Aristides de Sousa Mendes

Aristides de Sousa Mendes ( - ) est un diplomate portugais du XXe siècle. En poste à Bordeaux lors de la débâcle française de 1940, il refuse de suivre les ordres du gouvernement portugais de Salazar et délivre sans distinction plusieurs milliers de visas aux personnes menacées souhaitant fuir la France.

Pour les articles homonymes, voir Mendes.

Il sera déclaré « Juste parmi les nations » en 1966, puis réhabilité par la République portugaise le 15 novembre 1986.

Biographie

Jeunes années

Aristides de Sousa Mendes do Amaral e Abranches est né à Cabanas de Viriato, petit village portugais du district de Viseu, dans une famille de la noblesse terrienne, catholique, conservatrice et monarchiste. Son père était juge à la Cour d'appel de Coimbra[1].

En 1907, Aristides et son frère jumeau César de Sousa Mendes obtiennent un diplôme de droit à l'université de Coimbra. César suit une carrière diplomatique et deviendra ambassadeur notamment en Suède avant d'être nommé ministre des affaires étrangères dans le gouvernement Salazar en 1932. Aristides suit une carrière consulaire et occupera plusieurs délégations consulaires portugaises dans le monde : Zanzibar, Brésil, États-Unis.

Au cours de sa carrière de consul Aristides accumule de nombreux incidents, surtout d'abus d'argent public[1].

En 1923, il est expulsé des États-Unis pour des déclarations anti-démocratiques et crime de concussion[1],[2].

En 1928, Aristides soutient la dictature militaire et est stationné à Vigo, où il se consacre à la persécution des réfugiés politiques portugais et en 1929, il écrit au Ministère des Affaires étrangères affirmant être la personne idéale « pour surveiller et anéantir les manœuvres de conspiration des émigrants politiques contre la dictature » et pour louer son travail de persécution politique des réfugiés. Dans cette même lettre, Aristides demande à être placé à Anvers, ce qui est accordé[3],[4],[5].

Après presque dix ans de service en Belgique, Salazar, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, le nomme consul à Bordeaux.

La Seconde Guerre mondiale

Plaque à la mémoire d'Aristides de Sousa Mendes à Bayonne.

Lorsque la guerre éclate, à 55 ans, il approche de la fin de sa carrière et est père de quatorze enfants, dont seulement trois encore mineurs. Sa famille et sa morale chrétienne lui servent de boussole mais ne provoquent aucun état d'âme quand il fréquente sa maîtresse française, Andrée Cibial qui lui annonce qu'elle est enceinte en mars 1940. Une petite Marie-Rose naîtra quelques mois plus tard, en novembre 1940, à Lisbonne[1].

Lors du conflit, Salazar veut maintenir la neutralité du Portugal et éviter l'entrée des communistes et des agitateurs politiques. Son gouvernement, par la circulaire 14, exige l'autorisation préalable de Lisbonne pour la délivrance de visas : les sujets dont la citoyenneté est « indéfinie, contestée ou en litige » ne peuvent obtenir de visa. Parmi les personnes discriminées par la circulaire on trouve : les apatrides ; les « porteurs de passeports Nansen » délivrés par la Société des Nations ; les Russes ; les Juifs “expulsés de pays dont ils détenaient la citoyenneté” ou expulsés des pays où ils résidaient ; toute personne dans l’impossibilité de « retourner librement au pays d’où elle venait sans la pré-autorisation du ministère », et les opposants politiques. La circulaire 14 déclare explicitement qu'il n'y avait aucune intention d'entraver ou de retarder l'octroi de visas aux passagers en transit vers d'autres pays. Autrement dit, les consulats ont reçu l'autonomie de délivrance d'un visa dans tous les cas où le passager démontre avoir un billet depuis le territoire portugais et un visa d'entrée dans le pays de destination.

Ainsi Salazar, alors à la fois premier ministre et ministre des affaires étrangères, avait interdit aux consulats de délivrer des visas, en particulier, à des ressortissants des pays de l'Est envahis par les Allemands, aux « suspects d’activités politiques contre le nazisme » et aux juifs, tous « gens indignes » selon le régime[6].

