Blaise Compaoré

Blaise Compaoré, né le à Ziniaré, est un militaire et homme d'État burkinabé, président de la République de 1987 à 2014.

Pour les articles homonymes, voir Compaoré.

Blaise Compaoré

Blaise Compaoré en 2014.
Fonctions
Président du Burkina Faso[N 1]

(27 ans et 16 jours)
Élection
Réélection

Premier ministre Youssouf Ouédraogo
Roch Marc Christian Kaboré
Kadré Désiré Ouédraogo
Paramanga Ernest Yonli
Tertius Zongo
Luc-Adolphe Tiao
Prédécesseur Thomas Sankara (président du Conseil national révolutionnaire, de facto)
Successeur Isaac Zida
(chef de l'État, transition, de facto)
Michel Kafando
(président de la Transition)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ziniaré (Haute-Volta)
Nationalité Voltaïque (1960-1984)
Burkinabé (depuis 1984)
Ivoirienne (depuis 2014)
Parti politique UCB (1984-1989)
ODP/MT (1989-1996)
CDP (1996-)
Conjoint Chantal Terrasson de Fougères
Profession Militaire
Religion Catholicisme
Résidence Abidjan (Côte d'Ivoire)

Présidents du Burkina Faso

Arrivé au pouvoir le à la suite du coup d'État contre Thomas Sankara, il est le fondateur de l'Organisation pour la démocratie populaire/Mouvement du travail (ODP/MT), qui fusionne avec douze autres partis politiques pour donner naissance, le 5 février 1996, au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ancien parti au pouvoir. Il a été impliqué dans le meurtre de Thomas Sankara, son prédécesseur, survenu lors du coup d'État de 1987. Élu président de la République en 1991 à la suite d'un scrutin contesté et boycotté par l'opposition, il est réélu en 1998, 2005 et 2010. Il doit démissionner le , après 27 ans au pouvoir, à la suite d'un soulèvement populaire.

Biographie

Blaise Compaoré est né le 3 février 1951 à Ziniaré, au nord de Ouagadougou[1]. Il est l’aîné des sept enfants de Bila Maurice Compaoré et de Tiga Thérèse Bougouma[2]. Engagé dans l’Armée française en tant que tirailleur sénégalais en 1934, le père rentre au pays en 1947, où il exercera la fonction de garde républicain. Avec ses frères et sœurs, Blaise Compaoré passe une enfance heureuse entre Ziniaré et Boromo. Il se souvient encore des parties de chasse qu’il effectuait avec son père, et de la grande affection dont la mère entourait ses enfants[3].

Blaise Compaoré entame l’école primaire à Guilongou (Ziniaré). Plus tard, il entre au Collège Saint-Joseph des missionnaires à Fada N’Gourma, puis à l’École normale de Ouagadougou, à partir de la seconde. Brillant, il décroche le bac D en 1972. Les succès scolaires du jeune Blaise cachent mal son tempérament quelque peu turbulent. Il s’est souvent retrouvé à la tête de mouvements de défense des droits des élèves. À la suite d’une manifestation de collégiens en 1971, il est enrôlé d’office dans le contingent spécial de l’Armée, en guise de correction. Il se retrouvera très rapidement affecté à la garde du domicile du président de la République, Aboubacar Sangoulé Lamizana[4].

La punition sera plutôt une aubaine pour le garçon qui, depuis longtemps, rêvait du métier des armes - influence de son père oblige. En septembre 1973, il réussit au concours d’entrée à l’École militaire inter-armées du Cameroun. Pendant les années suivantes, son activité professionnelle au pays sera entrecoupée par de nombreux stages à l’extérieur : spécialisation à l’École d’infanterie de Montpellier ; stages d’instructeur commando à Mont-Louis, à Collioure et à Münsingen en Allemagne, à Briançon et à Montgenèvre ; stage dans les Troupes aéroportées de France ; stage d’instructeur parachutiste à Rabat[5].

Affecté à la Compagnie d’intervention aéroportée (CIA) de Bobo-Dioulasso en mai 1978, Blaise Compaoré rejoint Ouagadougou deux ans plus tard, pour occuper la fonction d’aide de camp du chef d’État major des Armées. En janvier 1981, il prend la tête du Centre national d’entraînement commando (CNEC) de Pô. Au début de l’année 1982, il effectuera un nouveau stage à Pau (France), pour se perfectionner au métier d’officier para. La même année, il gagne ses galons de capitaine. Blaise Compaoré se marie en 1985 à une jeune métisse franco-ivoirienne, Chantal Terrasson de Fougères. Il est père d’une fille, Djamila Imani. Il est connu pour sa grande passion pour le sport, dont il a pratiqué plusieurs disciplines : le basket-ball, le football, le volley-ball. Il aime aussi la lecture, l’architecture, et les animaux sauvages[6].

