Affaire Bogdanoff

L'affaire Bogdanoff (ou affaire Bogdanov, les deux orthographes étant employées), selon le mot du physicien-mathématicien John Baez, est une controverse sur la validité des travaux scientifiques des producteurs et animateurs de télévision français Igor et Grichka Bogdanoff. Les critiques à l'origine de ce débat touchent à la fois à leur thèse de doctorat et à leur façon de vulgariser les sciences dans plusieurs ouvrages et à la télévision.

Déroulement

Contexte

Igor et Grichka Bogdanoff ont d'abord été inscrits en 1991 à l'école doctorale de l'université de Bordeaux I sous la direction de Gabriel Simonoff, spécialiste de physique nucléaire, alors directeur du Centre d'études nucléaires de l'université.

Grichka Bogdanoff obtient un doctorat en mathématiques à l'université de Bourgogne en 1999 ; Igor Bogdanoff obtient quant à lui un doctorat en physique théorique de la même université en 2002 :

  • Grichka Bogdanoff : Fluctuations quantiques de la signature de la métrique à l'échelle de Planck (1999)[1] ;
  • Igor Bogdanoff : État topologique de l'espace-temps à l'échelle zéro (2002)[2].

Par ailleurs, entre 2001 et 2002, les frères Bogdanoff ont publié six articles de physique théorique dans des revues spécialisées à comités de lecture, dont Annals of Physics[3] et Classical and Quantum Gravity[4].

Origine

Le terme d'« affaire Bogdanoff » fait référence à l'affaire Sokal, un canular imaginé par le physicien Alan Sokal dans le domaine des sciences sociales. En effet, le , le physicien allemand Max Niedermaier, en poste à l'université de Tours, envoie au physicien théoricien Ted Newman (codécouvreur de la structure du trou noir de Kerr-Newman) ainsi qu'à nombre de ses collègues et à plusieurs journalistes un message[réf. nécessaire] selon lequel les travaux d'Igor et Grichka Bogdanoff ne seraient qu'un canular, comme celui qu'avait effectué Alan Sokal :

« J'ai toujours pensé que le canular d'Alan Sokal pourrait également s'appliquer en physique théorique des hautes énergies. […] Deux frères, Igor et Grichka Bogdanoff, tous deux sur la quarantaine, journalistes et écrivains de science-fiction, ont décidé qu'il était grand temps d'obtenir un doctorat et que ceci pouvait être aussi simple en physique “cordiste” des hautes énergies que, comme tout le monde sait, en sociologie. […] Je précise cependant […] qu'il ne s'agit pas d'une information de première main. La personne qui détient ces informations de première main est Jacques Magnen, de l'École polytechnique. »

Quelques jours plus tard, à la demande des frères Bogdanoff qui nient la thèse du canular, Max Niedermaier, leur adresse un message[5] dans lequel il convient que leurs travaux ne constituent pas un canular à la Sokal, sans pour autant se prononcer sur leur valeur scientifique.

Les frères Bogdanoff avancent la thèse que ce courriel n'était pas une simple erreur de la part de quelqu'un mal informé, mais participait d'une entreprise plus collective, due à des scientifiques dépassés, destinée à les discréditer[réf. nécessaire].

Controverse

Le physicien John Baez.

« L'affaire » déclenchée, le débat devient très virulent. Le physicien John Baez reprend le message de Niedermaier sur son site[6] et évoque l'affaire sur le forum Usenet sci.physics.research, lui offrant alors une audience internationale.

Le climat qui entourait ce débat, déjà tendu en raison du malentendu qui a lancé l'affaire, s'envenime encore lorsque les Bogdanoff commencent à poster sur ce forum sous d'autres identités[7], affirmant par la suite que certains de leurs détracteurs procédaient de même.

Les critiques des détracteurs, dont John Baez, contre les travaux des frères Bogdanoff sont sans équivoque : ils n'hésitent pas à les qualifier de « charabia [...] dépourvu de sens »[8].

Le physicien Luboš Motl.

