Aubignan

Aubignan est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Aubignan

La Porte de France d'Aubignan.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Siegfried Bielle
2020-2026
Code postal 84810
Code commune 84004
Démographie
Gentilé Aubignanais, Aubignanaises
Population
municipale
5 719 hab. (2018 )
Densité 364 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 02″ nord, 5° 01′ 33″ est
Altitude 56 m
Min. 41 m
Max. 153 m
Superficie 15,7 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Carpentras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carpentras
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Aubignan
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Aubignan
Géolocalisation sur la carte : France
Aubignan
Géolocalisation sur la carte : France
Aubignan
Liens
Site web http://www.aubignan.fr

    Ses habitants sont appelés les Aubignanais[1].

    Géographie

    Ce village de Vaucluse, au nord de Carpentras, fait partie du Comtat Venaissin.

    Accès

    Partant de Carpentras, la route départementale 7 arrive au sud de la commune qu’elle traverse pour ensuite se diriger, par le nord, vers Beaumes-de-Venise et Vacqueyras.

    L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 et la gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV.

    Relief et géologie

    Le village est construit sur une petite colline. La commune a son territoire partagé entre la plaine alluvionnaire du Comtat, au sud, en direction de Carpentras, et le piémont détritique des Dentelles de Montmirail, au nord. C’est ce dernier terroir qui est particulièrement favorable à la vigne.

    Hydrographie

    Le Brégoux, à l'entrée d'Aubignan, route de Carpentras.

    On peut trouver des fontaines et des lavoirs à Aubignan, apportant de l’eau dans la partie basse du village. De plus, le ruisseau du Brégoux coule du côté est de la ville pour se diriger vers le sud-ouest. Ce ruisseau a subi les effets de la crue pendant les inondations de 1992 de Vaison-la-Romaine, apportant de 0,5 à 1,5 mètre d’eau dans la ville.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu’exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].

    Communes limitrophes

    Carte de la commune.

    Climat

    La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Son climat est donc soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps[3]. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :

    • le mistral assainit le vignoble, principale culture de ce terroir ;
    • la saisonnalité des pluies est très marquée ;
    • les températures sont très chaudes pendant l’été.
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,5
    Températures minimales moyennes (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 5 9,7
    Températures moyennes (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 23 23 19,5 15,5 9 7,5 14,5
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 42,7 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34,0 460.6
    Source : Données climatologiques de Carpentras 2000-2007

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Des monnaies, des médailles, des tegulae (tuiles) et des vestiges de constructions gallo-romains ont été découverts sur le versant occidental de la colline, à l’opposé du village actuel. Les fouilles ayant été faites dans les conditions du XIXe siècle, on ne peut que supposer qu’existait ici une villa dont le propriétaire appartenait à la gens Albanius[4].

    Moyen Âge

    La première église fut consacrée en 1095 par Guillaume 1er, évêque d’Orange qui la dédia à saint Victor[1].

    Domaine des comtes de Toulouse, marquis de Provence, ce fief fut en coseigneurie dont une partie du paréage était détenue par les princes d’Orange de la maison des Baux[1]. Au XIIe siècle, l’église rurale de Saint-Pierre et le prieuré Saint-Sauveur, et leurs revenus appartenaient à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon[5].

    Ce fief des comtes de Toulouse fut cédé au pape en 1274, pour intégrer le Comtat Venaissin. Les premiers remparts furent édifiés en 1359[1]. Ils conservent dans leurs murailles des sarcophages antiques utilisés en réemploi[6]. De cette enceinte reste quasiment intacte la porte de France, dite aussi tour de l’Horloge[4].

    Renaissance

    La ville fut prise par les protestants de Lesdiguières en 1588. Lors de la reddition, un des capitaines protestants fut tué par balles. Le village ne dut d’être sauvé qu’à la compréhension du futur connétable qui se laissa convaincre que le coup était parti par hasard[1]. Puis ce fut en 1602 que se constitua la première confrérie vigneronne[4].

