Montlaur (Aveyron)

Montlaur est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Montlaur.

Montlaur

Mairie de Montlaur.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes Monts, Rance et Rougier
Maire
Mandat
Patrick Rivemale
2020-2026
Code postal 12400
Code commune 12154
Démographie
Gentilé Montlaurais(e)
Population
municipale
620 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 48″ nord, 2° 50′ 04″ est
Altitude Min. 330 m
Max. 681 m
Superficie 41,57 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Affrique
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Causses-Rougiers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Montlaur
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Montlaur
Géolocalisation sur la carte : France
Montlaur
Géolocalisation sur la carte : France
Montlaur

    Géographie

    Localisation

    Site

    La commune constitue une fraction méridionale du Massif central. Elle se trouve sur la rive gauche du Dourdou de Camarès en plein cœur du Rougier de Camarès.

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Montlaur.

    La commune est drainée par le Dourdou de Camarès, le Grauzou, le Riaudou, le ruisseau de Gommaric, le Durre, le ravin de Grézals, le ravin de la Pomière, le ravin de Pari, le ravin du Puech Long, le ruisseau de Combe Cave, le ruisseau de la Gamasse, le ruisseau de Mauriac, le ruisseau de Pestort, par divers petits cours d'eau[1].

    Le Dourdou de Camarès, d'une longueur totale de 86,8 km, prend sa source dans la commune de Murat-sur-Vèbre (81) et se jette dans le Tarn à Saint-Izaire, après avoir arrosé 13 communes[2].

    Le Grauzou, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de Gissac et se jette dans le Dourdou de Camarès à Vabres-l'Abbaye, après avoir arrosé 4 communes[3].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 897 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,9 j

    La commune bénéficie d’un « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Il est caractérisé par une moyenne annuelle de température élevée (supérieure à 13 °C) et un nombre élevé (> 23) de jours chauds tandis que les jours qui présentent un gel inférieur à −5 °C sont rares[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[4]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[6]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 31 km à vol d'oiseau de la commune[7], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[8], à 10,9 °C pour 1981-2010[9], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[10].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995, d'une superficie de 327 937 ha, et s'étendant sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[12],[13],[14].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Montlaur comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 2],[15] :

    • les « Ravins autour de Campalviès » (920,3 ha), couvrant 3 communes du département[16]
    • le « Rougier de la Vigne vieille » (25,1 ha), couvrant 2 communes du département[17];
    • le « Rougier du camp de la Lèbre » (7,4 ha), couvrant 2 communes du département[18];
    • les « Rougiers de Verrières » (1 437 ha), couvrant 4 communes du département[19].

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[15], le « Rougier de Camarès » (56 714 ha), qui s'étend sur 33 communes dont 32 dans l'Aveyron et 1 dans l'Hérault[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Montlaur est une commune rurale[Note 4],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Montlaur.

    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), forêts (11,8 %), prairies (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), zones urbanisées (0,9 %)[26].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Monts, Rance et Rougier, dont la commune est membre[27].

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[28].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montlaur est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[29],[30].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Montlaur.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Dourdou de Camarès. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[31]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du « Dourdou de Camarès amont»[32], approuvé le 6 décembre 2012[33].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    Risques particuliers

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[36].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Montlaur est classée à risque moyen à élevé[37]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[38] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].

    Histoire

    Moyen Âge

    En janvier 1369, un des lieutenants du roi de France, le comte de Vendôme, s’empare de Roquecésière et pénètre dans le Camarès. Pour l’en chasser, huit mois après, le sénéchal anglais Thomas de Wetehale vient lui offrir le combat. Les troupes se rencontrèrent dans les plaines de Montlaur. Les Anglais furent taillés en pièces. Le sénéchal anglais tomba grièvement blessé. Transporté au château de Montlaur, il y mourut et fut enseveli dans l’église ().