La politique de Salazar depuis le début de la persécution des Juifs en Allemagne a été d'autoriser leur entrée, car ils pourraient quitter le pays rapidement, c'est-à-dire une politique d'émigration vers d'autres pays, principalement les États-Unis et le Brésil. Ce n'était pas dû au fait qu'ils étaient juifs, mais ils sont une source potentielle de tension avec l'Allemagne, que craignait Salazar, ou sont des agitateurs politiques et subversifs. Salazar s'est toujours opposé à l'antisémitisme nazi. En 1937, il publie un recueil de textes qui critiquent la base des lois de Nuremberg et considère regrettable que le nationalisme allemand s'appuie sur des caractéristiques raciales[7]. Et en 1938, il donne des instructions à l'ambassade en Allemagne, de sorte que les intérêts des juifs portugais sont défendus avec diplomatie mais très fermement[8].

Dès la fin 1939, Sousa Mendes désobéit et délivre quelques visas à des personnes visées par la circulaire sans demander l'autorisation préalable de Lisbonne. Ses irrégularités dans la délivrance de visas commencent pendant la « drôle de guerre » : il permet à une réfugiée autrichienne et à Eduardo Neira Laporte, communiste, basque, commandeur médical de l’armée républicaine espagnole et chef de la communauté de réfugiés espagnols républicains à Rivière (commune des Landes) d'obtenir un visa (le 3 février 1940)[1],[9]. On note des cas très singuliers parmi les personnes qu'il a aidées : par exemple Paul Miny et son épouse, deux réfugiés luxembourgeois. Miny voulait échapper à son service militaire et sollicite l'aide de l'ambassade pour obtenir un passeport portugais, et en mai 1940, en pleine bataille de France, Mendes lui délivre un faux passeport, ce qui constitue un crime puni de cinq ans d'emprisonnement. Le couple est arrêté à la frontière portugaise une semaine plus tard[1],[10].

Avec la défaite française, à Bordeaux, où le gouvernement français s'est réfugié, affluent des dizaines de milliers de réfugiés qui veulent fuir l'avancée nazie et parvenir au Portugal ou aux États-Unis. Pour cela, il leur faut un visa du consulat portugais, que Sousa Mendes est chargé de dispenser avec parcimonie. Or, son consulat est envahi de réfugiés désirant atteindre Lisbonne.

Le 16 juin 1940, un dimanche, Sousa Mendes accorde 40 visas réguliers, pour lesquels il facture des frais supplémentaires auxquels il a droit. Les visas sont accordés aux millionnaires, comme la famille Rothschild[11]. Parmi ceux qu'il avait aidés se trouve le rabbin de Bruxelles Jacob Kruger qui lui fait comprendre que c'est l'entièreté des réfugiés juifs qu'il faut sauver[12]. Le lendemain, il décide de délivrer des visas à tous les réfugiés qui en font la demande : « Désormais, je donnerai des visas à tout le monde, il n'y a plus de nationalité, de race, de religion ». Aidé de ses enfants et neveux, ainsi que du rabbin Kruger, il tamponne les passeports à tour de bras, signe des visas sur formulaires, puis sur des feuilles blanches et tout morceau de papier disponible. Aux premiers avertissements de Lisbonne, il aurait déclaré: « S'il me faut désobéir, je préfère que ce soit à un ordre des hommes qu'à un ordre de Dieu. » Le 17 juin, Sousa Mendes délivre 230 visas, le 18, il en délivre 231, et le 19 juin, 156 (soit un total de 657 visas en quatre jours). Bon nombre de ces visas ont été accordés à des portugais qui retournent dans leur pays d'origine et de nombreux autres ont été délivrés de façon régulière, de par ses pouvoirs de consul et donc n’avaient pas besoin d'autorisation préalable de Lisbonne. Mais d'autres ont été accordés dans la désobéissance[13].

Le 20 juin 1940, l'ambassade britannique à Lisbonne informe le ministère des affaires étrangères portugais que Sousa Mendes retarde délibérément la délivrance de visas aux citoyens britanniques dans le but de percevoir des frais supplémentaires et de plus a exigé une contribution inappropriée à une œuvre de bienfaisance[1],[2]. C'était la deuxième fois qu'il était accusé de demander des contributions inappropriées à une œuvre de bienfaisance, la première fois avait été quand il avait été expulsé des États-Unis en 1923[2].