En 2005, le physicien Luboš Motl prend position en faveur des Bogdanoff[9]. Selon lui, « ils proposent quelque chose qui, d'un point de vue spéculatif, a le potentiel pour représenter une alternative à la gravité quantique »[10], et ce dans le cadre d'une critique de la gravité quantique à boucles. Motl, qui a entretemps quitté le monde de la recherche, publie début 2008 un livre intitulé L'Équation Bogdanov[11] dans lequel il expose les raisons de son soutien. Il considère, dans l'introduction de son ouvrage, qu'« en dépit des récriminations furieuses de leurs adversaires, et malgré les doutes de beaucoup d'autres, Igor et Grichka ont bel et bien proposé une façon nouvelle de faire face à l'immense question de l'origine. Ce qu'ils proposent est un nouveau cadre de calcul pour la gravité »[12]. Le journal Science et Vie critique ce livre en indiquant que la première moitié est consacrée à l'histoire de la physique tandis que l'unique partie consacrée à l'équation Bogdanov est « obscure », « ardue voire impénétrable », ne mentionne pas à quoi ressemble la fameuse équation, que l'auteur manque de pédagogie et que le sous-titre est fallacieux, devant plutôt parler de « mystère » que de « secret »[13].

Quant aux frères Bogdanoff, ils affirment[réf. nécessaire] que le rejet violent dont ils font l'objet est dû à une incompréhension de certains scientifiques devant des idées difficiles et nouvelles, à une crispation autour d'idées plus anciennes qui auraient pourtant fait la preuve de leur stérilité (théorie des cordes), mais aussi à un phénomène d'ostracisme dû à leur statut médiatique.

L'existence de cette polémique fait partie d'une controverse plus large opposant partisans et détracteurs de la théorie des cordes, les premiers se voyant reprocher par les seconds un manque d'esprit et de rigueur scientifique[14].

Critiques sur les thèses

Les frères Bogdanoff défendent leurs travaux et leur théorie qui affirment décrire une réalité possible « avant le Big Bang », c'est-à-dire avant la naissance de l'univers physique (espace et temps compris). Ils utilisent pour cela des outils mathématiques avancés (entre autres la théorie des groupes quantiques) et des théories physiques nouvelles (comme la théorie topologique des champs). Lors des discussions sur sci.physics.research, certains des chercheurs ne sont pas convaincus.

Les frères Bogdanoff présentent leurs deux travaux, relatifs au mur de Planck, comme deux facettes complémentaires (l'une mathématique, l'autre physique) d'une approche nouvelle du mystère des origines de l'univers.

Sur le cursus

Le mathématicien André Lichnerowicz.

Selon les frères Bogdanoff, la durée de cursus plus longue que la normale (8 ans pour Grichka et 11 pour Igor au lieu des trois à quatre années en théorie pour la majorité des doctorants scientifiques) a été en premier lieu causée par leur transfert en 1994 (sur recommandation du mathématicien André Lichnerowicz[réf. nécessaire]) du Centre d'études nucléaires de l'université de Bordeaux I au Laboratoire de physique mathématique de l'université de Bourgogne. S'y est ajoutée en 1998 (sept ans après le début de leur thèse) la mort de leur directeur de thèse, le physicien mathématicien Moshé Flato, fondateur et directeur du Laboratoire de physique mathématique de l'université de Bourgogne. Après soutenance publique dans les locaux de l'École polytechnique (uniquement pour des raisons logistiques, cette école n'ayant aucun rapport avec la thèse), Grichka Bogdanoff obtient son diplôme avec la mention « honorable » (soit la plus basse mention décernée à un doctorat).

Les frères Bogdanoff avancent les conditions difficiles (ils n'ont bénéficié d'aucun financement[15]), l'âpreté des outils rencontrés[citation nécessaire] (notamment la théorie des groupes quantiques que les Bogdanoff présentent comme une théorie relativement nouvelle et donc très difficile d'accès) et le fait qu'ils ont repris leurs études après des années d'inactivité universitaire. De ce fait, ils estiment les durées effectives de leurs thèses à cinq années pour Grichka et six pour Igor[réf. nécessaire].

Les frères Bogdanoff ont également affirmé un moment qu'ils n'avaient pas reçu la mention « honorable » car les mentions avaient été supprimées avant leurs soutenances.[citation nécessaire] En réalité, si les félicitations du jury ont[pas clair] bien été supprimées il y a quelques années[pas clair], les mentions, elles, existent[pas clair] toujours (de nombreux CV de docteurs ayant obtenu leur thèse avec la mention « très honorable » à l'université de Bourgogne, voire dans le même laboratoire que les Bogdanoff, ont été présentés par leurs détracteurs afin de mettre à mal leur version). Toutefois, selon l'article 13 de l'arrêté du , les mentions concernant les thèses sont[pas clair] désormais facultatives et ne figurent[pas clair] plus sur le diplôme. Le texte dit précisément : « Ce rapport peut indiquer l'une des mentions suivantes : honorable, très honorable, très honorable avec félicitations ».

