MO 120 RT

Le Mortier 120 mm Rayé Tracté Modèle F1 (MO 120 RT), connu également sous le nom de son fabricant d'origine Brandt Thomson MO-120-RT-61, est une arme française de calibre 120 mm construit actuellement par TDA, entré en service en 1973[1].

MO 120 RT

Équipe de mortier MO 120 RT du 2e régiment étranger d'infanterie durant l'opération Daguet avec un VTM 120.
Caractéristiques de service
Service 1973
Utilisateurs France
Conflits Guerre du Golfe
Guerre du Liban
Guerre d'Afghanistan (2001)
Guerre du Mali
Production
Concepteur Thomson-Brandt
Constructeur TDA Armements
Caractéristiques générales
Équipage 6 hommes
Longueur 3.10 m
Largeur 1.94 m
Hauteur 3,70 m
Masse au combat 530 à 600 kg (selon plaque de base utilisée)
Armement
Armement principal Canon de 120mm
Mobilité
Moteur
Vitesse sur route
Puissance massique
Autonomie

Caractéristiques

MO 120 RT

Sa masse est de 653 kg Tout Terrain et 635 kg Hors Terrain, son canon est un tube à âme rayée de 2,80 m de long. En configuration de transport, il fait 1,94 de large avec les roues, 1,73 m de long et 1,30 m de haut.[2]

La portée maximale est, selon les munitions qui ont un effet équivalent à celui d'un obus d'artillerie de 155 mm, de 7 à 13 km. La flèche d'un obus modèle F1 (altitude maximale atteinte par le projectile) est de 1 896 m pour un tir à 4 km, 2 606 m à 8 km, et à une flèche maximale de 4 074 m[3].

Il est servi par une équipe de pièce de 6 hommes et a une cadence de tir maximale de 6 à 10 coups par minute. Son maintien en condition opérationnelle coûte, en 2013 en France, 2 000 [4]. Une version dédié du Véhicule de l'avant blindé pour sa mise en œuvre nommé VTM 120 pour Véhicule Tracteur de Mortier de 120mm embarque 70 obus.

L'équipage se compose de 6 personnes :

  • le conducteur-pourvoyeur s'occupe de conduire le véhicule ainsi et de la "mise en batterie" du mortier
  • le pourvoyeur met en œuvre la pièce puis aide l'artificier à préparer les projectiles puis les apporte et les dépose sur le présentoir d'obus ou il les donne directement au chargeur-tireur
  • l'artificier prépare les projectiles en programmant les fusées et/ou ajoutant ou retirant des charges selon les ordres du chef de pièce
  • le chargeur-tireur met en œuvre la pièce, place les jalons de pointage puis charge le projectile et tire sur ordre du chef de pièce
  • le pointeur second du chef de pièce met en œuvre le mortier puis, à l'aide du goniomètre, il prend les visées, oriente, stabilise le mortier sur les éléments que le chef de pièce lui aura donnés

Le chef de pièce supervise le bon fonctionnement de la pièce et de son équipage afin de pouvoir délivrer des feux (projectiles de 120 mm).

Opérateurs

Il est en service en 2011 dans 23 pays notamment la France (361 exemplaires en 2007[5], 192 en 2011[6], 140 en 2013, 128 en 2014[7] d'un âge moyen de 40 ans, 171 fin 2016 avec un taux de disponibilité de 51 %[8], 191 au 31/12/2017 d'un âge moyen de 34 ans avec un taux de disponibilité de 55 % ayant un coût unitaire de 108 € d'entretien programmée[9], 181 au 31 décembre 2019 d'un âge moyen de 36 ans avec un taux de disponibilité de 62 %[10]), l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas, le Japon, les États-Unis (dans l'USMC sous la désignation M327 qui a été retiré des unités de combat en 2018[11]) et le Canada. Une copie a été fabriqué sans licence par la Turquie (version locale construit par MKEK, désignation HY 12 Tosam[12]).

Notes et références

  1. (en) Celeste Dawn, « MO-120-RT-61: Marines, Fire for Effect! », sur State of Guns, (consulté le ).
  2. [image] (en) Descriptif de Thales; 2008
  3. Fabrice Fayet, Détachement de Liaison, Observation et Coordination (DLOC), Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations, , 62 p., PDF (lire en ligne), p. 15.
  4. « Question N° : 47350 de M. François Cornut-Gentille ( Union pour un Mouvement Populaire - Haute-Marne ) », sur Assemblée nationale française, (consulté le ).
  5. « Les forces armées françaises 2007-2017 », Défense et Sécurité internationale, no 128, , p. 78.
  6. « Les chiffres-clés de la Défense – édition 2011 », sur Ministère français de la Défense, (consulté le )
  7. Assaut Hors Série Artillerie
  8. Jean-Dominique Mercher, « A peine 171 mortiers de 120 dans l’armée française... », sur L'Opinion, (consulté le ).
  9. « Question N° 4412 de M. François Cornut-Gentille (Les Républicains - Haute-Marne ) », sur Assemblée nationale française, (consulté le ).
  10. « Question N° 25691 de M. François Cornut-Gentille (Les Républicains - Haute-Marne ) », sur Assemblée nationale française, (consulté le )
  11. (en) Joseph Trevithick, « Marine Corps Is Finished With Its Long-Troubled Lightweight 120mm Mortar Systems », sur thedrive.com, (consulté le ).
  12. Jane's Information Group, « MKEK 120 mm HY 12 mortar (Turkey), Mortars », (consulté le )

Liens externes

  • Portail des armes
  • Forces armées de Belgique
  • Armée et histoire militaire françaises
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