Bess Meredyth

Bess Meredyth, née Helen Elizabeth MacGlashen, le à Buffalo (New York) aux États-Unis, est une actrice américaine du cinéma muet et des premiers films sonores. Elle est également une célèbre scénariste et fait partie des 36 fondateurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences[1]. Elle meurt le à Woodland Hills, Los Angeles[2].

Bess Meredyth
Bess Meredyth (vers 1915)
Nom de naissance Helen Elizabeth MacGlashen
Naissance
Buffalo (New York) États-Unis
Nationalité Américaine
Décès
Woodland Hills - Los Angeles États-Unis
Films notables Le crime était presque parfait
Les Amours de Cellini

Biographie

Bess Meredyth commence à écrire, dès son plus jeune âge. Son père est le directeur d'un théâtre local et elle étudie le piano tout au long de son enfance. Encouragée par son professeur d'anglais, elle persévère dans l'écriture de fiction[3]. À l'âge de 13 ans, elle contacte l'éditeur du journal local, afin d'écrire une chronique de fiction. Chaque histoire qu'elle écrit pour le journal, lui rapporte un dollar, ce qui en fait son premier travail rémunéré en tant qu'écrivain[4]. Meredyth commence sa carrière dans le show-business vaudeville, en tant que comédienne. Le plus souvent, elle chante ou interprète des monologues tout en s'accompagnant au piano, ce qu'elle appelle « pianologue »[4].

Elle commence sa carrière à l'écran, en faisant des extras aux Biograph Studios (en) de D. W. Griffith, à New York, avant de déménager à Los Angeles, en 1911[5].

Bess Meredyth travaille comme actrice pendant cinq ans, arrondissant ses revenus par l'écriture de scénarios. Bien que la plupart de ses emplois soient des extras, son rôle le plus important, alors, était le personnage principal, dans la série de films Bess the Detectress, en 1914[5],[6].

Bess Meredyth se marie une première fois, à la suite d'un pari après un match de football dans son lycée, avec Burton Leslie. Le mariage est annulé[2]. Lucas, le fils de Bess, écrira plus tard qu'il s'agit « peut-être du mariage le plus court de l'histoire »[7].

Elle rencontre Wilfred Lucas, en 1911, qui l'encourage a poursuivre sa carrière d'actrice[4]. L'année suivante, ils travaillent tous les deux sur le film A Sailor's Heart (en), première de nombreuses collaborations artistiques[5]. On leur donne finalement leur propre unité de production chez Universal Studios, dans laquelle ils produisent, en 1914, The Trey o' Hearts (en). Ils se marient en 1917 et ont un enfant ensemble, John Meredyth Lucas[5], qui deviendra écrivain. En 1918, Meredyth et Lucas se rendent en Australie, pour travailler avec le sportif australien Snowy Baker. Ils font trois films ensemble, The Man from Kangaroo (en), The Jackeroo of Coolabong (en) et The Shadow of Lightning Ridge (en). Bess Meredyth co-dirige les deux premiers films[5]. Le couple divorce en 1927[3].

Bess Meredyth et le réalisateur Michael Curtiz se rencontrent aux studios Warner Bros.[8]. Ils se marient en 1929 et essaient, en vain, de lancer une unité de production dans les studios Metro-Goldwyn-Mayer, en 1946[3]. Ils se séparent à deux reprises : la première fois en 1941 et la seconde en 1960 : cependant, ils restent en contact, à la suite de cette séparation.

Tout au long de son travail pour les studios MGM, Bess Meredyth travaille principalement sous les ordres d'Irving Thalberg. À sa mort en 1936, les nouveaux dirigeants de la MGM résilient le contrat de Bess Meredyth[3]. Plutôt que de devenir scénariste junior, elle décide de prendre sa retraite. Malgré cette annonce, elle participe à trois films : Le Signe de Zorro, Une nuit à Rio et Le crime était presque parfait[5].

Bess Meredyth meurt le à Woodland Hills, Los Angeles. Elle est enterrée au cimetière Forest Lawn Memorial Park de Glendale (Californie)[9].

Filmographie

La filmographie de Bess Meredyth, comprend les films suivants [10] :

Bibliographie

  • (en) Fowler Gene, Good Night Sweet Prince, Cutchogue, Buccaneer Books, .
  • (en) Fowler Gene et Bess Meredyth, The Mighty Barnum : A Screenplay, New York, Garland, .
  • (en) Harmetz Aljean, Round Up the Usual Suspects, New York, Hyperion, .
  • (en) Lucas John Meredyth, Eighty Odd Years in Hollywood : Memoir of a Career in Film and Television, Jefferson, McFarland, (lire en ligne).
  • (en) Miles Allie Lowe et Bess Meredyth, When a Man Loves : The Story of a Deathless Passion, New York, Grosset & Dunlap, .
  • (en) Waller Tom, « Bess Meredyth », The Moving Picture World, , p. 15 (lire en ligne, consulté le ).

Références

  1. (en) « History of the Academy », sur le site HollywooGoldenGuy.com (consulté le ).
  2. (en) « Bess Meredyth Biography », sur le site IMDb (consulté le ).
  3. (en) Beauchamp Cari, Without Lying Down : Frances Marion and the powerful women of early Hollywood, New York, Scribner, , 475 p. (ISBN 0-684-80213-9), p. 42, 154–55, 306, 357, 375
  4. (en) Lucas Victoria, Women Screenwriters : An International Guide, Palgrave Macmillan, , 913 p. (ISBN 978-1-137-31237-2, présentation en ligne), p. 824–827.
  5. (en) Clark Virginia M, International Dictionary of Films and Filmmakers : Writers and Production Artists, Détroit, St. James Press., , 1594 p. (ISBN 1-55862-302-7), p. 566–567.
  6. (en) Ken Wlaschin, Silent Mystery and Detective Movies : A Comprehensive Filmography, Jefferson et Londres, McFarland & Company, , 291 p. (ISBN 978-0-7864-4350-5, présentation en ligne), p. 26.
  7. (en) Lucas John Meredyth, Eighty Odd Years in Hollywood : Memoir of a Career in Film and Television, Jefferson, McFarland, .
  8. (en) Robertson James C., The Casablanca Man : Memoir of a Career in Film and Television, New York, Routledge, (ISBN 0-415-06804-5), p. 98, 138–139.
  9. (en) « Bess Meredyth Curtiz », sur le site Find A Grave, (consulté le )
  10. (en) « Bess Meredyth », sur le site IMDb (consulté le )

Liens externes

Source de la traduction

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