    Ce furent les Pazzi d’Avignon, qui firent édifier un pont-levis en 1645. Ce fief, étant revenu à Claude Panisse, seigneur de Loriol, il fut élevé en marquisat par Clément IX, en 1667[1].

    Période moderne

    La seigneurie revint ensuite à la famille de Seguins-Pazzis d'Aubignan, au XVIIIe siècle. Cette famille est à l’initiative de la construction de la Halle aux blés (1728), de la construction de l’Hôtel-Dieu (1745)[4]. Elle a fait remettre en place et restaurer le pont-levis de la porte de France en 1745[1].

    Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d’Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d’Apt et d’Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

    Période contemporaine

    Le , le Brégoux en crue a submergé le camping qui lui était riverain et toute la partie basse du village. Il fut l’un de ceux qui paya le plus lourd tribut lors de cette inondation historique[réf. nécessaire].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont attestées du Xe siècle au XIVe siècle. On trouve Albegnano (951), Albagnano (1135), Albanhano (1206) et Albanhanum (1319). La forme occitane étant Aubinhan. Les toponymistes proposent donc, le nom d’un homme gallo-romain Albanius avec le suffixe -anum[7].

    Héraldique

    Blason
    D'argent au bâton et au faisceau passés en sautoir, à la hache à double tranchant brochante posée en pal, le tout de gueules, accosté des lettres S et V capitales de sable.
    Détails
    Ce blason date de 1722.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Aubignan
    D'argent à la hache d'armes de gueules passée en sautoir avec un faisceau du même[8].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Hôtel de ville d'Aubignan.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1905 1944 Louis Guichard Rad. Viticulteur, propriétaire
    Député de Vaucluse (1910 → 1942)
    Conseiller général du canton de Carpentras-Nord (1907 → 1919)
    29 août 1944 mai 1945 Émile Arnoux PCF  
    mai 1945 mars 1971 Léon Chauvin Rad.  
    mars 1971 mars 1983 Joseph Tholon PS Médecin
    mars 1983 4 juillet 2020 Guy Rey DVG Retraité agricole
    Président de la CA Ventoux-Comtat Venaissin (2018 → 2020)
    Chevalier de l'Ordre national du Mérite
    4 juillet 2020 En cours Siegfried Bielle DVG Avocat en droit public
    10e vice-président de la CA Ventoux-Comtat Venaissin (2020 → )

    Urbanisme

    Typologie

    Aubignan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[12] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

    La ville d'Aubignan met à disposition de ses habitants un city-parc contenant un terrain multi sport et deux aires de jeux pour les enfants. Le terrain permet la pratique du handball, du basket-ball et du volley-ball et est encerclé par une petite piste d’athlétisme[17].

    Ce projet urbain a nécessité un budget de près de trois cent quatre-vingt mille euros dont la moitié a pu être financée à l'aide de subventions de l'État, du conseil régional, du Sénat et de la Cove[17].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,2 %), cultures permanentes (28,7 %), zones urbanisées (17,6 %), terres arables (9,5 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Jumelages

    Barrow and Littleton

    Deux villes sont jumelées avec Aubignan[20] :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

    En 2018, la commune comptait 5 719 habitants[Note 3], en augmentation de 7,42 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +1,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2891 2971 4921 5611 7171 7501 6751 8291 863
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8981 8971 8621 7911 5821 5291 5061 5111 543
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5911 5631 5681 5101 5071 5161 5141 4651 538
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 6351 8192 1262 2303 3473 8374 2454 8615 404
    2018 - - - - - - - -
    5 719--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Commerces de proximité

    Un marché se tient dans le village chaque samedi. De nombreux commerces de proximité sont présents dans le centre du village, ainsi qu'une moyenne surface du groupe Carrefour.

