucune activité industrielle. Bruebach a depuis la fin de la guerre gardé le cachet des villages du Sundgau. Les habitants se déplacent pour la plupart à Bâle, Mulhouse ou travaillent encore à l'hôpital du Moenchberg de Mulhouse.

    Héraldique

    Les armes de Bruebach se blasonnent ainsi :
    « D'or à une losange évidée de sable couchée en fasce. »[2]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 juin 1995 Jean Waltz    
    juin 1995 mars 2001 Francis Bannwarth    
    mars 2001 novembre 2012 Michel Gross    
    décembre 2012 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Gilles Schillinger [3]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
       
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5].

    En 2018, la commune comptait 1 057 habitants[Note 1], en augmentation de 2,32 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +0,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    525543574563583625623672663
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    646664653635633635624597595
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    569546523491490485447400387
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    3594354946879019531 0271 0311 059
    2018 - - - - - - - -
    1 057--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Jacques-le-Majeur

    L'église Saint-Jacques-le-Majeur.

    Caractéristique de la région, l'église Saint-Jacques-le-Majeur conserve son ancienne tour romane datant du XIIe siècle[8]. La cloche a été fondue en 1418 par Nicolas Andres de Colmar. La nef a été réaménagée au XVIIIe siècle et prolongée en 1863 vers l'ouest sur un projet de Frédéric Gunther. Elle est agrandie une nouvelle fois par l'adjonction d'un chœur moderne accolé à la façade occidentale. L'église ne possède pas de portail mais seulement une entrée latérale. En 1951, l'édifice est restauré par Robert Gall.

    Cloche de l'église

    Cette cloche est l'œuvre d'un fondeur colmarien, Nicolas Andres, et elle est la plus ancienne après celle de l'église Saint-Étienne de Mulhouse. Elle pèse 550 kilogrammes.

    Tableau de Saint Roch

    Le tableau de Saint Roch qui se trouve dans l'église a été probablement exécuté pour l'un des autels latéraux de la chapelle de Sehring à Guebwiller. Saint Roch (1340-1379) naquit à Montpellier vers 1340 et mourut à Voghera en Italie vers 1379. Fils d'un consul de la ville et d'une mère nommée Libère. Il est invoqué contre la peste. Son culte se développe au cours du concile de 1414 à Constance époque où régnait la peste. Roch finit par attraper lui-même la maladie et se retira dans une forêt près de Plaisance pour ne pas contaminer ses coreligionnaires. Seul un chien vint lui rendre visite et lui apporta un pain qu'il avait dérobé à son maître. Intrigué par le manège de son chien, le maître suivit l'animal et découvrit Saint Roch agonisant qu'il secourut. Le tableau contient le nom de Eusèbe Beltz et la date de 1823. Ces mentions, correspondent vraisemblablement à la date d'exécution du tableau ou bien à sa restauration.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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