Aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi

L'aéroport International de Dzaoudzi-Pamandzi, (code IATA : DZA  code OACI : FMCZ), est le principal aéroport de Mayotte, un département d'outre-mer français.

Aéroport International de Dzaoudzi-Pamandzi

Vue de l'aéroport depuis un ULM
Localisation
Pays France
Département Mayotte
Ville
Coordonnées 12° 48′ 17″ sud, 45° 16′ 52″ est
Superficie 7 500 m2
Altitude 7 m (23 ft)
Géolocalisation sur la carte : Mayotte
DZA
Pistes
Direction Longueur Surface
16/34 1 930 m (6 332 ft) asphalte
Informations aéronautiques
Code IATA DZA
Code OACI FMCZ
Type d'aéroport Civil
Gestionnaire Edeis
Site web aéroport Consulter

Il se trouve sur la commune de Pamandzi, près de Dzaoudzi (Petite-Terre). La piste, relativement courte (1 930 m), ne permet pas les mouvements à pleine charge de la plupart des gros porteurs (A330-200, 747, A350) La présence de récifs coralliens à préserver complique également toute extension.

Histoire

Le , la première rotation commerciale sur Dzaoudzi est effectuée par Réunion Air Service, aujourd'hui Air Austral en Hawker Siddeley HS.748[1]. De août 77 à fin décembre 77, 1 468 passagers sont transportés, à comparer avec les 100 000 passagers annuels actuels de la ligne Réunion-Mayotte.

Situation

Aéroports de la France d’outre-mer

Infrastructures

L'aéroport de Mayotte couvre une superficie de 92 hectars, dont :

  • 8,685 hectares réservés aux pistes : (16/34, 1930x45) ;
  • 1 terminal avec une capacité de traitement de 750 passagers avec une surface de 7 500 m2
  • 2 postes avec passerelle d'embarquement
  • 5 postes sans passerelles

Un terminal de fret existe également d'une capacité annuelle d'environ 4500 tonnes de fret.

En théorie, l'aérogare est dimensionnée pour accueillir 600 000 passagers par an. Cela est dû au dynamisme de ses dernières années .

Cependant à la suite du projet d'exploitation de gaz au Mozambique, des prochaines extensions d'infrastructures sont à venir. Notamment sur la capacité d'accueil passagers de l'aérogare ainsi qu'un hangar de maintenance.

Conception, mise en service et projets futurs

En avril 2011, la gestion de l'aéroport a été confiée par l’État au groupe SNC-Lavalin pour une durée de 20 ans jusqu’à que ce contrat d'exploitation ne soit rompu à la suite des mauvais résultats de la société actuelle, sur les aéroports français sous sa gestion. Afin de remplacer l'ancienne aérogare historique qui ne correspondait plus aux normes, il a fallu détruire entièrement celle-ci, cette dernière était de taille minime elle comprenant une superficie de seulement 1 200 m2, ce qui en conséquence provoquait une saturation élevée pour le flux de passagers transitant et repartant vers d’autres destinations, La circulation n'était plus fluide, tout comme la gestion de l'ancienne aérogare en elle-même. La nouvelle aérogare conçue par le groupe SNC-Lavalin de 2012 a 2014, a nécessité 2 ans de travaux, et 70 millions d'euros bruts pour une mise en service prévue pour 2014. L'aéroport a été construit pour répondre de manière écologique afin de respecter l'environnement, l'aération se fait par le toit du terminal et l’alimentation de l'énergie électrique se fait par panneaux solaire situés en haut du terminal entre les grilles d'aérations, aidés par un générateur et un aliénateur externe. Cette nouvelle aérogare possède un seul salon VIP ainsi que des boutiques hors taxes afin d'en accentuer l’attractivité.

Les prestations offertes permettront de renforcer l'attractivité et de l'aéroport et permettre aux passagers de ne pas directement utiliser un taxi pour aller rejoindre la grande terre, dont la traversée se fait en mer avec un moyen de transport nautique (barge).

Il était question d'agrandir la piste pour atteindre une longueur suffisante afin de permettre aux gros porteurs performants, de pouvoirs décoller sans pour autant effectuer des escales sur les aéroports voisins, pour un gain de temps non négligeable. La piste en elle-même devrait atteindre une longueur de 2600M ou de 2300M afin d'éviter la destruction de la flore maritime, qui se compose principalement de coraux vers la fin de la piste d'origine. Ce projet a été reclassé et est maintenu jusqu'en 2050.

