Bataille de Vihiers

La bataille de Vihiers se déroule le au cours de la guerre de Vendée.

Bataille de Vihiers
Santerre par Le Sueur
Informations générales
Date
Lieu Vihiers
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
Républicains Vendéens
Commandants
La Barollière
Antoine Santerre
Jacques-François de Menou
Louis Thévenet Danican
Louis Nicolas Davout
Henri Forestier
Piron de La Varenne
Forces en présence
6 000 hommes10 000 hommes
Pertes
Inconnues
800 prisonniers
22 canons perdus
Inconnues

Guerres de la Révolution française

Coordonnées 47° 08′ 50″ nord, 0° 31′ 57″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : France

La bataille

La fuite du général Santerre.

À la suite de sa victoire du 15 juillet 1793 à Martigné-Briand, le général républicain La Barollière installe ses troupes près du village de Vihiers[1]. Une avant-garde est envoyée pour attaquer le village de Coron, mais elle se heurte aux 600 hommes du baron de Keller, entièrement composés de soldats professionnels suisses et allemands ayant déserté l'armée républicaine. Ceux-ci parviennent à tenir les Républicains en respect. De plus, aux bruits du combat, des paysans vendéens renforçent la troupe de Keller. Les Républicains hésitent à attaquer, le général Menou et le général Thévenet, dit Danican, sont blessés lors du combat. Finalement les Républicains prennent la fuite et se réfugient à Vihiers, la tombée de la nuit mettant fin à la bataille.

Le lendemain, 10 000 soldats vendéens se réunissent à Coron mais ils étaient sans chef. En effet les principaux généraux de l'armée catholique et royale étaient à Châtillon afin d'élire un nouveau général en chef à la suite de la mort de Jacques Cathelineau, le 14 juillet, des suites de ses blessures à la bataille de Nantes. L'abbé Bernier encouragea alors les généraux en second, Henri Forestier et Piron de La Varenne à prendre le commandement.

À midi, les Vendéens prirent d'assaut Vihiers, les bataillons parisiens commandés par Santerre prirent la fuite sans combattre. Santerre lui-même prit la fuite où lors d'un épisode célèbre, son cheval effectua un saut par-dessus un mur de cinq pieds de haut.

Selon les états, cependant incomplets, du 14e bataillon de Paris, dit de la République, anciennement des Piquiers, six sous-officiers et volontaires du bataillon sont tués le 18 juillet 1793 à Vihiers, un sergent-major est blessé, quatre hommes sont faits prisonniers, deux d'entre eux sont blessés un autre, sous-lieutenant, est délivré le 20 septembre[2].

Les Républicains fuirent jusqu'à Saumur.

Bibliographie

  • Yves Gras, La guerre de Vendée : 1793-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes et stratégies », , 184 p. (ISBN 978-2-7178-2600-5), p. 56.
  • Jean Tabeur (préf. Jean Tulard), Paris contre la province : les guerres de l'ouest, 1792-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies / Les grandes batailles » (no 70), , 286 p. (ISBN 978-2-7178-5641-5), p. 112-113.
  • Charles-Louis Chassin et Léon Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution, t. II, L. Cerf (Paris), , p. 354. lire en ligne sur gallica

Lien externe

Notes, sources et références

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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