Congrès pour la démocratie et le progrès

Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) était le principal parti politique burkinabè. Il a été fondé le , par la fusion de 10 partis politiques qui partagent l'idéal de la social-démocratie.

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Congrès pour la Démocratie et le Progrès
Présentation
Leader Eddie Komboïgo
Fondation
Fusion de ODP/MT
CNPP/PSD (en)
GDR (en)
MDS (en)
PACTILS (en)
PDR (en)
RSI (en)
UDS (en)
UDPB (en)
PPU (en)
Siège Burkina Faso
Fondateur Blaise Compaoré
Positionnement Centre gauche
Idéologie Attrape-tout
Socialisme démocratique
Site web www.cdp-burkina.org
Représentation
Députés
20  /  127
Siège du parti à Ouagadougou.

Les formations politiques ayant fusionné sont :

  • Organisation pour la démocratie populaire/Mouvement du travail (ODP/MT) ;
  • Convention nationale des patriotes progressistes, Parti social-démocrate (en) (CNPP/PSD)
  • Groupe des démocrates révolutionnaires (en) (GDR)
  • Mouvement pour la démocratie socialiste (en) (MDS)
  • Parti de l'action pour le libéralisme solidaire (en) (PACTILS)
  • Parti pour la démocratie et le rassemblement (en) (PDR)
  • Rassemblement des sociaux-démocrates indépendants (en) (RSI)
  • Union des sociaux-démocrates (en) (UDS)
  • Union des démocrates et patriotes du Burkina (en) (UDPB)
  • Parti pour le panafricanisme et l'unité (en) (PPU)

Lors de sa création, il est présidé par le Dr Arsène Bongnessan Yé, ci-devant président de l'ODP/MT. De 2002 à 2012, Roch Marc Christian Kaboré est aux commandes de cette grande formation politique qui gère le pouvoir d'état[pas clair].

Tous les premiers ministres du Burkina Faso ainsi que la grande majorité des membres de l'appareil d'État appartiennent au parti présidentiel. Sauf Kadré Désiré Ouédraogo qui initialement était un technocrate sans affiliation.

Lors des élections législatives du , le CDP a reçu 49,5 % des voix et 57 des 111 sièges de l'Assemblée nationale burkinabè. Les dernières élections du ont marqué un retour en force du CDP avec 73 députés sur les 111 de l'Assemblée Nationale.

Le parti subi, depuis 2015, les conséquences du soutien sans faille apporté à la tentative de modification de la constitution tentée par le président démissionnaire Blaise Compaoré, aujourd'hui en exil en Côte d'Ivoire. Les cadres du parti ont même subi une brève garde à vue notamment pour incitation à la violence et l'avenir du parti s'annonce très compromis. Dans le cadre de l'organisation de la transition faisant suite au soulèvement populaire d' ayant conduit à la démission et la fuite de Blaise Compaoré, certains intellectuels comme le Pr Luc Ibriga a suggéré que le CDP soit associé à la transition en tant qu'il est un parti représentatif d'une partie de la population, mais que le parti soit mis en minorité afin de faire, pour la première fois depuis sa création, l'expérience de l'opposition et ainsi apprendre la "modestie" et "retrouver toute sa lucidité".

Le régime de Blaise Compaoré se fit exécutant fidèle des thèses libérales et constitua l'un des meilleurs alliés du gouvernement français en Afrique[1].

Lors de l'élection présidentielle de 2015 au Burkina Faso, il n'a pas présenté de candidat. Pour l'élection présidentielle de 2020 au Burkina Faso, il a un candidat, Eddie Komboïgo qui arrive en deuxième position avec 15,5 % des voix.

Notes et références

  1. « Thomas Sankara, l’anti-impérialiste », Le Monde, (lire en ligne)

Lien externe

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