    Agriculture

    La culture de la vigne et de l’olivier est traditionnelle sur la commune. Au XIXe siècle, s’y ajoutaient celles du safran, de la garance et des mûriers pour l’élevage des vers à soie[6]. De nos jours, le vignoble de la commune produit des vins qui sont classés en côtes-du-rhône et ventoux. La commune est également un des hauts lieux de la production française de plants de vigne ou « greffés-soudés »⁣, et ce, depuis la fin du XIXe siècle.

    Tourisme

    Située dans la plaine du Comtat Venaissin, avec sa situation à proximité de Carpentras et du mont Ventoux, mais aussi de la vallée du Rhône, d’Avignon et de son riche patrimoine, la commune voit le tourisme occuper directement ou indirectement une place non négligeable de son économie. Un camping trois étoiles nommé « camping du Brégoux » et disposant de 155 emplacements, 5 locatifs sur 3,5 ha est positionné à environ 700 m du centre. Un village de vacances est situé à l'entrée du village sur la route vers Carpentras.

    Vie locale

    Enseignement

    L’on trouve sur la commune une école maternelle et une école primaire La Garenne[25]. Ensuite les élèves sont dirigés vers le collège François-Raspail[26] puis le lycée Jean-Henri-Fabre à Carpentras.

    Écologie et recyclage

    Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

    Vie Sportive

    La commune dispose de plus en plus d'associations sportives et d'une salle polyvalente où sont dispensés des cours d'arts martiaux (judo, karaté, capoeira, wa-jutsu), de danse (hip-hop, classique, moderne) et de gymnastique. Elle dispose en plus d'un club de tennis, d'équitation, de football et de pétanque.[27]

    Le club local de football autrefois dénommé ESA (Étoile Sportive Aubignanaise) a connu son heure de gloire dans les années d'après guerre. Champion de Vaucluse amateur en 1945 et 1946, saison à l'issue de laquelle il accède à la Promotion d'Honneur A. Deux fois vainqueur de la coupe de Vaucluse ou coupe Rhône Durance en 1947 et 1948 et finaliste en 1949. Le club gagne également la coupe Roumagoux en 1977 à Oppède le Vieux face à Graveson. Le club se nomme désormais Étoile d'Aubune à la suite de la fusion opérée avec le club voisin de Beaumes-de-Venise. Il évolue actuellement[Quand ?] en Promotion d'Honneur B pour ce qui concerne l'équipe masculine et en Division d'Honneur, soit le plus haut niveau régional pour ce qui concerne la section féminine.

    L'école intercommunale des sports organise des stages sportifs pendant les vacances scolaires. Les activités proposées sont destinées aux jeunes de 6 à 15 ans résidant sur le territoire et sont dispensées par une équipe d'intervenant de la Cove. Parmi ces activités, nous retrouvons des sports collectifs, des sports de raquettes, mais aussi des activités en pleine nature. [28]

    Santé

    L’hôpital le plus proche est le pôle santé de Carpentras. Deux médecins, un cabinet d'infirmiers, un cabinet de kinésithérapeutes ainsi qu'une pharmacie sont installés sur la commune.

    Transports publics

    La commune est desservie par une ligne de bus, géré par la Cove : Gigondas - Carpentras, via Aubignan[29]. La gare TGV la plus proche est celle d'Avignon. Un accès aux grandes lignes nationales est également possible via la gare d'Orange.

    Cultes

    La paroisse d'Aubignan, de culte catholique, dépend du diocèse d'Avignon, doyenné de Carpentras[30]. La synagogue et la mosquée les plus proches sont celles de Carpentras.

    Lieux et monuments

    La fontaine et le vieux lavoir.
    • canal de Carpentras ;
    • fontaine et vieux lavoir ;
    • la Cabanette, porte dans les remparts situées sur l'avenue principale
    • le Portail Neuf, porte dans les remparts située allée Nicolas Mignard
    • étang du Moulin-Neuf.

    Fortifications

    Rue Tour des Remparts.

