1er régiment d'artillerie (Belgique)

Le 1er régiment d'artillerie de campagne (néerlandais : 1ste Regiment Veldartillerie) était une unité d'artillerie de la force terrestre des forces armées belges. Le régiment était basé à Bastogne et équipé d'obusiers M108 auto-propulsés de 105 mm en 1980 et plus tard de mortiers 12O RT.

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1er régiment d'artillerie de campagne

Le 1er régiment d'artillerie de campagne défilant devant le roi le 21 juillet 1989 à Bruxelles.

Création
Dissolution
Pays Belgique
Allégeance  Armée belge
Branche Force terrestre
Type artillerie
Rôle artillerie de campagne
Fait partie de 7e brigade
Garnison Tournai, Malines, Gand, Hasselt, Brühl, Euskirchen, Soest, Lüdenscheid, Spich et Bastogne
Couleurs Bleu et rouge
Devise Ubique primus
Marche Marche du 1er régiment d'artillerie de campagne
Équipement mortier 120 RT
Batailles Campagne des 18 jours, Bataille de Normandie
Commandant Lieutenant-Colonel Henry Badot-Bertrand
Commandant historique commandant historique
Canon automoteur M109A2 du 1er régiment d'artillerie de campagne défilant le 21 juillet 1989 à Bruxelles.
Chef de pîèce et canonnier d'un canon automoteur M109A2 du 1er régiment d'artillerie de campagne en attente avant le défilé du 21 juillet 1989 à Bruxelles.
Mitrailleuse Browning .50 de toit du canon automoteur M109A2.

Historique

Il fut créé peu après l'indépendance de la Belgique en 1836 par la division en trois régiments du régiment d'artillerie créé en 1834. La compagnie bruxelloise d’artillerie, qui participa aux combats de septembre dans le parc de Bruxelles, y est intégrée sous le nom de 4e batterie de campagne.

Lors du conflit franco-prussien de 1870, le régiment est placé en "observation" à la frontière franco-belge.

En , les 2e et 3e batteries sont décimées lors de la bataille de Tirlemont. Le régiment se retire sur la place forte d'Anvers et participe à sa défense avant de suivre le repli général sur le front de l'Yser.

Lors de la bataille de l'Yser du 18 au , les 4e, 5e et 6e batteries sont presque anéanties.

Il participe à l'offensive finale en 1918.

Du au , il participera à l'occupation de la Rhénanie et du au à celle de la Ruhr.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est positionné sur le canal Albert puis rapidement le , il prend position sur la Gette. Le il se retire sur le Rupel et le canal de Willebroek jusqu'au où il reçoit l'ordre de se replier sur Gand puis sur la Lys le . Il subira peu de pertes durant la campagne des 18 jours (8 morts sur 2 550 soldats et 9 pièces d'artillerie sur 48).

Une batterie d'artillerie belge se constitue en Grande-Bretagne en et prend le nom de First Belgian Field Battery. Elle est intégrée à la brigade Piron en . En 1944, on lui adjoint une "troop" luxembourgeoise et passe ainsi de 8 à 12 canons.

La batterie débarque le en Normandie à Graye-sur-Mer. Le , elle prend part à l'opération Paddle. Elle atteint la Belgique le . Elle poursuit les opérations sous les ordres américains et anglais à la frontière belgo-néerlandaise jusqu'en novembre où elle envoyée à Bruxelles pour devenir régiment. De fin jusqu'au elle retournera au combat sur Breda.

De 1946 à 1964, il participera à l'occupation de l'Allemagne au sein des FBA.

Le , le régiment rentre en Belgique et est caserné à Bastogne.

En 1994, il participe à la mission de l'ONU en Yougoslavie. En 2003, 2006, 2008 et 2009 il est envoyé en Afghanistan pour protéger l'aéroport de Kaboul. En 2010, il participera à une mission au Liban avec but de protéger les démineurs belges.

Le régiment fut dissous le .

Étendard

L'étendard fut remis par le roi Albert Ier, le , au camp d'Elsenborn. Il est renouvelé en . Il est depuis octobre 2010 repris par le camp militaire de Bastogne.

Il porte les inscriptions suivantes :

  • Anvers
  • Yser
  • Clercken
  • Cortemarck
  • La Gette
  • Normandie
  • Canal de Wessem

Il porte également la fourragère de la Croix de Guerre 1940.

Garnisons

Après être passé par Tournai puis Malines, le régiment prend ses quartiers à Gand de manière ininterrompue de 1874 à 1939.

En 1946, il est basé à Hasselt puis déménage la même année vers l'Allemagne (successivement Brühl, Euskirchen, Soest, Lüdenscheid et Spich). Il est rapatrié en 1964 et Bastogne devint sa dernière ville de garnison.

Jumelage

Liens externes

Sources

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