247e régiment d'infanterie

Le 247e régiment d'infanterie (247e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 47e régiment d'infanterie.

247e Régiment d'Infanterie
Création août 1914
Pays France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Champagne 1915
Verdun 1916
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles Bataille de Verdun
insigne de béret d'infanterie

À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

Création et différentes dénominations

  •  : 247e Régiment d'Infanterie
Le 247e régiment d'infanterie et son porte-drapeau, le servannais Alexandre Miniac, durant la Grande Guerre.
Képi du capitaine de réserve Louis Miniac.
Artisanat de tranchée de 1914-1918 et baïonnette allemande d'un fusil Mauser 98 de l'armée allemande : prise de guerre d'un sous-officier du 247e RI.
Le défilé parisien du 247e régiment d'infanterie au 14 juillet 1919.

Chefs de corps

  • -  : Lieutenant-Colonel Louis-Henri Martenet, cité à l'Ordre de l'Armée
  • -  : Colonel Galbrüner

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis[1] :

Décorations décernées au régiment :

Première Guerre mondiale

Affectation

1915

Traditions et uniformes

Personnages célèbres ayant servi au 247e RI

Alexandre Miniac en uniforme du 247e régiment d'infanterie
  • Antoine Yvan, écrivain, lieutenant de réserve, tué au combat dans les Ardennes le .
  • Ernest Guéguen, footballeur international, mort au combat à Souain lors de la seconde bataille de Champagne, le [2].
  • Jacques Hilpert, peintre, capitaine au 247e RI durant la Première Guerre mondiale.
  • François-Marie Laurent (br) du 247e régiment d’infanterie, originaire de Mellionnec est souvent cité comme ayant été exécuté « parce que ce Breton ne savait pas le français ». N. Offenstadt produit (page 41) le certificat du médecin militaire, le docteur Buy, qui le soupçonne de mutilation volontaire, alors qu’il est blessé à la main gauche. La contre-expertise de 1933 conclut que la pièce médicale du dossier est insuffisante pour prouver une mutilation volontaire. Il est réhabilité en [3].
  • Alexandre Miniac

Notes et références

  1. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  2. « Fiche individuelle d'Ernest Francis Marie Guéguen, mort pour la France », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, Ministère de la Défense, (consulté le )
  3. « François Marie Laurent sur FranceGenWeb.org ».

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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