    Comme partout en Comtat Venaissin, Aubignan se dota de fortifications au cours du XIVe siècle sur ordre de Clément VI, pour se protéger des mercenaires. Le Conseil de Ville se réunit et décida de faire un vingtain des fruits (impôt indirect d’un vingtième) pour financer les travaux. La porte de France et une tour restent caractéristiques de cette époque[1].

    Église paroissiale

    Église paroissiale.

    Rebâtie au XVIIIe siècle, elle fut achevée en 1732 et consacrée quatre ans plus tard sous le nom de Notre-Dame-de-l’Annonciation-et-Saint-Victor, martyr. À la Révolution, elle fut légèrement endommagée par le découronnement du clocher qui fut rebâti en 1845. Son chœur désorienté n’est pas tourné vers l’est, car elle est adossée au rempart. Elle est composée d’une nef et de deux bas-côtés. Le chœur se termine par une abside voûtée d’arêtes du début du XVIIe siècle. Elle possède un tableau peint et donné par Claude Mignard en 1640[31]. L’église d’Aubignan est inscrite sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1970.

    Chapelle Saint-Sixte

    Cette chapelle, située à l'est du village, dans un domaine viticole, est classé au titre des monuments historiques depuis 1984[32].

    Personnalités liées à la commune

    • Maxime Richaud, peintre comtadin, né à Aubignan, le et décédé le , dans la lignée du mouvement post impressionniste nabi, il est aussi surnommé « le maître d'Aubignan »[réf. souhaitée].
    • Ibrahim Shahda, peintre comtadin, ancien élève de l'École des beaux-arts du Caire. Né à El Aziya (Égypte) le 2 octobre 1929. Il décède le 28 août 1991. Arrivé au village en 1957, il s'y marie en 1961, et s'implante définitivement au domaine de la Mayolle en 1965, endroit où il réalisera une grande partie de son œuvre.
    • Louis Guichard, homme politique, né à Aubignan, le et décédé le . Il fut maire d'Aubignan et député de Vaucluse jusqu'en 1942. Il est à l'origine de textes de loi relatifs à l'activité viticole.

    Bibliographie

    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, (ISBN 978-2-903044-27-5)
    • Jean-Paul Chabaud, Peintres autour du Ventoux, XIXe et XXe siècle, Éd. Alain Barthélemy, Avignon-Le Pontet, 2001 (ISBN 2-87923-130-2)
    • Fernand Chastel, Histoire d'Aubignan : 1000 ans d'histoire à travers les archives paroissiales et communales, Éditions du colombier, (ISBN 978-2-913593-21-3)
    • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
    • Gérard Orfeuil, Aubignan, mon village, éditions du Colombier, (ISBN 978-2-913593-05-3)
    • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d’un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 978-2-87923-041-2)

    Pour approfondir

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Notes

      Références

      1. Robert Bailly, op. cit., p. 36.
      2. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, p. 48.
      3. La climatologie du Vaucluse
      4. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 107.
      5. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », inGuy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter régional tenu en 1999 à l’occasion du millénaire de la fondation de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p., (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 213.
      6. Jules Courtet, op. cit., p. 16.
      7. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1676.
      8. Armorial de France
      9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      12. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
      13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
      14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Carpentras », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
      16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      17. Commune d'Aubignan, « Le City-parc d'Aubignan », sur Aubignan (consulté le ).
      18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      24. Enseignement publique primaire en Vaucluse
      25. Carte scolaire du Vaucluse
      26. Commune d'Aubignan, « Les associations », sur Aubignan (consulté le ).
      27. Commune d'Aubignan, « École intercommunale des sports », sur Plateforme des sites satellites (consulté le ).
      28. lige Gigondas-Carpentras
      29. paroisse d'Aubignan
      30. Jules Courtet, op. cit., p. 17.
      31. Notice no PA00081809, base Mérimée, ministère français de la Culture.

      Articles connexes

      Liens externes

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