Bataille du Oued Aslaf

La bataille du Oued Aslaf , qui oppose en juillet 1847 les troupes du Sultan du Maroc Abderrahmane ben Hicham sous le commandement de son neveu Mouley-Hachem et du gouverneur du Rif Al-Ahmar face à l'armée d'Abd el-Kader, dans le contexte de le conquête de l'Algérie par la France.

Bataille du Oued Aslaf

Informations générales
Date
Lieu Oued Aslaf, Maroc
Issue Victoire Algérienne
Belligérants
Royaume du Maroc État d'Abdelkader
Commandants
Mouley Hachem
Qaid Al-Hamra
Abdelkader ibn Muhieddine
Forces en présence
Inconnue mais importante2000 soldats
Pertes
inconnuesinconnues

Conquête de l'Algérie par la France

Contexte historique

A la suite du Traité de Tanger (1844), l'émir est déclaré hors la lois dans toute l'étendue du royaume du Maroc aussi bien qu'en Algérie. Il sera poursuivi à main armée par les Français sur le territoire de l'Algérie, et par les Marocains sur leur territoire jusqu'à ce qu'il soit expulsé ou qu'il soit tombé au pouvoir de l'une ou de l'autre nation[1].

Déroulement des opérations

Dans le mois de , la Smala de l'émir était installé sur le Oued Aslaf dans le territoire du Rif[2]. L'Armée Marocaine sous les ordres de Mouley-Hachem est envoyé pour combattre Abdel-Kader et le rejeter en Algérie.

Mouley-Hachem commence par envoyer des unités de reconnaissance, elle seront vite repoussées par l'avant-garde de la Smala. À la suite de cela , Abdel Kader demande au prince Marocain une explication pour ces hostilités dans un temps de paix, il recevra une réponse hautaine et méprisante[3]. Durant la nuit, et soutenu par les tribus du Rif, Abdel Kader attaque le campement d'Al-Ahmar, le tuent lui et beaucoup de ces hommes. Mouley-Hachem parvient à peine à s'échapper[4].

Cette attaque fut préemptive, en effet les espions d'Abdel Kader ont apprit que le gouverneur du Rif voulait attaquer l'émir avant la bataille. Des informants locaux le confirmeront par la suite[5].

Suites et conséquences

À la suite de cette bataille, Mouley-Abde-er-Rahman accepte cette défaite sans chercher à en tirer une vengeance. Il lui suffisait d'avoir prouvé son bon vouloir à exécuter le traité de Tanger[6].

Notes et références

  1. Alexandre Bellemare, Abd-el-Kader, sa vie politique et militaire, Paris, Hachette, , 462 p. (lire en ligne), p. 295-296
  2. (en) Charles Henry Churchill, The Life of Abdel Kader, Ex-sultan of the Arabs of Algeria : Written from His Own Dictation, and Comp. from Other Authentic Sources, Londres, Chapman and Hall, , 331 p. (lire en ligne), p. 255
  3. (en) Charles Henry Churchill, The Life of Abdel Kader, Ex-sultan of the Arabs of Algeria : Written from His Own Dictation, and Comp. from Other Authentic Sources, Londres, Chapman and Hall, , 331 p. (lire en ligne), p. 256
  4. Alexandre Bellemare, Abd-el-Kader, sa vie politique et militaire, Paris, Hachette, , 462 p., p. 304-305
  5. (en) Tom Woerner-Powell, Another Road to Damascus : An Integrative Approach to 'Abd al-Qadir al-Jaza'iri (1808-1883), Allemagne, De Gruyter, , 260 p. (lire en ligne), p. 56
  6. Alexandre Bellemare, Abd-el-Kader, sa vie politique et militaire, Paris, Hachette, , 462 p., p. 305
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