Thèse de Grichka Bogdanoff

Titre de la thèse : Fluctuations quantiques de la signature de la métrique à l'échelle de Planck.

Selon ses détracteurs, la thèse de Grichka Bogdanoff serait rédigée de façon absconse, avec un manque patent de rigueur, contiendrait des ambiguïtés de raisonnement relatives à des outils rencontrés en maîtrise de mathématiques (par exemple, la notion de groupe fondamental enseignée en topologie algébrique). Beaucoup de preuves de résultats évidents seraient inutilement compliquées. De plus, le concept central de la thèse (la fluctuation de la métrique) ne serait pas mathématiquement et rigoureusement défini. Le texte sur lequel porte cette critique (seul texte actuellement disponible) est toutefois un abrégé d'une centaine de pages d'une première version de cinq cents pages contenant le détail de tous les calculs (selon Igor Bogdanoff, leur directeur de thèse, Daniel Sternheimer, précise[16] que le texte a été abrégé à la demande de Moshé Flato).

Le mathématicien Shahn Majid (en).

Cette thèse est également jugée trop spéculative par ses détracteurs, car elle ne contiendrait qu'un seul résultat nouveau (le théorème 3.3.2.) et beaucoup de conjectures. Enfin, le théorème 3.3.2. est jugé par les détracteurs des Bogdanoff comme un cas particulier d'un théorème déjà existant, prouvé par Shahn Majid (en), ce que les Bogdanoff contestent[réf. nécessaire].

Selon le rapport des commissions 1 et 2 du CNRS divulgué par le magazine Marianne du  : « l'ensemble des articles considérés ici[17] ne répond à aucun critère de clarté, de précision et d'exactitude en vigueur en physique théorique. Ce manuscrit de thèse ne peut pas être qualifié de contribution scientifique ».

Thèse d'Igor Bogdanoff

Titre de la thèse : État topologique de l'espace-temps à l'échelle zéro.

En plus des défauts reprochés à la thèse de son frère (notamment le manque de rigueur), les adversaires des Bogdanoff estiment que cette thèse ne serait qu'une mise bout à bout de concepts non définis dans un cadre incompréhensible. Ce point de vue est notamment exprimé par Alain Blanchard, professeur des universités et spécialiste en cosmologie, dans une tribune retranscrite sur le site d'Acrimed[18].

Urs Schreiber estime que le raisonnement suivi lors de l'élaboration de cette thèse n'est pas valide[19]. Si les frères Bogdanoff adhèrent avec la partie « technique » du texte d'Urs Schreiber, ils en réfutent la conclusion et affirment que, nonobstant la position du chercheur allemand, son texte résumerait assez fidèlement leur pensée[réf. nécessaire].

Critiques de Avant le Big Bang

Les frères Bogdanoff publient en 2004 Avant le Big Bang, un livre de vulgarisation scientifique relatif à leurs travaux. Le contenu de ce livre, vendu à plus de 80 000 exemplaires[réf. nécessaire], est fortement critiqué par certains des lecteurs, notamment par le mathématicien Fabien Besnard (La Recherche no 379) et par David Fossé (Ciel et Espace no 413) ainsi que sur Internet, par des lecteurs aussi bien scientifiques de profession ou de formation que simplement curieux de science[réf. nécessaire].

Le physicien Jean Bricmont.

Le livre a été violemment critiqué pour certaines erreurs matérielles ou pour des raisonnements jugés aberrants (les auteurs suggèrent par exemple une correspondance entre quatre ensembles de nombres et les dimensions de l'univers à partir d'un simple jeu d'analogie ou croient voir l'origine du monde dans une simple convention d'algèbre). Il est également reproché aux Bogdanoff d'utiliser un discours jargonnant pour impressionner le lecteur non scientifique (on peut faire l'analogie avec ce que Henri Broch appelle « l'effet puits » en astrologie : plus un discours est vague, c'est-à-dire jargonnant dans le cas présent, plus le lecteur a l'impression que le texte est érudit[20]), tout en employant les termes scientifiques de façon inappropriée (ce qui est dénoncé par Alan Sokal et Jean Bricmont dans Impostures intellectuelles)[21].

Les Bogdanoff se défendent en rappelant que leur livre est de vulgarisation, et en utilisant l'idée qu'il ne contient que les approximations et les erreurs inhérentes au genre, et que les scientifiques le jugent à tort avec des critères adaptés seulement pour des publications scientifiques[réf. nécessaire].