Le témoignage de l’écrivain américain Eugene Bagger est conforme à la lettre de l’ambassade britannique Bagger qui dit que le 18 juin, il a fait la queue pendant quelques heures au consulat du Portugal dans l’espoir d’obtenir un visa. Bagger dit que les poussées et les coudes l'ont poussé au désespoir et il a abandonné après quelques heures[14].

Comme le rapporte dans un petit texte personnel Lodoïs Tavernier, le futur père de la CECA, qui passa par Bayonne : « Le jeudi 20 juin, je me lève à 6½ heures et je suis au consulat du Portugal à 7½ h. Je dois déjà prendre le rang avec le no 18 et nous attendons ainsi jusqu’à 9½ h. En ce moment, le consul, qui est parait-il un très charmant garçon, mais qui est très fortement surmené et surtout énervé par la foule qui assiège le consulat, vient crier qu’il ne donne de visa ce jour que pour les diplomates et pour ceux qui ont leur billet de passage pour l’Amérique. Dans la foule la bagarre continue, le consul menace de tout fermer, il fait appeler la gendarmerie pour rétablir l’ordre et fait vérifier si les personnes qui sont au dessus de l’escalier ont bien le passeport diplomatique. Passe ainsi Max Huber le Président de la Croix-Rouge internationale de Genève qui a dû malgré ses efforts faire la file comme les autres. La femme du Consul vient faire le service d’ordre à la porte du bureau où j’attends. Vers 10½ h., une troupe force la foule et pénètre dans le bureau du Consul : ce sont l’Ambassadeur du Portugal en Belgique et le Consul du Portugal à Bordeaux et leurs familles. Quelques minutes après, on annonce que le visa d’entrée au Portugal sera donné à tout le monde. On demande un Speaker de bonne volonté pour annoncer aux quelque 500 personnes qui attendent la bonne nouvelle. Je fais vibrer ma voix de basse et un ordre relatif règne aussitôt. Enfin à 11h10 je sors avec mon visa. Je bondis immédiatement, malgré l’orage violent qui se déchaîne sur la ville, au consulat d’Espagne et refais la queue. ».[réf. nécessaire]

Alors que Salazar a déjà ordonné des mesures contre lui, le consul poursuit, du 20 au 23 juin, son activité à Bayonne dans le bureau du vice-consul médusé, alors même qu'il est entouré par deux fonctionnaires de Salazar chargés de le 'rapatrier' d'autorité. Le 22, la France a demandé un armistice. Sur la route d'Hendaye, il continue à écrire et signer des visas pour les réfugiés d'infortune qu'il croise à l'approche de la frontière, alors que le 23, Salazar l'a démis de ses fonctions.

Après la fermeture du poste frontière d'Hendaye et en dépit des fonctionnaires envoyés pour le ramener, il prend avec sa voiture la tête d'une colonne de réfugiés qu'il guide jusqu'à un petit poste de douane où, côté espagnol, il n'y a pas de téléphone. Le douanier donc n'a pas encore été informé de la décision de Madrid de fermer la frontière avec la France[6]. Sousa Mendes use du prestige de sa fonction de consul (théorique puisque démis de ses fonctions) et impressionne le douanier qui laisse passer tous les réfugiés qui peuvent ainsi, munis de leur visa, gagner le Portugal[12].

Le cas d'Aristides de Sousa Mendes pour désobéissance est loin d'être unique parmi les diplomates et agents consulaires portugais. La désobéissance à la circulaire 14 fut généralisée et a été pratiquée par des diplomates et des consuls de tous bords politiques portugais. Tels étaient, par exemple, les cas de Veiga Simões, ambassadeur à Berlin, le consul honoraire à Milan, Giuseppe Agenore Magno et le consul à Gênes, Alfredo Casanova[2].

Le 26 juin 1940, Salazar a permis à la Société d'aide aux immigrants juifs (HIAS - Hebrew Immigrant Aid Society) de s'installer et d'opérer au Portugal[2].

Il est impossible de calculer le nombre exact de réfugiés qui pourraient bénéficier de la neutralité et de l'hospitalité du Portugal. Mais les chiffres sont impressionnants. Les estimations vont de 100 000 à 1 million, remarquable pour un pays dont la population était d'environ 6 millions d’habitants.