    Le canal de Montlaur

    18682008 : durant les cent quarante années de cette longue période, le canal de Montlaur n’a cessé de mettre à la disposition des sociétaires, agriculteurs ou jardiniers, l’eau nécessaire à leurs cultures notamment durant les périodes de canicule.

    La gestation conduit à l’aboutissement d’une longue confrontation entre Hyppolite Barascud, figure politique du Saint-Affricain, grand initiateur des projets d’irrigation dans la région, encore surnommé « le buveur d’eau » et les agriculteurs regroupés autour des édiles municipaux, rapidement fédérés en association. La rivière Dourdou dans laquelle est prélevée l’eau du canal traverse et sépare la plaine de Montlaur en deux parties géographiquement décalées. La plaine rive droite débute en amont par rapport à celle de la rive gauche où est situé le village.

    Il fut d’abord question d’équiper la rive gauche pour laquelle H. Barascud obtint le droit d’eau. Les agriculteurs, soupçonnant le côté mercantile de ce projet se concertèrent pour éviter d’être grugés pendant que les propriétaires de la rive droite (souvent les mêmes) envisageaient l’irrigation de cette rive. Après de nombreux tâtonnements, l’idée germa de regrouper les deux projets. C’est ainsi qu’il fut décidé de ne créer qu’une seule prise en rivière prolongée par un canal rive droite formant tronc commun jusqu’au droit du village où il se subdiviserait en deux branches, une se poursuivant rive droite, l’autre destinée à la rive gauche après avoir franchi la rivière. Voilà l’obstacle, comment traverser ? Trois options se présentaient :

    1. Créer un siphon dans la rivière, solution relativement peu onéreuse mais très difficile à faire fonctionner dans le temps à cause des obstructions fréquentes inévitables; elle fut aussitôt abandonnée.
    2. Construire un aqueduc comme il y en existe de nombreux sur le parcours, il aurait été seulement plus important mais présentait une certaine fragilité au regard des crues de la rivière ; la solution ne fut pas retenue.
    3. Créer un pont canal.

    À l’époque, il n’y avait, pour franchir le Dourdou, que les ponts de Camarès et de Vabres. À Montlaur, on traversait à gué ou en empruntant une passerelle piétonne qui avait la fâcheuse manie d’être emportée par les crues ! Le surcoût de l’ouvrage donna à réfléchir. Mais disposer d’un pont charretier utilisable par tous temps présentait de tels avantages que cette solution emporta l’adhésion d’autant que la municipalité décida de participer à l’investissement en aliénant la quasi-totalité des terrains communaux afin que l’ensemble des usagers puisse emprunter le pont sans avoir à acquitter de droit de péage.

    Donc, les tractations avec H. Barascud débutèrent en 1863 et se poursuivirent jusqu’à la création, le , du syndicat unique regroupant rive droite et rive gauche dont l’objet était de créer le canal d’irrigation des plaines de Montlaur et d’en assurer le fonctionnement. Enfin, le , conformément à la loi du , le Préfet de l’Aveyron approuva le premier décret portant création de l’Association Syndicale Autorisée (ASA) canal de Montlaur ayant pour but « d’assurer l’exécution, l’entretien et la conservation des canaux d’arrosage entrepris ou à entreprendre sur les deux rives de la rivière. »

    Les travaux débutèrent fin 1865 par la création de la prise en rivière au lieudit Moulin Vieux et le creusement du canal rive droite. La construction du pont long de 74,80 m comportant 5 arches en anse de panier, incluant le passage du canal débuta le et la dernière clé de voute fut posée en pour une mise en service à la fin de cette même année. À peine 18 mois ont été nécessaires pour créer ce bel ouvrage en pierres de taille de grès rose provenant de carrières locales, à la facture particulièrement soignée.

