Bovernier

Bovernier (en allemand : Bimier) est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Martigny.

Bovernier

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Valais
District Martigny
Localité(s) Bovernier, Les Valettes, Bémont, Le Lombard, Assarley, Le Crêtet, Poupro
Communes limitrophes Martigny-Combe, Martigny, Orsières, Sembrancher, Val de Bagnes
Président(e) Marcel Gay (PDC)
NPA 1932
No OFS 6131
Démographie
Gentilé Bovernion
Population
permanente
915 hab. (31 décembre 2019)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 00″ nord, 7° 05′ 00″ est
Altitude 613 m
Superficie 12,86 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
Bovernier
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Bovernier
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Bovernier
Liens
Site web www.bovernier.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Toponyme

    La commune a été mentionnée pour la première fois en 1228 sous le nom de Burgus Warnierus. Son nom en allemand est Bimier, mais il très peu utilisé.

    Vouipes

    Les habitants de Bovernier sont surnommés les Vouipes, mot arpitan qui désigne les guêpes[3], en référence à une légende locale.

    Géographie

    Bovernier se trouve au pied du Catogne, sur l'important axe du Grand Saint-Bernard (en direction de l'Italie) et, depuis 1910, le village est desservi par le train Martigny - Orsières (MO) qui relie Martigny à Orsières/Le Châble en passant à Sembrancher. Une route permet par ailleurs depuis Les Valettes de monter jusqu'à Champex-Lac. Bovernier occupe la partie ouest du flanc sud du Mont Chemin.

    Histoire

    Le 25 mai 1595, Bovernier est touchée par une débâcle du Giétro qui ravage le val de Bagnes et la plaine de Martigny[4],[5]. Selon les estimations, près de 140 personnes meurent durant cet évènement et plusieurs centaines de bâtiments, maisons et chalets sont détruits.

    Le 16 juin 1818, la ville voit à nouveau passer une débâcle du Giétro[6],[7]. La crue arrive au niveau de la cité entre 17 h 10 (Champsec) et 18 h (Martigny)[8]. Suite au dysfonctionnement du système d'alerte, la population n'est pas avertie de l'arrivée des eaux. Toutefois, la ville est épargnée par cette seconde crue[5]. En effet, un front de bois a constitué un barrage entre la vague et le village, préservant ainsi les bâtiments et la population. Au niveau du village, le niveau de la crue atteint environ 10 mètres. Les kilomètres suivants, du fait de l'encaissement de la vallée, la hauteur estimée par les scientifiques de la crue monte jusqu'à 20 à 25 mètres.

    Tourisme

    Les Gorges du Durnand

    Les gorges du Durnand (situées sur la route de Champex-Lac) ont été en aménagées en 1877 et entièrement rénovées en 1987 (l'entrée se fait à côté du restaurant au bord de la route)[9].

    La Passerelle du Borgeaud

    La passerelle du Borgeaud est un maillon essentiel du réseau de sentiers pédestres reliant Martigny à Champex. Elle est située à 7 mètres au-dessus du niveau de la Dranse. Cet ouvrage d’une portée de 28 mètres a été récemment rebâti. Sa construction a coûté 160 000 francs. Elle a nécessité l´utilisation de 40 m3 de bois de mélèze. L’ancienne passerelle construite en 1978 avait été emportée par les eaux de la Dranse lors d'une lave torrentielle en été 2006.

    Goron de Bovernier

    La commune possède également son propre cépage : le Goron de Bovernier. Cépage propre, à ne pas confondre avec la dôle déclassée.

    Localités principales

    Bovernier

    Le village principal situé à l'entrée du val d'Entremont, regroupe les principaux établissements publics (Maison de commune, église...).

    Les Valettes

    Situé à l'ouest de Bovernier, c'est le plus grand village de la commune. C'est dans ce village que se trouvent l'école primaire notamment mais aussi les gorges du Durnand et son restaurant. L'extension du centre scolaire des Valettes, finalisée en 2010 et réalisée par les architectes Bonnard et Woeffray[10], a reçu plusieurs distinctions, dont le « prix du patrimoine », décerné par la section Valais romand de Patrimoine suisse[11].

    Personnalités

    Notes et références

    1. « Population résidente permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, le sexe, l'état civil et le lieu de naissance, en 2019 », sur Office fédéral de la Statistique.
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. Site officiel de la commune de Bovernier
    4. Florence Naaim-Bouvet et Didier Richard, Les risques naturels en montagne, Versailles, Editions Quae, , 392 p. (ISBN 978-2-7592-2386-2, lire en ligne), p. 220-221
    5. Maurice Gabbud, « La débâcle de la Dranse », Le Confédéré, (lire en ligne)
    6. Vincent Gillioz, « Victimes de l’avancée des glaciers - Giétro, mémoire d’une débâcle », Les Alpes, (lire en ligne)
    7. Xavier Lambiel, « Le glacier qui terrorisait le Valais est à l’agonie », Le Temps, (lire en ligne)
    8. (en) C. Ancey, E. Bardou, M. Funk, M. Huss, M. A. Werder et T. Trewhela, « Hydraulic Reconstruction of the 1818 Giétro Glacial Lake Outburst Flood », Water Resources Research, (lire en ligne)
    9. « Accueil - Restaurant des Gorges du Durnand », sur www.gorgesdudurnand.ch (consulté le )
    10. « BWARCH », sur bwarch.ch (consulté le )
    11. (en) « Schweizer Heimatschutz | Détails », sur www.patrimoinesuisse.ch (consulté le )

    Voir aussi

    Fonds d'archives

    • Fonds : Bovernier, Commune (1346-1982) [5,37 mètres]. Cote : CH AEV, AC Bovernier. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).

    Liens externes

    • Portail du Valais
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