Alix Lacloche

Née d'un père français et d'une mère américaine, Alix Lacloche naît et grandit à Paris[1]. Très tôt, sa mère et sa grand-mère lui donnent le goût d’une cuisine familiale authentique, faite à base de produits naturels et biologiques[2]. Après son baccalauréat, elle entame des études de médiation culturelle, avant de se réorienter vers l’univers de la cuisine. Elle entre alors dans une école d’hôtellerie, mais n’y trouvant pas son compte, passe rapidement à la pratique.

Son premier stage l’amène à passer quatre mois chez Alain Passard, chef triplement étoilé du restaurant L’Arpège, où elle assiste le chef de partie en charge du garde-manger lors de sa mise en place journalière[3]^,[1]. Après s’être vue proposer un poste de commis dans le même établissement, elle choisit de changer d’environnement en rejoignant les équipes de vente de Pierre Hermé, puis se rend à Barcelone pour y découvrir la pâtisserie[4].

De retour à Paris, elle passe par différents services du Plaza Athénée à Paris avant d’intégrer le service de presse d’Alain Ducasse[3].

Attirée par l’expérience de la slow food, Alix Lacloche part ensuite à Rome, où elle rejoint l’American Academy in Rome pour suivre le Rome Sustainable Food Project d’Alice Waters et Mona Talbott, références du mouvement slow food et locavore[5].

À la suite de cette expérience, elle part aux Etats-Unis, en Californie, où elle travaille auprès d’Alice Waters, créatrice du restaurant Chez Panisse à Berkeley, puis à San Francisco pour intégrer le restaurant Boulettes Larder, où elle officie pendant près de deux ans. Aux côtés de la cheffe hongroise Amaryll Schwertner, pionnière de la restauration locavore[6]^,[7]^,[4], elle apprend notamment la recette du burger au poulet frit, qui deviendra par la suite l’un de ses plats signature[8]^,[9]^,[1].

En 2011, elle revient à Paris pour prendre la tête de la brigade de la seconde table d’hôte du chef Cédric Casanova, Le Conservatoire de La Tête dans les olives, où elle reste une année[6].

Cette expérience en table d’hôte la convainc de lancer son propre atelier de cuisine l’année suivante, en 2012. Pour éviter les contraintes liées à l’ouverture et à la gestion d’un restaurant à Paris, elle développe plutôt une activité traiteur auprès d’un cercle d’abord restreint, pour qui elle revisite les codes classiques de la cuisine[4]^,[10].

En 2013, elle rejoint l’équipe de chroniqueurs de l’émission La Nouvelle Édition, diffusée sur Canal +, où elle présente chaque semaine une recette de saison[11]^,[8]. Elle publie l’année suivante un premier livre de recettes, Dans ma cuisine, aux éditions Hachette.

Proposant d’abord un service de traiteur traditionnel, elle travaille notamment pour le studio Louis Vuitton[12], le Brunch Bazar du Palais de Tokyo, mais se tourne progressivement vers une cuisine plus inventive et artistique, travaillant toujours les produits de saison[13].

Entre food art et expérience culinaire, Alix Lacloche développe une clientèle au sein du monde de la mode[14], pour qui elle crée lors d’événements ou de soirées privées des buffets créatifs et esthétiques. Elle travaille notamment pour des événements de créateurs tels qu’Isabel Marant, Jacquemus[12], Louis Vuitton, Nike[15], Chloé, Colette[16], Chanel, Anthropologies, Sophie Buhai et Maryam Nassir Zadeh[17], mais également des références du monde culinaire comme Le Fooding[4].