La déchéance

Le 8 juillet 1940, il est de retour au Portugal. Aristides de Sousa Mendes est traduit devant le Conseil de discipline à Lisbonne, accusé de désobéissance, préméditation, récidive et cumul d'infractions. Le procès retient contre Aristides la délivrance de visas non autorisés, la falsification de passeports (pour aider le déserteur Paul Miny) et le crime d'extorsion (à la suite de la plainte de l'ambassade britannique).

Miséricordieux, le ministère décide de ne pas enquêter sur la plainte de l'ambassade britannique et également décide d'ignorer le crime de fabrication de faux passeports, donc Sousa Mendes se voit épargner les accusations qui signifieraient l'emprisonnement. L'accusation fait remarquer que si la désobéissance de juin 1940 a été extraordinaire, elle avait toutefois commencé pendant la drôle de guerre et bien avant que le chaos ne soit arrivé à Bordeaux.

Le ministère des Affaires étrangères propose que Sousa Mendes soit rétrogradé, mais Salazar lui applique une peine plus légère qui permet à Sousa Mendes de continuer à recevoir son salaire de consul jusqu'à sa mort en 1954[15],[16],[17]. Sousa Mendes n'est pas expulsé de la carrière consulaire et son nom continue à apparaître dans l'annuaire diplomatique portugais jusqu'en 1954.

Avant et après l'épisode Sousa Mendes, le Portugal (un pays neutre favorable aux Alliés), autorisa plusieurs milliers de réfugiés à se rendre dans le port de Lisbonne. Le 26 juin 1940, seulement 4 jours après l'épisode Sousa Mendes, des organisations juives américaines et françaises, sont autorisées à se déplacer de Paris à Lisbonne, et apportèrent leur aide aux réfugiés arrivés à Lisbonne pour les acheminer aux États-Unis et en Amérique du Sud. Quand en décembre 1940, Saint Exupéry traverse le Portugal pour se rendre aux États-Unis, il dit que « Lisbonne m’est apparue comme une sorte de paradis clair et triste.»

Lisbonne devient le port d'embarquement vers le Nouveau Monde et vers l'espoir. Entre 40 000 et 100 000 juifs se réfugièrent au Portugal pendant la guerre[18],[19].

Le 16 octobre 1949, Aristides de Sousa Mendes épouse Andrée Cibial, rencontrée à Bordeaux en 1939, reconnaissant ainsi sa fille Marie-Rose née en novembre 1940 à Lisbonne. Andrée n'était pas bien vue par la population du village de Cabans do Viriato. Ils l'appelaient « la francesa », « l'étrangère » ou « Penucha », en raison des « panaches de plumes » dont elle avait orné son chapeau. Ce fut aux côtés de sa seconde épouse qu'il finit par mourir loin de tous ses enfants[1], endetté, le 3 avril 1954, à L'Hôpital da Ordem Terceira do Chiado à Lisbonne, un grand hôpital privé au Portugal.

Les sauvés

Le consul Aristides de Sousa Mendes aurait émis des visas pour plus de 30 000 personnes, dont 10 000 personnes de confession juive. Le nombre de visas délivrés par Aristides de Sousa Mendes ne peut être estimé exactement, mais selon l'historien Avrham Milgram, dans une étude publiée par le Shoah Resource Center, International School for Holocaust Studies, en 1999, les chiffres habituellement annoncés (jusqu'à 30 000 personnes) sont exagérés[2].

Parmi ceux qui ont obtenu un visa du consul portugais, se trouvent :

  • Des hommes politiques :
    • Otto de Habsbourg[12], fils de Charles Ier d'Autriche, dernier empereur. Détesté par Hitler, le prince Otto fuyait avec sa famille son exil belge pour rejoindre les États-Unis et alerter l'opinion publique.
    • Charlotte, grande duchesse du Luxembourg qui a dit de Sousa Mendes : «...son mérite, dans un temps de tragédie et de panique, sera toujours rappelé par les réfugiés luxembourgeois et ceux de ma propre famille, qui ont été sauvés par son initiative d'une persécution certaine et ont ainsi pu atteindre les pays libres. Son action humanitaire restera à jamais exemplaire de l'abnégation avec laquelle il s'est dévoué à la cause de la liberté et de la compréhension entre toutes les nations et toutes les races. »
    • Plusieurs ministres du gouvernement belge en exil.
  • Des érudits :
    • Lodoïs Tavernier, Ingénieur, Président du Comité des experts du charbon pour le Comité interallié, Père de la CECA (cf. le livre "L'idée de la CECA de par sa nécessité : Lodoïs Tavernier, un Père de l'Europe oublié")
    • Guy Tavernier (fils de Lodoïs), physicien, savant atomiste et Père du nucléaire belge
    • le Président de la Croix-Rouge internationale de Genève
  • Des artistes :