Certains reprochent enfin à ce livre de contenir des citations traduites de façon erronée, de telle sorte qu'elles font paraître l'opinion exprimée plus en faveur des frères Bogdanoff. Selon ces derniers, cela ne résulterait que d'une mauvaise traduction[réf. nécessaire].

Procès

Fin 2004, les frères Bogdanoff ont décidé d'attaquer le magazine Ciel & Espace en diffamation à la suite de l'article paru dans le numéro d'octobre 2004, intitulé « La mystification Bogdanov »[22]. En septembre 2006, la procédure est interrompue car les frères Bogdanoff ont laissé prescrire l'action en diffamation. Ils ont été condamnés à verser 2 500 euros à l'éditeur de Ciel et Espace au titre de frais de justice ainsi qu'aux dépens[23]. Selon les intéressés, cette issue résulte de leur volonté de retirer leur plainte dès fin 2005 du fait de « l'implication personnelle de Daniel Sternheimer », leur dernier directeur de thèse, volonté qui n'aurait ensuite pas été transmise par leur avocat au juge[24]. Selon le journal Ciel & Espace, il s'agit d'une dérobade des deux frères « en désertant les prétoires et en abandonnant toutes les actions que la loi impose[25]. » Le quotidien Le Monde relève sans indiquer de motivations que les deux frères ont décidé de renoncer aux poursuites fin 2005[26].

En , Grichka Bogdanoff obtient la condamnation de l'astrophysicien Alain Riazuelo pour avoir publié un brouillon de sa thèse sur son site personnel : ce dernier est condamné à 1 euro de dommages et intérêts au plaignant pour violation de ses droits d'auteur et à une amende de 2 000 euros avec sursis[27]. Pour Ciel et Espace, ce geste, qui mettait en avant « l'absence de crédibilité de leurs thèses », était salutaire[28],[29],[30]. Pour les Bogdanoff, « la violation du droit d'auteur était [leur] dernier moyen de le faire taire pour qu'il cesse de se comporter comme un délinquant »[31].

Le , les frères Bodganoff gagnent leur procès pour diffamation contre l'hebdomadaire Marianne « qui a publié plusieurs articles au vitriol les visant fin 2010 »[32]. Selon les juges, les propos tenus dans les articles mis en cause « apparaissent plus comme des attaques personnelles que comme des critiques au fond de leurs théories »[32]. Le , ils sont en revanche déboutés de leur plainte contre le CNRS[33].

Le , le Conseil d'État rejette le pourvoi d’Igor et Grichka Bogdanoff contre le CNRS[34].

Analyses

Le journaliste scientifique Sylvestre Huet.

Le journaliste scientifique Sylvestre Huet critique la condamnation d'Alain Riazuelo, fondée essentiellement sur le droit d'auteur, considérant qu'Alain Riazuelo est « puni pour avoir dit la vérité » et que la juge « méconnait le fonctionnement réel de la science » qui nécessite l'évaluation par les pairs[35]. Selon lui, c'est justement pour échapper à cet examen que les Bogdanoff cherchent à cacher ce texte. Un communiqué du CNRS indique : « Le chercheur a soutenu qu'il pensait ce document public, puisque toutes les thèses le sont, il avait agi dans le cadre habituel du débat scientifique et n'avait évidemment tiré aucun avantage financier de cette publication : dans un débat scientifique normal, on ne serait d'ailleurs jamais arrivé devant un tribunal. »[35]

Le , plus de 170 chercheurs dans des domaines connexes signent à ce sujet une lettre ouverte[31], intitulée « L'affaire Bogdanoff : Liberté, Science et Justice, Des scientifiques revendiquent leur droit au blâme », confortant une position assez consensuelle sur le sujet au sein de la communauté scientifique. Le recueil des signatures s'est terminé le . La liste compte 334 signataires. La lettre est publiée dans le numéro de de Ciel & Espace[36].