L’exploitation de la plate-forme concerne essentiellement sa gestion et son entretien, mais aussi le développement commercial basé notamment sur les liaisons régulières avec la métropole (Paris) et les liaisons inter-insulaires dans cette région de l’Océan Indien.

À la mi-2016, l'ancienne aérogare a été détruite afin d’être réaménagée en un centre d'affaire d'une superficie de 1 200 m2 divisibles.

[incompréhensible] Vers fin 2016, un nouvel acteur entre en jeu, il s'agit d'Edeis qui assure désormais l'exploitation de l'aéroport de Mayotte, à la suite des résultats non rentables sur l'ensemble des aéroports gérés par SNC Lavalin, une entreprise spécialisée dans l'ouvrage de grands œuvres. Cette société a par ailleurs externalisé tous les aéroports français sous son exploitation a edeis, qui en assure désormais l’exploitation totale et la gestion permanente, ce qui est le cas pour l'aéroport principale de Mayotte depuis le 30 décembre 2016 (autres aéroport français compris)

Pour l'année 2018, l'extension de la piste doit être impératif. Une extension de 90 mètres sur les extrémités est prévue afin de mieux permettre les rotations des appareils gros porteurs, la solution de l'allongement de la piste définitivement abandonnée l'aéroport se verra donc installer des lits d’arrêts d'urgence a un coût de 15 millions d'euros, ce qui fera de l’aéroport de Mayotte le premier aéroport français disposant de ce système [réf. nécessaire] le 28 juin 2018 un communiqué de la France et de l'Europe indiquait que le prolongement de la piste est définitivement abandonné car trop onéreux et non rentable[2].

Le 22 octobre 2019 le Président français Emmanuel Macron annonce dès sa descente d'avion à l'aéroport Dzaoudzi-Pamandzi que la piste sera allongée : « J’ai compris que la piste est courte, donc oui on le fera ! »[3]. En janvier 2020 le préfet de Mayotte, Jean-François Colombet , confirme la mise en place d'un comité de pilotage faisant suite à la décision présidentielle[4].

Compagnies et destinations

CompagniesDestinations
AB AviationAnjouan-Ouani, Mohéli, Moroni
Air AustralParis-Charles de Gaulle, La Réunion-R. Garros
Air MadagascarAntananarivo, Diégo Suarez-Antsiranana, Majunga-Amborovy
CorsairParis-Orly, La Réunion-R. Garros, Lyon-Saint-Exupéry, Marseille-Provence
Ewa AirAnjouan-Ouani, Dar es Salam-J. Nyerere, Diégo Suarez-Antsiranana, Majunga-Amborovy, Moroni, Nosy Be-Fascene, Pemba, Mozambique
Kenya AirwaysNairobi-J. Kenyatta

Actualisé le 21/07/2021

Trafic

En graphique

Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.

En tableau

Trafic annuel[5]
Année 200420052007 20082009 2010 2011 2012201320142015 2016 2017
Nombre de passagers 178 521210 070242 712 263 332269 251 304 775 320 355 303 980325 670343 323330 993 347 644 385 376
Évolution inconnu 17,6 % 15,5 % 8,5 % 2,2 % 13,2 % 5,1 % 4,5 % 7,1 % 5,4 % 3,5 % 5,0 % 9,8%
Trafic annuel[5]
Année 2018 2019 2020
Nombre de passagers 386 097387 869 197 253
Évolution  +0,19%  +0,46% -49,1 %

L'aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi est le 32e aéroport de France[6] en nombre de passagers en 2015. Cela représente de 2004 à 2015 une augmentation de 85,4 %. Il s'agit de l'une des plus grandes croissances au niveau national pour le trafic.

Notes et références

  1. « Air Austral : le Réunion – Mayotte a 40 ans », sur Air Journal (consulté le ).
  2. « La piste longue de Mayotte enterrée », sur Journal de l'île de La Réunion (consulté le ).
  3. « Mayotte : piste de l’aéroport allongée, prix surveillés », sur HabarizaComores.com | Toute l'actualité des Comores (consulté le )
  4. « Mayotte : un comité de pilotage relance le projet de la piste longue de l'aéroport », sur Outre-mer la 1ère (consulté le )
  5. « Aéroport de Mayotte Dzaoudzi - Pamandzi », sur Union des Aéroports Français (consulté le ).
  6. https://www.aeroport.fr/uploads/documents/conference%20de%20presse/DOSSIER%20DE%20PRESSE_STATS_2018_def.pdf

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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