Hommages et réhabilitation

En 1966, le Mémorial de Yad Vashem en Israël l'honore du titre de « Juste parmi les nations »[12].

En 1986, le 15 novembre, il est décoré à titre posthume par le président de la République portugaise Mário Soares avec "l'Ordre de la liberté" au grade d'Officier et sa famille reçoit des excuses publiques.

En 1994, la ville de Bordeaux donne son nom à une rue[20] et à une école du quartier des Chartrons, et le président portugais Soares dévoile un buste du consul à Mériadeck[21], ainsi qu'une plaque au no 14 quai Louis-XVIII, adresse du consulat du Portugal en 1940[22].

En 1995, à Lisbonne, 25 ans après la mort de Salazar et 21 ans après la démocratisation du Portugal, Mario Soares, Président de la République portugaise, réhabilite la mémoire d'Aristides de Sousa Mendes et le décore de la croix du Mérite du Christ à titre posthume pour ses actions à Bordeaux[23].

En 2010, la ville de Bayonne nomme une rue "Aristides de Sousa Mendes" en son honneur.

Aristides de Sousa Mendes n'est pas le seul fonctionnaire dont le pays a puni sévèrement la désobéissance pendant la Seconde Guerre mondiale malgré la justesse de ses actes. Parmi eux, on trouve à la même époque : Chiune Sugihara consul japonais à Kaunas (Lituanie) et Paul Grüninger, chef de la police du canton suisse de Saint-Gall.

L'historien Yehuda Bauer a pu déclarer : « [Ses actions] méritent d'être considérées comme la plus grande action de sauvetage menée par une seule personne pendant l'Holocauste »[24].

Dans les arts

Littérature

  • Le Consul, roman de Salim Bachi, Paris, Gallimard, 2014.
  • Aristides, pièce de théâtre de Béatrice Hammer, Écritures Théâtrales du Grand Sud Ouest, vol. 10, 2010.

Cinéma

Notes et références

  1. Fralon, Jose-Alain - "Aristides de Sousa Mendes Le juste de Bordeaux" - (ISBN 9782909351421)
  2. (Milgram 1999, p. 123-156)
  3. Afonso 1995, p. 195.
  4. Archive diplomatique portugais - Ministère des affaires étrangères du Portugal - Arquivo Histórico-Diplomático - Ministério dos Negócios Estrangeiros - Cota Caixa 32 - 1929.03.15
  5. une copie de cette lettre peut également être trouvée sur le Web dans Museu Virtual Aristides de Sousa Mendes
  6. Fralon 2005.
  7. Salazar, António de Oliveira – Como se Levanta um Estado, (ISBN 9789899537705)
  8. Dez anos de Politica Externa, Vol 1, pag. 137. Edição Imprensa Nacional 1961
  9. Procès disciplinaire d’Aristides de Sousa Mendes do Amaral e Abranches, Archives du ministère des Affaires étrangères portugais (Lisbonne), feuilles 75-77.
  10. Procès disciplinaire d’Aristides de Sousa Mendes do Amaral e Abranches, Archives du ministère des Affaires étrangères portugais (Lisbonne), feuilles 41-55.
  11. Procès disciplinaire d’Aristides de Sousa Mendes do Amaral e Abranches, Archives du ministère des Affaires étrangères portugais (Lisbonne)
  12. Jose-Alain Fralon, « Il était une fois… Le consul qui sauva trente mille personnes de la folie nazie », Le Monde, (lire en ligne)
  13. Archives du ministère des Affaires étrangères portugais (Lisbonne)
  14. Bagger, Eugene (1941). For the Heathen are Wrong: An impersonal autobiography. Little, Brown and Co; 1st edition. p. 153–155
  15. Afonso 1995, p. 257.
  16. Lochery 2011, p. 49.
  17. Wheeler 2011, p. 128.
  18. Portugal, Salazar, and the Jews… fuzzy numbers ranging between Yehuda Bauer’s estimate of 40,000 Jews passing through Portugal in 1940–41 (p. 61) and the American Jewish Yearbook’s (1944) estimate of 100,000 mostly Jewish refugees.
  19. Les dictateurs du XXe siècle Sophie Chautard
  20. Annick Descas, Dictionnaire des rues de Bordeaux, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, , 720 p.
  21. « Autres photos du buste sur Petit-Patrimoine.com ; inscription : En juin 1940, sa signature a sauvé 30 000 réfugiés. » (consulté le )
  22. Texte de la plaque : «Il sauva 30 000 réfugiés, dont 10 000 juifs, fuyant l’envahisseur nazi, en leur délivrant des visas d’entrée au Portugal, désobéissant ainsi aux ordres de ses supérieurs hiérarchiques, n’écoutant que la voix de sa conscience, au mépris de sa carrière.»
  23. D'après le récit de Jean-Paul, fils d'Aristides de Sousa Mendes. La liste des médaillés est consultable sur le site das ordens portuguesas.
  24. Jacqueline Penjon et Anne-Marie Quint, Vents du large : hommage à Georges Boisvert, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, , 421 p. (ISBN 978-2-87854-240-0, notice BnF no FRBNF38894902, présentation en ligne)

