Bernard Simondi

Bernard Simondi (né le à Toulon) est un footballeur français qui évolue au poste de défenseur devenu entraîneur.

Bernard Simondi

Bernard Simondi en 2011 avec Al Ahly Doha.
Biographie
Nationalité Français
Naissance
Toulon (France)
Taille 1,78 m (5 10)
Période pro. 19701985
Poste Défenseur puis entraîneur
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1970-1977 SC Toulon125 0(2)
1977-1981 Stade lavallois126 0(4)
1981-1983 Tours FC069 0(0)
1983-1985 AS Saint-Étienne014 0(0)
Total 334 0(6)
Équipes entraînées
AnnéesÉquipe Stats
1986 Al Nasr Riyad
1987-1989 Puget
1989-1990 Aubagne FC
1991-1993 FC Grenoble
1996-1997 Olympique Grenoble
1998-1999 US Créteil-Lusitanos
2000 Guinée
2001-2004 Bénin
2004 ES Sahel
2005-2006 Burkina Faso
2007-2008 ES Sétif
2008-2011 Al Kharitiyath SC
2011 Qatar olympique
2011-2012 Al Ahly Doha
2012-2013 Al Kharitiyath SC
2014 CS Constantine
2015 JS Saoura
2017-2020 OC Khouribga
2020- Maroc -23 ans
1 Compétitions officielles nationales et internationales.

Biographie

Il joue comme défenseur à Toulon, Laval, Tours et Saint-Étienne.

Après l'arrêt de sa carrière de joueur, il obtient en 1983-1984 le Certificat Professional d'Entraîneur, spécialisé dans le football 2e degré. En 1991, il obtient le Diplôme d'entraîneur professionnel de football (DEPF) 3e degré avec un stage à la Juventus (équivalent d'un Master)[1].

Puis il a entraîné de nombreuses équipes, d'abord en France, puis en Afrique. En 1986, il est coentraîneur du club saoudien d'Al Nasr avec Robert Herbin.

Des débuts d'entraîneur en France

Il entraîne ensuite de 1987 à 1989 le club de Puget-sur-Argens en Division 4. En 1989-1990, il est Directeur technique et entraîneur à Aubagne. La saison suivante, il devient entraîneur adjoint d'Delio Onnis à Toulon en Division 1.

En 1991, il entraîne le FC Grenoble, en remplacement de Noël Tosi. En fin de saison 1990-1991, le club est vice-champion de D3 et monte en Division 2. La saison suivante est délicate, le club souffre du manque de moyens financiers, le club termine 17e de D2 et est relégué. Pour la saison 1992-1993, il reste entraîneur du FC Grenoble, la saison est plutôt bonne mais il rate la montée en finissant 4e de D3.

En 2000, après son départ de Créteil, il s'investit dans le club de Division d'Honneur de Perreux; il y reste quelques mois en attendant un retour dans le monde du football professionnel. Il déclare « Le fait de réintégrer le football amateur après avoir exercé dans le milieu professionnel est une expérience plutôt enrichissante. Au Perreux, je reviens aux bases fondamentales du football. Plus qu'un entraîneur, je suis redevenu un éducateur. C'est un plaisir d'apporter mon savoir à des joueurs qui n'ont certes pas la culture des pros, mais qui ont envie d'apprendre et de progresser. »[2].

Départ pour l'Afrique et les premières performances

La même année, au mois de juillet, il prend les commandes de la sélection nationale de Guinée avec comme objectif la qualification pour la Coupe du monde et de la CAN 2002[3]. Lors des éliminatoires du mondial, le Syli national figurait bien dans le groupe E, la sélection est deuxième du groupe grâce à des victoires contre le Burkina Faso (3-2) et le Zimbabwe (3-0). Cependant, la FIFA décide d'exclure l'équipe Guinéenne pour cause d’ingérence politique[4] et Bernard Simondi dirige son dernier match le 28 janvier 2001 contre le Malawi (1-1). De 2001 à 2004, il devient Directeur technique national (DTN) du Bénin puis entraîneur de l’équipe nationale Juniors.

