Andelat

Andelat est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Andelat

Château du Sailhant.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Daniel Miral
2020-2026
Code postal 15100
Code commune 15004
Démographie
Population
municipale
469 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 41″ nord, 3° 03′ 44″ est
Altitude Min. 796 m
Max. 1 083 m
Superficie 21,05 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Flour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Andelat
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Andelat
Géolocalisation sur la carte : France
Andelat
Géolocalisation sur la carte : France
Andelat

    Géographie

    Elle est située sur la Planèze de Saint-Flour, au nord de cette commune.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Andelat
    Coltines Talizat
    Coren
    Roffiac Saint-Flour

    Hydrographie

    Elle est parcourue, au sud, par l'Ander, dont les eaux sont grossies de celles du Babory, près du hameau de Gaymond.

    Voies de communication et transports

    La ligne ferroviaire de Béziers à Neussargues traverse la commune. La gare d'Andelat n'est plus en service.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 8,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 7,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 766 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Le climat qui caractérise la commune est, en 2010, qualifié de « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010 qui compte huit types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. La température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[4]. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Flour », sur la commune de Saint-Flour, qui se trouve à km à vol d'oiseau[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 8,6 °C et la hauteur de précipitations de 819,7 mm pour la période 1981-2010[5],[6].

    Urbanisme

    Typologie

    Andelat est une commune rurale[Note 3],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

    L'habitat se répartit sur le bourg, mais aussi les hameaux de Gaymond, le Sailhant, Sebeuge, Pagros, Barret. Le sud de la commune est inclus dans la zone d'activités de Montplain, partagée avec Roffiac et Saint-Flour.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,1 %), zones agricoles hétérogènes (36,4 %), terres arables (6,8 %), forêts (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Andelacum en 1303[14],[15], puis Andalac au XIVe siècle.

    Adelac en occitan.

    Ce toponyme dériverait d'un anthroponyme germanique Andela et du suffixe -acum. qui devient -at dans le nord du domaine d'oc et dans une zone d'oïl voisine[15].

    Histoire

    Andelat avait été choisi par le roi Jean pour être, depuis 1360, le siège du bailliage des montagnes d'Auvergne. Il connaissait l'appel des juridictions particulières et ressortissait lui-même de la sénéchaussée de Riom. Les magistrats trouvant que ce village était vraiment indigne de leurs fonctions, rendirent le siège ambulant, en tenant les audiences tantôt dans une salle louée à Chaudes-Aigues et à Roffiac, tantôt au château royal à Bredon. Le siège a été transféré par François Ier en 1491 à Murat (Cantal), sans être réuni à son bailliage et en conservant son nom de bailliage d'Andelat.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Marc Bellot    
    mars 2008 En cours Daniel Miral[16] DVG Retraité Fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

    En 2018, la commune comptait 469 habitants[Note 5], en augmentation de 2,85 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    687681715679692716641660597
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    610576530575583715610604616
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    612558510481460426436411369
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    334343304325350335384436462
    2018 - - - - - - - -
    469--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Fontaine d'Andelat (1911).
    Fontaine d'Andelat (1911).
     
    Croix de chemin.
    Croix de chemin.
     

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Station météofrance Saint-Flour - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    6. « Station météofrance Saint-Flour - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Dans un hommage à l'évêque de Clermont.
    15. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 743 - (ISBN 2600001336).
    16. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 15 juillet 2014).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Notice no PA00093437, base Mérimée, ministère français de la Culture
    22. Notice no PA00093436, base Mérimée, ministère français de la Culture
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