Coup d'État du 3 août 1983

Le 3 août 1983, Thomas Sankara s'empare du pouvoir grâce à un coup d’État. Le nouveau pouvoir change le nom du pays : la Haute-Volta devient le Burkina Faso. Blaise Compaoré, alors capitaine, soutient l'action de Thomas Sankara[7].

Coup d'État du 15 octobre 1987

Après ses études militaires en Algérie, Blaise Compaoré a pris le pouvoir le « Jeudi noir » , lors d'un coup d'État sanglant au cours duquel Sankara, son prédécesseur à la tête de l'État, a été tué. {{passage non neutre|Alors que selon certaines théories du complot, cet assassinat aurait pu être commandité par le président de la République française François Mitterrand[8] (alors en pleine cohabitation avec un gouvernement qui lui est hostile) }}, Compaoré a décrit le meurtre de Thomas Sankara comme un « accident »[9]. Au moment de prendre la présidence, il a déclaré que Sankara avait « trahi l'esprit de la révolution »[10]. Il engage alors une politique de « rectification de la Révolution », en réalité un retour à la normale des relations avec la Côte d'Ivoire et implicitement avec la France, qui s'étaient précédemment envenimées. En septembre 2008, le sénateur et ex-seigneur de guerre libérien, Prince Johnson affirmera que ses hommes avaient participé à l'assassinat de Thomas Sankara et cela sous l'instigation de Blaise Compaoré.

Juste après son accession au pouvoir, il a éliminé deux de ses anciens compagnons dans le gouvernement de Sankara, les capitaines Henri Zongo et Jean-Baptiste Boukary Lingani, accusés de comploter contre le régime. La responsabilité de Blaise Compaoré dans l'assassinat de Sankara a fait l'objet d'une plainte contre le Burkina Faso déposée par Mariam Sankara, la veuve de l'ancien président. En avril 2006, le Comité des droits de l'Homme des Nations unies a condamné le Burkina Faso pour refus d'enquêter sur les circonstances de la mort de Thomas Sankara (et d'en poursuivre les responsables)[11].

Élections de 1991 et de 1998

Blaise Compaoré a été élu président de la République le . Les principaux partis de l'opposition avaient boycotté cette élection pour protester contre sa prise de pouvoir illégale. Lors de cette élection, le taux de participation a été de 25 %, traduisant la très forte instabilité politique et la protestation dans la population. Il est réélu une première fois le . Quelques jours après sa réélection, le célèbre journaliste Norbert Zongo est assassiné par des éléments de sa garde rapprochée sous l'instigation de son frère, François Compaoré.

Élection de 2005

Le palais de Kosyam, siège de la présidence depuis 2005.

En août 2005, Blaise Compaoré a annoncé son intention de participer à la prochaine élection présidentielle. Les hommes politiques de l'opposition ont déclaré son souhait de se représenter en 2005 comme anticonstitutionnel à cause d'un amendement constitutionnel passé en 2000, limitant un président à deux mandats et réduisant la longueur d'un mandat de sept à cinq années, empêchant ainsi Compaoré d'entreprendre un troisième mandat. Les partisans de Compaoré ont contesté ceci, arguant que l'amendement ne pouvait pas être appliqué rétroactivement[12]. Malgré les objections de l'opposition, en octobre 2005, le Conseil constitutionnel a jugé que Compaoré étant un président en exercice en 2000, l'amendement ne pouvait pas prendre effet avant la fin de son second mandat, l'autorisant ainsi à présenter sa candidature à l'élection de 2005. Le 13 novembre 2005, Compaoré est réélu face à 12 autres candidats en étant crédité de 80,35 % des votes. Bien que 16 partis de l'opposition aient annoncé une coalition pour empêcher Compaoré de garder le pouvoir, personne n'a finalement voulu abandonner son poste à un autre chef de la coalition et l'alliance a échoué. Compaoré a prêté serment pour un autre mandat présidentiel le 20 décembre 2005[13].

Élections de 2010

Sympathisants lors de l'élection de 2010

Le , Blaise Compaoré est réélu dès le premier tour de scrutin à la tête du Burkina Faso, avec 80,15 % des suffrages exprimés, pour un dernier mandat[14].

