1917 en Géorgie

Événements de l'année 1917 en Géorgie.

Évènements

Janvier

  • Famine dans plusieurs régions géorgiennes dues à l'économie de guerre (paysannerie mobilisée sur le front du Moyen-Orient de la Seconde Guerre mondiale à hauteur de 200 000 hommes[1], blocus russo-ottoman de la mer Noire, administration russe affaiblie)[2].
    • Naissance du violoniste Guiorgui Barnabichvili (décédé en 1982).
    • Naissance du poète Lado Assatiani (décédé en 1943)[3].

Février

Mars

Mars

    • Naissance de l'écrivain Vakhtang Tchélidzé (décédé en 2005).

Mai

Juillet

    • Irakli Tsereteli est nommé ministre de l'Intérieur du Gouvernement provisoire russe.
    • Fondation de l'Institut polytechnique de Tiflis[10], qui fusionnera avec la faculté technique en 1928.

Août

    • Mise en place d’une structure regroupant les partis politiques géorgiens, social-démocrate (menchévique, marxiste, voie parlementaire, maintien Russie), social-fédéraliste (socialiste non marxiste, maintien dans fédération russe, autonomie géorgienne) et national-démocrate (indépendantiste)[11].

Septembre

Octobre

Novembre

    • Proclamation du Haut-Commissariat à la Transcaucasie (en remplacement du Comité spécial de Transcaucasie) : non-reconnaissance du coup d’État bolchevique d’octobre à Petrograd et prise en charge de l'administration du territoire. La présidence du Comité exécutif est confiée à Evguéni Guéguétchkori par les sociaux-démocrates (mencheviks) géorgiens, les dachnaks arméniens, les moussavatistes azerbaïdjanais et les sociaux-révolutionnaires russes transcaucasiens[13].
    • Proclamation du Conseil national géorgien, composé de 329 sociaux-démocrates (mencheviks), sociaux-fédéralistes, nationaux-démocrates et indépendants : la présidence est confiée à Noé Jordania[13].

Décembre

  • Troubles à l'ordre public dans la région de Tskhinvali : les déserteurs ossètes de l’armée tsariste empêchent la collecte des taxes par les propriétaires terriens locaux[14].
    • Prise de l’Arsenal de l’armée russe à Tiflis par les forces du Conseil national géorgien : formation de la Garde populaire commandée par Valiko Djoughéli[15].
    • Décès de Kita Abachidzé, critique littéraire, ancien membre du Comité spécial pour la Transcaucasie chargé de l'Éducation.

Bibliographie

  • Association géorgienne pour la Société des Nations, La Géorgie, Imprimerie de Leuville-sur-Orge, .
  • Alexandre Manvelichvili, Histoire de Géorgie, Nouvelles Éditions de la Toison d’Or,
  • Iliazd, Lettres à Morgan Philips Price, Éditions Clémence Hiver, .
  • Nodar Assatiani, Histoire de la Géorgie, Éditions L'Harmattan, .
  • Murray Bookchin, The Third Revolution. Popular Movements in the Revolutionary Era, Volume 3, Éditions Continuum International Publishing Group Ltd, , 416 p. (ISBN 978-0-8264-5054-8, lire en ligne).
  • Pierre Razoux, Histoire de la Géorgie : la clé du Caucase, Paris, Éditions Perrin, , 400 p. (ISBN 978-2-262-02645-5).
  • (en) Jonathan D. Smele, Historical Dictionary of the Russian Civil Wars, 1916-1926, Lanham (Md.), Rowman & Littlefield Publishers, , 1421 p. (ISBN 978-1-4422-5280-6).
  • Catherine Merridale, Lénine, 1917. Le train de la révolution, Éditions Payot, , 333 p. (ISBN 978-2-228-91776-6, lire en ligne).
  • Rémi Grulois, L’avenir des Républiques d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud au lendemain de la Guerre des cinq jours d’août 2008, Institut d’Études politiques de Lyon, (lire en ligne).

Notes et références

Voir aussi

  • Portail des années 1910
  • Portail de la Géorgie
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