    Le canal commença à fonctionner dans sa totalité à partir de la campagne d’arrosage 1869 et l’arrêté de réception définitif, marquant son existence légale, fut approuvé le par le préfet de l’Aveyron. Rive droite, le canal se termine au rocher des Cadenettes et rive gauche au Moulin Neuf. La longueur du tronc commun est de 2,430 km, celle de la rive droite 2,520 km et celle de la rive gauche 5,410 km soit un total de 10,360 km. Hormis une faible subvention de l’État et la participation de la commune représentant à peine dix pour cent de l’investissement total, le financement fut entièrement supporté par les sociétaires qui, pour certains, durent lourdement s’endetter. La totalité des emprunts contractés auprès d’une trentaine de prêteurs privés de la région fut remboursée en 1875. Par contre, le prix des terres arrosables se trouva immédiatement multiplié par deux ou trois… et leur utilisation s’adapta pour tenir compte de la nouvelle assurance anti-sècheresse. Outre l’intensification des cultures vivrières, l’irrigation permit la création de prairies artificielles et la constitution d’importants stockages de nourriture pour les troupeaux d’ovins d’où la répercussion sur la production de Roquefort et des ressources correspondantes.

    Depuis sa mise en service, l’exploitation du canal se poursuit sur les bases définies par l’arrêté de constitution de l’ASA de 1868. Bien que les méthodes de culture et d’irrigation aient évolué avec la mécanisation apparue après la Seconde Guerre mondiale entraînant une nette diminution de la quantité d’eau consommée, son utilité ne se dément pas notamment pour les jardiniers qui en bénéficient largement. C’est ainsi qu’une assemblée de syndics, élus et renouvelés annuellement par tiers lors de l’assemblée annuelle des propriétaires, gère et assure l’entretien des installations afin que le service de l’eau soit assuré dans de bonnes conditions. Soucieux de limiter le montant des cotisations annuelles à la stricte nécessité il a été décidé, depuis une dizaine d’années, de faire appel au bénévolat pour procéder aux opérations annuelles de curage et, chaque printemps, une trentaine de volontaires s’emploie à cette tache.

    Malgré cela, quelques opérations sortant de ce cadre ont nécessité, au début des années 2000, l’établissement d’un projet conséquent de réparation et de réhabilitation d’ouvrages tout au long du parcours. Pour ce faire, l’ASA a sollicité et obtenu à hauteur de 75 % le concours financier de différents organismes intéressés à la conservation du patrimoine, le solde restant à la charge des sociétaires. Les travaux sont à ce jour entièrement exécutés.

    Divers

    • Annexion de Briols.
    • 2011 : réouverture au grand public de l'Église de Briols, fermé depuis 1996 (environ 15 ans).
    • En 2012, le maire, Francis Castan, reçoit une Marianne d'or[40] pour son action en faveur de l'école du village.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Montlaur est membre de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[41], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belmont-sur-Rance. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[41]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[41], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[43].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Montlaur, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[44] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[46], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[47]. Patrick Rivemale, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [48].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[49]. Trois sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[50].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995 1995 Paul Vergely    
    1995 2014 Francis Castan   Chargé de mission
    mars 2014 en cours Patrick Rivemale[51],[52]   Ancien agriculteur exploitant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

    En 2018, la commune comptait 620 habitants[Note 6], en diminution de 2,05 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    3753471 4201 324793749857882829
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    8709139119601 0741 0851 0821 0561 014
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 0151 022919878846799764753761
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018
    657608557556581667636628620
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Albert Aliès), Bèlmont : Montlaur, Monés-Proencós, Murasson, Reborguil, Sent-Sever / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Bèlmont, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 256 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-44-0, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF37108934)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche communale de Montlaur », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    2. Sandre, « le Dourdou de Camarès »
    3. Sandre, « le Grauzou »
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Orthodromie entre Montlaur et Millau », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
    8. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    9. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    12. « Qu'est-ce qu'un parc naturel régional ? », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
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    15. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montlaur », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « ZNIEFF les « Ravins autour de Campalviès » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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    18. « ZNIEFF le « Rougier du camp de la Lèbre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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