Révolte de 2011

La révolte burkinabé commence le , à la suite de la mort d’un élève battu par les policiers de Koudougou au Burkina Faso. Les manifestations, demandant une enquête sur sa mort et réclamant la fin de l’impunité pour les violences policières, sont réprimées dans le sang en février[7], et s’amplifient en émeutes au mois de mars. En avril, de nombreuses mutineries éclatent dans les forces de l’ordre, armée et CRS. En mai, la contestation se maintient de façon diffuse.

Révolution de 2014, démission et fuite

Dès le début de l'année 2014, le régime Compaoré fait face à la pression de la rue : syndicats et étudiants manifestent presque chaque mois pour exprimer leur insatisfaction[7].

Le , Blaise Compaoré fait face à un soulèvement populaire d'une grande ampleur, à Ouagadougou comme dans d'autres villes. Blaise Compaoré souhaite se présenter pour un cinquième mandat consécutif en 2015[7]. Pour ce faire, l'article 37 de la loi fondamentale - limitant le nombre de mandats présidentiels- doit être modifié. La tension monte alors que l'assemblée nationale s'apprête à voter cette modification. Des manifestants se pressent près du Parlement et différents bâtiments publics, les forces de sécurité réagissent par des coups de matraques, des tirs et l'emploi de gaz lacrymogène[7]. Cette répression fait au moins 30 morts[7]. Près de 1 500 personnes franchissent les lignes de police et mettent le feu au Parlement[7]. Ils prennent le contrôle de la télévision peu après.

Sous la pression de la rue et des militaires, Blaise Compaoré dissout le gouvernement et annonce qu'il renonce à modifier la loi fondamentale[7]. Le lendemain, il quitte le pouvoir car les militaires ne le soutiennent plus[7]. Le chef d’état-major des armées, Honoré Traoré, annonce la création d’un « organe de transition », chargé des pouvoirs exécutif et législatif, dont l’objectif est un retour à l’ordre constitutionnel « dans un délai de douze mois »[15]. Exfiltré par les Français après avoir prévenu les partis d'opposition qui n'étaient pas défavorables à l'opération, Blaise Compaoré trouve refuge, avec le soutien du président français François Hollande[16], en Côte d'Ivoire le 31 octobre[17],[18] puis au Maroc le 20 novembre. Après quelques semaines passées au Maroc, Blaise Compaoré retourne en Côte d'Ivoire où il acquiert la nationalité ivoirienne[19],[20].

Le , près de deux ans après sa chute, la justice burkinabé abandonne les charges liées à la tentative d'amender la Constitution, mais maintient celles liées à la répression des manifestations[21].

En mai 2021, pour la première fois depuis son départ en exil, Blaise Compaoré rencontre à Abidjan Zéphirin Diabré, ministre burkinabé de la Réconciliation nationale. Il est évoqué un éventuel retour de l’ancien président à Ouagadougou, où il pourrait être jugé dans l’affaire Sankara[22].

Rôles internationaux et régionaux

Les délégués d'Ansar Dine et du MNLA à Ouagadougou, avec des représentants de Compaoré, le 16 novembre 2012.

En 1993, le président Compaoré était à la tête de la délégation du Burkina Faso qui a participé à la première Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique[23].

Il soutient les milices des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire, qui visaient à renverser le président Laurent Gbagbo, lors de la guerre civile qui déchire le pays en 2004[24].

À l’issue de la 6e conférence des chefs d’État de l’Autorité de Liptako-Gourma réunie à Gao (Mali) les 25 et 26 avril 2005, Blaise Compaoré est reconduit comme président de cette organisation internationale.

Lors du sommet des chefs d'États à Ouagadougou les 1er et 2 juin 2005, Blaise Compaoré succède au président malien Amadou Toumani Touré comme président en exercice de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-Sad).

Compaoré a joué un rôle de médiateur dans des problèmes régionaux. Le 26 juillet 2006, il a été désigné comme le médiateur du dialogue intertogolais qui s'est tenu à Ouagadougou en août 2006[25] et qui a abouti sur un accord entre le gouvernement et les partis de l'opposition[26]. Il est aussi intervenu comme médiateur dans la crise ivoirienne qui a opposé le président ivoirien Laurent Gbagbo et le chef des Forces nouvelles Guillaume Soro. Un accord de paix signé par les deux partis a été signé à Ouagadougou, le 4 mars 2007[27].

