Braud-et-Saint-Louis

Braud-et-Saint-Louis est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Braud et Saint-Louis.

Braud-et-Saint-Louis

La mairie sur la place de la Libération.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Blaye
Intercommunalité Communauté de communes de l'Estuaire
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Michel Rigal
2020-2026
Code postal 33820
Code commune 33073
Démographie
Gentilé Braudiers, Braudières
Population
municipale
1 570 hab. (2018 )
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 14′ 55″ nord, 0° 37′ 26″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 29 m
Superficie 49,24 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de l'Estuaire
Législatives Onzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Braud-et-Saint-Louis
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Braud-et-Saint-Louis
Géolocalisation sur la carte : France
Braud-et-Saint-Louis
Géolocalisation sur la carte : France
Braud-et-Saint-Louis
Liens
Site web www.mairie-braud.fr

    Géographie

    Localisation et accès

    La commune est située dans le Blayais, au bord de l'estuaire de la Gironde.

    Sur le territoire de la commune est installée la centrale nucléaire du Blayais.

    Communes limitrophes

    Les communes de Saint-Estèphe et Pauillac sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde[1].

    Hydrographie

    La commune est au confluent de la Livenne avec l'estuaire de la Gironde.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 903 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pauillac-Sud », sur la commune de Pauillac, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 821,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 45 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Braud-et-Saint-Louis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (25,9 %), prairies (24,8 %), terres arables (15,5 %), zones humides intérieures (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), cultures permanentes (4,6 %), forêts (2,7 %), zones humides côtières (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), zones urbanisées (1,2 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Une cachette de fondeurs a été signalée et décrite par François Daleau en 1913 au lieu-dit Moulin-Neuf[24].

    En l'An VI, les petites communes de Braud et de Saint-Louis fusionnent pour former la nouvelle commune de Braud-et-Saint-Louis. Au cours du XVIIe siècle, les marais se dessèchent sous ordre du Gouverneur de Blaye, le Duc de Saint-Simon afin de créer des villages et des terres agricoles.

    En 1942, l'Opération Frankton passe par la commune de Braud-et-Saint-Louis. Un mémorial en l'honneur des membres du raid est présent sur la commune à proximité du Port des Callonges.

    Héraldique

    « Écartelé au 1) d’azur à la centrale de deux tranches nucléaires sur une terrasse de sinople et une piste au naturel, au 2) d’or à la botte d’asperge au naturel en pal et à la grappe de raisin de gueules en fasce, brochante, tigée et feuillée d'une pièce de sinople à senestre, au 3) d’or au poisson ployé soudé d’argent senestré en chef d’un canard colvert de tenné essorant, au 4) d’azur à l’église d’or, portail à dextre et clocher à senestre, couverte, ouverte et ajourée d’argent, derrière une halle du même soutenue par des piliers au naturel, le tout brochant sur une champagne cousu de sinople[25]. »

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1797 Joseph PEYREAU    
    1797 1798 André CHARRON    
    1798 1800 Pierre THIBAUD    
    1800 1826 Arnaud JONAS    
    1826 1845 Antoine Xavier DUPOND    
    1845 1846 Pierre Justin FOURCADE    
    1846 1852 Pierre BARON    
    1852 1877 Alexis Edouard DUPOND    
    1877 1892 Jean Eugène SERPAUD    
    1892 1894 Antoine Georges Edouard DUPOND    
    1894 1908 André TESSIER    
    1908 1910 Victor NEVEU    
    1910 1912 Emile TESSIER    
    1912 1925 Louis LARGETEAU    
    1925 1941 Jean MOULINAUD    
    1941 1944 Firmin GIRAUD    
    1944 1947 Gilbert GAY    
    1947 1982 Kléber MARSAUD    
    1982 1983 Daniel RIVIERE    
    1983 2001 Michel NINAUD    
    mars 2001 En cours Jean Michel RIGAL DVG Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[26].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2018, la commune comptait 1 570 habitants[Note 5], en augmentation de 4,95 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2009981 0431 2191 4751 3031 4631 4421 616
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5941 4841 4541 4271 3601 3911 3731 2471 261
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2781 2501 2691 1521 1721 0581 1521 1001 082
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 0301 0419911 7531 2601 3051 3271 3851 531
    2018 - - - - - - - -
    1 570--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    L'église, vue depuis l'ancien presbytère

    Lieux et monuments

    Église Saint Saturnin

    L'église Saint-Saturnin a été construite en 1898 après la destruction de la précédente église pendant la Révolution. À proximité de l'église se dresse la Colonne des Naufragés, ex-voto dressé par des marins nordiques rescapés d'un naufrage au début du XVIIe siècle.

    Terres d'oiseaux

    Vue depuis la tour d'observation
    Les marais bordant l'estuaire de la Gironde.

    Terres d'oiseaux est un sanctuaire ornithologique de 120 hectares situé à proximité du port des Callonges, au nord de la commune (à la limite de la commune de Saint-Ciers-sur-Gironde). Établi au cœur des prairies humides qui bordent l'estuaire de la Gironde, sur une des plus importantes voies de migration de France, il est fréquenté par plusieurs centaines d'oiseaux : aigrettes garzette, hérons pourprés, milans noirs, martins-pêcheurs, tadornes de belon, busards des roseaux viennent y nicher, y hiverner ou s'y reproduire.

    Plusieurs sentiers ont été aménagés à travers les marais, agrémentés de panneaux explicatifs, de plates-formes d'observation et de plusieurs abris mis en place de façon à pouvoir regarder les oiseaux en toute quiétude. Les visiteurs passent successivement d'un écosystème à un autre : prairies humides, lacs, roselières ou encore bords d'estuaire, chacun abritant des espèces d'oiseaux spécifiques. Si une tour d'observation de dix mètres de haut est en accès libre, à proximité du parking, l'accès au reste du site est payant. La maison de « La Métairie » est la « porte d'entrée » du parc : on y trouve la billetterie, mais aussi un salon de thé et une boutique de souvenirs. Le site compte également un restaurant gastronomique, « Le Marainaud »[31].

    Domaine de La Paillerie

    Domaine de La Paillerie

    Bâti en 1727, le Domaine de La Paillerie dispose d'une maison de maître et de ses dépendances. Autrefois, le domaine servait de distillerie.

    Ce dernier est en cours de rénovation depuis 1995 afin de redonner une nouvelle vie à la bergerie, du pigeonnier, de la maison de maître.

    Jumelages

     Obanos (Espagne)[32]

    Füssenich (Allemagne)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Pauillac-Sud - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Braud-et-Saint-Louis et Pauillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Pauillac-Sud - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Braud-et-Saint-Louis et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    21. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. François Daleau, Cachette de fondeur du Moulin-Neuf, Bordeaux, Société Archéologique de Bordeaux, , 23 p. (lire en ligne).
    25. Armes utilisées sur le site officiel de la commune dès 2012 et, antérieurement, pour les affranchissements mécaniques de la mairie : voir « 33 073 - Braud-et-Saint-Louis (Gironde) », sur armorialdefrance.fr, .
    26. Site des villes et villages fleuris, consulté le 29 janvier 2021.
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. http://www.cc-estuaire.fr/cce_ot/fr/index.php/content/view/123/183/ Le site ornithologique Terres d'Oiseaux, site de l'office de tourisme intercommunal de Saint-Ciers-sur-Gironde
    32. Annuaire des villes jumelées
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