En janvier 2004, il s'engage jusqu'à la fin de la saison pour l'Étoile sportive du Sahel, en remplacement de Ammar Souayah. Avec des joueurs connus du Championnat de France comme Oumar Kalabane, Austin Ejide ou l'ancien Nantais Imed Mhadhbi, il va passer près d'une saison parfaite. En effet, l'équipe échoue en finale de la Ligue des champions de la CAF face au Enyimba FC (1-2 / 2-1 puis 5-3 aux tab), elle termine aussi 2e du championnat et est finaliste de la Coupe de Tunisie. En février 2004, elle perd aussi la Supercoupe de la CAF, là aussi face à Enyimba FC (0-1).

En 2005, il s'engage pour devenir sélectionneur du Burkina Faso, en remplacement d'Ivica Todorov[5]. Il dirige son premier match le 9 février 2005, match amical contre l'Algérie (défaite 0-3). Il commence les éliminatoires à la Coupe du monde 2006 par 2 défaites contre le Cap Vert (1-2) et le Ghana (1-2) avant de terminer l'année 2005 par 2 belles performances (victoire 2-0 contre la RD Congo[6] et 3-1 contre l'Afrique du Sud).

Bref retour en France

En juillet 2006, alors que son contrat courait jusqu’en octobre 2007, il rentre en France précipitamment pour signer un contrat d'entraîneur adjoint à l'AC Ajaccio. Des raisons d'origines judiciaires sont aussi invoquées au Burkina Faso (non-paiement de ses employés de maison notamment)[7]. Il est officiellement limogé pour "abandon de poste" par la Fédération. Adjoint du néerlandais Ruud Krol, l'équipe corse a pour objectif un retour en Ligue 1, qu'elle vient de quitter. Malheureusement, malgré les performances de Jean-Jacques Mandrichi (14 buts), Ajaccio ne peut faire mieux qu'une 12e place de L2. Le staff n'est pas reconduit et il s'engage pour l'ES Sétif.

Des hauts et des bas à l'ES Sétif

En 2007, il s'engage en Algérie pour le ES Sétif après le limogeage de Noureddine Saâdi. Il y remporte notamment la Ligue des champions arabes 2008 avec des joueurs comme Slimane Raho ou Abdelmalek Ziaya qui a inscrit l'un des buts victorieux en finale face au Wydad de Casablanca (1-0 puis 1-0). En Ligue des champions de la CAF, le club ne peut faire mieux qu'une élimination au deuxième tour face à l'Olympique de Khouribga (2-0 puis 0-2 0-3 aux TAB).

En septembre 2008, il déclare, à la suite de son limogeage : « Il est clair que j’ai été victime d’une machination bien orchestrée par M. Walid Saâdi qui est derrière tous mes soucis. Je peux vous annoncer que ce monsieur m’a même insulté juste après la fin de la rencontre ESS-USMA qui s’est soldée par un score de parité (1-1). Les raisons étaient toutes simples, M.Saâdi préparait soigneusement le terrain à M.Rabah Saâdane pour prendre ma place »[8].

L'expérience qatari

Il signe ensuite, en novembre 2008, pour le club qatari d'Al Kharitiyath en remplacement de Nebojsa Vučković, licencié après 8 matchs. Il termine dernier de Q-League avec son club mais l'augmentation du nombre de club permet au club d'Al Kharitiyath de rester en Q-League. Les arrivées au mercato 2009 de joueurs comme Alaa Abdul-Zahra, Yahia Kébé et Dario Khan stabilisent l'équipe. Le club termine la saison à la 6e place.

En février 2010, après avoir refusé le poste de sélectionneur du Maroc[9], il se déclare candidat au poste de sélectionneur de l'équipe de France après la Coupe du monde 2010. Il se dit également intéressé pour coacher l’équipe de Côte d’Ivoire[10].

Installation en Algérie

Au début de l'année 2014, il revient en Algérie pour entraîner le CS Constantine en signant un contrat pour une durée de six mois[11]. Il quitte le club à l'issue de celui-ci. Pour la saison suivante, il prend les rênes de l'équipe du JS Saoura[12], mais l'expérience est de courte durée puisqu'il est limogé en octobre[13]. Peu de temps après, il est recruté par le club de la capitale algérienne l'USM Alger pour occuper la fonction de directeur technique sportif[14].

Palmarès

Références

Liens externes

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