Voir aussi

Article connexe

Bibliographie

  • Michaël d'Avranches (éditeur), Aristides de Sousa Mendes, un juste parmi les nations : les documents, publié par Bernard Rivière / éditions FAFPA, 2003 (première édition 1951) Fiche BNF.
  • Wheeler, Douglas L., "And Who Is My Neighbor? A World War II Hero of Conscience for Portugal", Luso-Brazilian Review 26:1 (Summer, 1989): 119-39.
  • (pt) Rui Afonso, Homem Bom : Aristides : Aristides de Sousa Mendes o Wallenberg Português, Lisbone, Editorial Caminho, , 354 p. (ISBN 978-972-2-11004-4)
  • Fralon, José-Alain, Aristides de Sousa Mendes, Le juste de Bordeaux, éd. Mollat, 1998.
  • (en) Avraham Milgram, « Portugal, the Consuls, and the Jewish Refugees,1938-1941 », Shoah Resource Center, The International School for Holocaust Studies, vol. XXVII, , = 123–156 (lire en ligne, consulté le )
  • Jose-Alain Fralon, « Il était une fois… Le consul qui sauva trente mille personnes de la folie nazie », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  • Pimentel, Irene Flunser, Judeus em Portugal Durante a II Guerra Mundial, Lisbon: A Esfera do Livros, 2006.
  • Paldiel, Mordecai, Diplomat Heroes of the Holocaust, Jersey City: KTAV Publishing House, Inc., 2007.
  • Dias Vaz, Manuel (sous la direction de), Le pouvoir de dire “non” : Aristides de Sousa Mendes, Bordeaux, Bayonne, Hendaye, juin 1940, Bordeaux, Éditions Quatorze, , 145 p. (ISBN 978-2-9535039-1-3, notice BnF no FRBNF42161264, lire en ligne)
  • Lebreton, Éric, Des visas pour la vie : Aristides Sousa Mendes, le Juste de Bordeaux, Paris: Le Cherche Midi, 2010.
  • (en) Neill Lochery, Lisbon : War in the Shadows of the City of Light, 1939-1945, Lisbone, PublicAffairs, , 345 p. (ISBN 978-1-58648-879-6)
  • Mattis, Olivia, Sousa Mendes's List: From Names to Families, PRISM: an interdisciplinary journal for Holocaust educators, volume 7, Printemps 2015, p. 72-78
  • Volovitch-Tavares Marie-Christine, Ninhos Cláudia, Pereira Victor, dir. Dias Vaz Manuel et Lhoumeau Bernard, 1940, l'exil pour la vie, catalogue d'exposition, Bordeaux, éd. Quatorze, 2020, 94 p. (ISBN 978-2-490458-07-3)

Documentaire

Liens externes

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