Agrumes japonais

Un certain nombre d'agrumes ne sont quasiment cultivés qu'au Japon ou sont fortement associés à ce pays. Beaucoup de ces fruits sont d'origine chinoise, mais ont été modifiés ou spécialement sélectionnés pour être cultivés au Japon. Ces fruits sont rarement cultivés en dehors du Japon, et restent souvent méconnus des étrangers au pays.

Un yuzu.
Un Shonan Gold.

Taxonomie japonaise

Le Japon suit généralement les noms botaniques de la taxonomie de Tyōzaburō Tanaka, souvent appelée « système de Tanaka », en donnant à chaque cultivar un nom distinct, qu'il soit pur ou hybride de deux ou plusieurs espèces ou variétés. Alors qu'ailleurs, il est plus courant de classer le genre des agrumes en espèces, puis en variétés, et enfin en cultivars ou hybrides. Un tel système a été créé par Walter Tennyson Swingle de Floride et est appelé « système Swingle »[1],[2]. Les différentes approches des deux systèmes conduisent à des « espèces » partiellement imbriquées ou se chevauchant, par exemple, Citrus unshiu et Citrus tangerina (Tanaka) contre Citrus reticulata (Swingle). De même, les termes communs, comme mikan, ne s'alignent pas toujours sur ces groupes taxonomiques.

Agrumes japonais

Hassaku entier et ouvert en deux.
Hassaku pelé.

Ci-dessous quelques-uns des nombreux agrumes japonais existants (liste non exhaustive) :

Appartenant à l'espèce C. maxima et ses hybrides (en japonais : buntan) :

Agrumes spécifiques de l'archipel Okinawa[10] :

  • Shekwasha ou shiikwaasaa, shiikuwasha (Citrus depressa)
  • Kabuchi (C. keraji var. kabuchii hort.),
  • Makunin, Masakunin, Tinazekunin, Natsukunin, Tunugekunin, Tokunin, Yamakunm
  • Shimadaidai,
  • Kurushima, Nisimima, Siikunebu, Tokuda,
  • Ishikata.

Une partie de ces agrumes sont appelés kōsan kankitsu (香酸かんきつ, « agrumes aigres »), soit 67 variétés extrêmement acides, que l'on ne peut pas consommer tel quel. On trouve parmi ceux-ci le yuzu, le sudachi ou encore le kabosu. Ils sont notamment utilisés pour faire la sauce ponzu[11].

L'agrume le plus couramment cultivé au Japon, la mandarine satsuma, est issu d'un croisement entre la mandarine kishū et le kunenbo. Le kabosu est le résultat d'un croisement entre la mandarine satsuma, le kunenbo et le yuzu, et le sudachi entre le yuzu et une autre variété inconnue[11].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Japaneese Citrus » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Iqrar A. Khan, Citrus Genetics, Breeding and Biotechnology, CABI, , p. 49 [lire en ligne].
  2. (en) A.H. Krezdorn, « Classification of Citrus », Department of Fruit Crops, University of Florida.
  3. « hiroshimana_3275 », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le ).
  4. « hirado_4122 », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le ).
  5. « egami_buntan », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le ).
  6. « suisho_buntan », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le ).
  7. « sino_grandis », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le ).
  8. « banpeiyu », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le ).
  9. « tamurana », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le ).
  10. (ja) Kiyotake Ishihata, Haruyasu Shiota* and Michio Onjo, « Types d'arbres fruitiers tropicaux et subtropicaux dans les îles Amami et caractéristiques des fruits des agrumes indigènes - 奄美諸島における熱帯・亜熱帯果樹の種類および在来カンキツ類の果実形質 », Bull. Exp. Farm Fac. Agr. Kagoshima Univ.) 22, , p. 1 à 13 (lire en ligne).
  11. Doi Emiko, « « Yuzu », « sudachi » et « kabosu » : un zeste d’agrume qui transforme la cuisine japonaise », Les fruits japonais : le goût de la perfection, sur Nippon.com, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

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