En tant qu'intervenant dans des médiations, la crédibilité de Blaise Compaoré est notamment contestée par Louise Arbour, présidente de l'ONG International Crisis Group (ICG), qui a déclaré à The International Herald Tribune : « M. Compaoré, qui a été militaire, meneur d'un coup d'État et parrain politique de Charles Taylor (ex-chef rebelle et ancien président du Liberia, actuellement jugé pour crimes contre l'humanité, ndlr), n'est pas l'homme le plus fiable pour prêcher la démocratie et (favoriser) le pouvoir civil »[28].

Assassinat de Norbert Zongo

Le président Compaoré et sa garde présidentielle ont été impliqués dans la mort du journaliste Norbert Zongo, survenu le 13 décembre 1998[29],[30]sur la route nationale 6, près de Sapouy, dans le sud du Burkina Faso[31]. Sa voiture a été incendiée et le feu a causé sa mort ainsi que celle de trois autres personnes qui se trouvaient également dans ce véhicule. Directeur de publication de l’hebdomadaire L'Indépendant, Norbert Zongo était connu pour ses positions critiques vis-à-vis du régime de Blaise Campaoré et avait publié des enquêtes retentissantes sur sa mauvaise gouvernance[32]. Au moment de sa mort, Norbert Zongo travaillait sur un article sur la mort de David Ouédraogo, chauffeur de François Campaoré, le frère de Blaise Campaoré et conseiller économique de ce dernier[32],[33].

Les allégations de meurtre de Norbert Zongo ont été une des rares fois où le pouvoir de Compaoré a été vraiment contesté et inquiété. Depuis, l'opposition et le milieu estudiantin rappellent chaque année dans un événement d'une grande ampleur, l'impunité des responsables.

À la suite de la chute du régime de son frère, François Compaoré s'est réfugié en Côte d'Ivoire où il a acquis la nationalité ivoirienne. Le 5 mai 2017, le Burkina Faso émet un mandat d'arrêt international contre François Compaoré dans le cadre de l'enquête relative à l'assassinat de Norbert Zongo et de ses 3 compagnons de voyage[33]. Le 29 octobre 2017, François Campaoré est arrêté à Paris, à sa descente d'un vol en provenance d'Abidjan[32]. Cette arrestation fait suite au mandat d'arrêt international émis par le Burkina Faso. Le 5 décembre 2018, la justice française autorise l'extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso. La défense de François Compaoré indique qu'elle va former un pourvoi en cassation.

La Cour de cassation française a validé, le 4 juin 2019, l'extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso. Elle a rejeté le pourvoi déposé par le frère de l'ex-président burkinabè mis en cause dans son pays dans l'enquête sur l'assassinat du journaliste Norbert Zongo, en 1998. Avant que son transfert vers Ouagadougou puisse avoir lieu, il faut encore une autorisation, par décret, du gouvernement français. Un décret lui-même susceptible d'un recours devant le Conseil d'État[réf. nécessaire].

Le 5 mars 2020, la France par décret autorise l'extradition vers Ouaga de François Compaoré[34].

Assassinat de Thomas Sankara

Entre et , la justice militaire burkinabé lance 18 mandats d'arrêts internationaux contre Blaise Compaoré, alors en fuite, pour son implication présumée dans l'assassinat de Thomas Sankara. Ce dernier a été tué lors du coup d’État de 1987 qui a amené Compaoré à la présidence du Burkina Faso jusqu'en 2014[35]. En avril 2016, la cour d'appel du Burkina Faso en annule une bonne partie sous prétexte que le tribunal « n'avait pas suivi la procédure appropriée lors de l'émission de ces mandats »[36]. Compaoré réside toujours en avril 2016 en Côte d'Ivoire qui lui a accordé sa citoyenneté.

Distinctions

Blaise Compaoré est récipiendaire de plusieurs distinctions, parmi lesquelles[37] :