Annexes

Notes

  1. Voir en ligne sur le serveur des thèses du CNRS
  2. Voir en ligne sur le serveur des thèses du CNRS
  3. Grichka Bogdanoff et Igor Bogdanoff, « Spacetime Metric and the KMS Condition at the Planck Scale », Annals of Physics, 296 (2002), 90-97.
  4. Grichka Bogdanoff et Igor Bogdanoff, Topological field theory of the initial singularity of spacetime, Classical and Quantum Gravity 18 (2001), 4341-4372.
  5. (en) Declan Butler, « Theses spark twin dilemma for physicists », Nature, vol. 420, no 6911, , p. 5–5 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/420005a, lire en ligne, consulté le )
  6. Site de John Baez
  7. ybmessager.free.fr Epiphysique : Des marionnettistes amateurs
  8. gibberish et meaningless, (en) L'affaire Bogdanoff, article de John Baez en 2010.
  9. (en) Seriously about Bogdanoffs II
  10. The Reference Frame: The Bogdanoff papers
  11. Luboš Motl (trad. de l'anglais par Sonia Quémener, Marc Lenoir, Laurent Martein, préf. Clóvis de Matos), L'équation Bogdanov : le secret de l'origine de l'univers, Paris, Presses de la Renaissance, , 237 p. (ISBN 978-2-750-90386-2, OCLC 470634660)
  12. Luboš Motl (trad. de l'anglais par Sonia Quémener, Marc Lenoir, Laurent Martein, préf. Clóvis de Matos), L'équation Bogdanov : le secret de l'origine de l'univers, Paris, Presses de la Renaissance, , 237 p. (ISBN 978-2-750-90386-2, OCLC 470634660), p. 37.
  13. Mathieu Grousson, Science et Vie, août 2008, p. 126-127.
  14. Jim Holt, « In string theory, beauty is truth, truth beauty. Is that really all we need to know? », The New Yorker,  : « The most hilarious recent symptom of string theory's lack of rigor is the so-called Bogdanov Affair… »
  15. Igor et Grichka Bogdanoff, lors d'une interview de Laurent Ruquier pendant l'émission "On n'est pas couché" du 23/10/2010 sur France 2.
  16. http://users.skynet.be/catherinev/sternheimer.htm
  17. La thèse de Grichka Bogdanoff est une thèse sur travaux.
  18. Jean-Pierre Messager, « Les frères Bogdanov, la science et les médias », 29 novembre 2004.
  19. Version originale du jugement du physicien Urs Schreiber sur la thèse d'Igor Bogdanoff.
  20. Georges Charpak et Henri Broch, Devenez sorciers, devenez savants, Éditions Odile Jacob, 2002, p. 26 à 29. (ISBN 978-2-7381-1319-1).
  21. Alan Sokal et Jean Bricmont, préface de la deuxième édition d'Impostures intellectuelles, Éditions Odile Jacob, 1997 (pour l'édition originale), p. 13, (ISBN 978-2-253-94276-4).
  22. [PDF] David Fossé, « La mystification Bogdanov », Ciel & Espace, no 413 (octobre 2004).
  23. « Les frères Bogdanov perdent leur procès contre “Ciel et Espace” », Le Figaro, 13 octobre 2006.
  24. Voir la copie du jugement ainsi que le commentaire du jugement par les frères Bogdanoff.
  25. Voir Ciel & Espace no 437 (octobre 2006), Voir en ligne
  26. « Les frères Bogdanov ont renoncé à poursuivre “Ciel et Espace” », Le Monde, 20 octobre 2006.
  27. « Les chercheurs et la menace Bogdanov », Le Monde, 20 avril 2012.
  28. L'astrophysicien Alain Riazuelo symboliquement condamné, 15 mars 2012
  29. http://infosciences.fr
  30. L'astrophysicien Alain Riazuelo symboliquement condamné
  31. L'affaire Bogdanoff : Liberté, Science et Justice, Des scientifiques revendiquent leur droit au blâme.
  32. Le Point, Les frères Bogdanov font condamner Marianne, 20/05/2014
  33. L'Express, Les Bogdanov réclamaient un million, ils sont condamnés à payer 2 000 euros, 02/07/2015
  34. Philippe Barthélémy, « En quête de réhabilitions scientifique, les Bogdanoff perdent en justice face au CNRS », Capital, (lire en ligne)
  35. Un curieux jugement pour les frères Bogdanov, 15 mars 2012.
  36. « Affaire Bogdanov, Lettre ouverte de 170 scientifiques », sur Ciel & Espace, .

Bibliographie

  • Luboš Motl (trad. de l'anglais par Sonia Quémener, Marc Lenoir, Laurent Martein, préf. Clóvis de Matos), L'équation Bogdanov : le secret de l'origine de l'univers, Paris, Presses de la Renaissance, , 237 p. (ISBN 978-2-750-90386-2, OCLC 470634660), (notice BnF no FRBNF41190822)
  • (en) Luis Gonzalez-Mestres, L' Enigme Bogdanov : les clés de l'odyssée scientifique des Bogdanov, Paris, Editions SW Télémaque, , 318 p. (ISBN 978-2-753-30266-2, OCLC 945513615).

Articles connexes

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