2.4mR
Le 2.4mR ou 2.4 Metre, (prononcer deux point quatre) est une classe de quillard de sport en solitaire d'environ 4,20 mètres.
2.4mR | ||
Symbole de classe | ||
Type | Modèle de voilier (d) | |
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Gréement | bermudien | |
Histoire | ||
Architecte | Peter Norlin | |
Lancement | 1980 | |
Équipage | ||
Équipage | 1 | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 4,20 m | |
Maître-bau | 0,81 m | |
Tirant d'eau | 0,99 m | |
Déplacement | 254 kg | |
Voilure | Grand-voile : 4,50 m² foc : 3 m² pas de spinnaker |
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Agréé par World Sailing comme série internationale depuis 1992[1], dessiné par un groupe d'architectes de Stockholm en 1983 suivant les prescriptions de la jauge internationale (JI ou R Meter). C'est le voilier des Jeux paralympiques depuis les jeux de Sydney, en 2000 jusqu'à ceux de Rio de Janeiro en 2016.
Historique du 2.4mR
Un voilier nommé Mini 12, bateau à l'échelle 1/5 des 12M JI, est né à la suite de la Coupe de l'America de 1980, à Newport. La classe s'est développée en Suède sous l'impulsion de l'architecte naval Peter Norlin, créateur du 2.4mR. Celui-ci a également conçu les équipements spécifiques à la voile handisport.
Caractéristiques générales
Ce petit quillard a la même silhouette que les autres voiliers de la Jauge internationale (Metric Rule en anglais), en particulier des célèbres 12M JI de la Coupe de l'America.
Comme pour tous les bateaux dessinés selon cette jauge, l'appellation 2.4 mètres n'est pas la longueur de la coque mais le résultat d'une formule de jauge que chaque architecte doit atteindre en tenant compte des mesures détaillées de son projet de bateau.
Cette jauge, malgré ses règles strictes permettant la réalisation de voiliers aux performances théoriquement égales, donne la possibilité aux architectes et aux chantiers de construire des bateaux légèrement différents. La longueur hors-tout est comprise entre 4,10 m et 4,35 m, le bau maximum entre 0,75 m et 0,90 m, le déplacement entre 225 et 260 kg, pour une surface de voiles (une grand-voile et un foc) d'environ 8 m2.
La position assise du barreur, à proximité du centre de gravité, minimise les écarts de performances dus au poids du barreur.
Le gouvernail peut être actionné avec les mains ou les pieds, au moyen de palonniers. Toutes les manœuvres sont ramenées à portée de main du barreur. Leur configuration est libre ce qui leur permet d'être adaptées à la morphologie de chaque barreur.
L'association qui régit les règles de la classe surveille particulièrement les éléments qui rendraient plus coûteuse la construction du bateau :
pas de quille à ailettes, pas de matériaux de haute technicité, par exemple.
Caractéristiques particulières du modèle paralympique
N'étant pas une série monotype, c'est le modèle Norlin Mark III, d'origine finlandaise, qui a été choisi pour les championnats du monde et les jeux paralympiques. Les spécifications particulières appliquées aux régates paralympiques de 2008 sont données dans le paragraphe K.5.3 de la jauge internationale 2.4mR[2]. Les bateaux doivent être construits par un chantier travaillant sous licence.
Palmarès des jeux paralympiques
- Sidney, 2000 : or : Heiko Kroeger (GER), argent : Jens Al Andersen (DEN), bronze : Thomas Taylor Brown (États-Unis)
- Athènes, 2004 : or : Damien Seguin (FRA), argent : Thomas Brown (États-Unis), bronze : Thierry Schmitter (NED)
- Pekin, 2008 : or : Paul Tingley (CAN), argent : Damien Seguin (FRA), bronze : John Ruf (États-Unis)
- Londres, 2012 : or : Helena Lucas (GBR), argent : Heiko Kroeger (GER), bronze : Thierry Schmitter (NED)
- Rio, 2016 : or : Damien Seguin (FRA), argent : Matthew Bugg (AUS), bronze : Helena Lucas (GBR)
Notes et références
Voir aussi
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