Notes et références

Notes

  1. Président du Front populaire du au .

Références

  1. (en) Richard Thomas, Profiles of people in power : the world's government leaders, Londres, Routledge, (ISBN 1-85743-126-X, présentation en ligne, lire en ligne), pp.76-77
  2. Bamba Alex Souleymane, Blaise Compaoré, la réincarnation du renouveau, Éditions Dunuya, , p. 31
  3. Bamba Alex Souleymane, op. cit., p. 31
  4. Bamba Alex Souleymane, op. cit., p. 32
  5. (en) Burkina Faso Foreign Policy and Government Guide, International Business Publications, , p. 38
  6. Bamba Alex Souleymane, op. cit., p. 33
  7. (en) Engels, « Political transition in Burkina Faso: the Fall of Blaise Campaoré », Governance in Africa, (lire en ligne)
  8. « Mitterrand-Sankara : le vieux président et le capitaine impertinent - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  9. (en) Andrew Sardanis, A Venture in Africa, I.B.Tauris, , p. 93
  10. José María Aresté Pifarré, La francophonie, Éditorial UNED, , p. 102
  11. (en) « Communication No. 1159/2003 : Burkina Faso. 11/04/2006. CCPR/C/86/D/1159/2003. (jurisprudence) », United Nations High Commissioner for Human Rights (consulté le )
  12. (en) « Burkina Faso: Compaore's decision to bid for re-election raises opposition hackles », IRIN,
  13. (fr) « Mme Brigitte Girardin a représenté la France à la cérémonie d’investiture de M. Blaise Compaoré (Ouagadougou, 20 décembre 2005) », ministère des Affaires étrangères et européennes (consulté le )
  14. « Le président Compaoré réélu dès le premier tour au Burkina Faso » L'Express.fr, mis en ligne le 25 novembre 2010
  15. Blaise Compaoré quitte le pouvoir
  16. « Burkina: comment la France a aidé Blaise Compaoré à fuir - Afrique - RFI » (consulté le )
  17. Jeune Afrique : Exclusif. Burkina : comment la France a exfiltré Blaise
  18. RFI : Burkina Faso: la France a bien exfiltré Blaise Compaoré
  19. « Burkina : la nationalité ivoirienne de Blaise Compaoré fait débat – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le )
  20. « Blaise Compaoré est officiellement ivoirien », sur ParisMatch.com (consulté le )
  21. « Burkina Faso: Blaise Compaoré ne sera pas poursuivi pour «haute trahison» - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  22. « Côte d’Ivoire : ce que Blaise Compaoré et Zéphirin Diabré se sont dit », sur jeuneafrique.com, (consulté le )
  23. (en) « List of the Participating Delegations of the Tokyo International Conference on African Development (October 5-6, 1993, Tokyo, Japan) », ministère des Affaires étrangères du Japon (consulté le )
  24. « Côte d’ivoire. Guillaume Soro rattrapé par son passé de seigneur de guerre », sur L'Humanité,
  25. (en) Etienne Bassot, « The situation in Togo on the eve of the 2007 parliamentary elections », European Parliament (consulté le )
  26. (en) « TOGO: Political agreement aims to end 12-year feud », IRIN, (consulté le )
  27. (en) « Côte d'Ivoire : New peace agreement », IRIN, (consulté le )
  28. Citation de la déclaration de Louise Arbour
  29. (fr) « RSF porte plainte contre Blaise Compaoré », RSF, (consulté le )
  30. (fr) « Blaise Compaoré en visite risquée. », Libération, (consulté le )
  31. « Ce jour-là : le 13 décembre 1998, le journaliste burkinabè Norbert Zongo est assassiné – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le )
  32. AFP, « Burkina : le frère de Blaise Campaoré arrêté en France dans l'enquête sur l'assassinat d'un journaliste », Libération, (lire en ligne)
  33. « Burkina / Affaire Zongo : le frère de Blaise Campaoré interpellé en France », RFI, (lire en ligne)
  34. « La France autorise l'extradition de François Compaoré », sur BBC Afrique (consulté le )
  35. « Affaire Sankara: mandat d’arrêt international contre Compaoré », sur RFI Afrique (consulté le )
  36. Burkina Faso. Un mandat d'arrêt visant Blaise Compaoré annulé
  37. Calixte Baniafouna, Les Noirs de l'Élysée : Un palais pas comme les autres, vol. 1, Éditions L'Harmattan, coll. « Études africaines », , 360 p. (ISBN 978-2-296-24989-9 et 2-296-24989-2, lire en ligne), p. 58
  38. « Burkina Faso: Blaise Compaoré, Docteur Honoris Causa de la Fondation 2iE », sur allafrica.com, (consulté le )
  39. « Burkina Faso: Blaise Compaoré reçoit le diplôme de Docteur Honoris Causa de l'Université Jean Moulin de Lyon III », sur allafrica.com, (consulté le )
  40. Ismaël Bicaba, « Blaise Compaoré fait commandeur de l’ordre des palmes académiques du CAMES », sur http://www.lefaso.net, (consulté le )
  41. Direction de la communication de la présidence du Faso, « Blaise Compaoré, Grand-Croix de l’Ordre international des Palmes académiques du CAMES », sur http://www.fasozine.com, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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