Seïm (Transcaucasie)

Le Seïm (ou Sejm) a été une assemblée parlementaire transcaucasienne, installée le à Tiflis à la suite de la dissolution par Lénine, à Petrograd, de l'Assemblée constituante russe et qui a duré jusqu'au .

Pour la rivière russo-ukrainienne, voir Seïm.
Seïm

1918

Informations générales
Statut Assemblée parlementaire
Capitale Tiflis
Langue(s) géorgien, azéri, arménien
Monnaie Rouble transcaucasien
Histoire et événements
Création de l'Assemblée parlementaire
Dissolution

Entités précédentes :

Issue des élections de novembre 1917

Elle est composée de 44 députés musulmans à dominante azérie (41 du Moussavat nationaliste et 3 sociaux-démocrates), 29 députés Géorgiens (24 sociaux-démocrates, 3 sociaux-révolutionnaires et 1 nationaliste), 24 députés arméniens (21 du Dachnaksoution nationaliste, 2 sociaux-révolutionnaires et 1 social-démocrate) et 3 députés russes (1 constitutionnel-démocrate, 1 social-démocrate et 1 social-révolutionnaire) : ils ont été élus le sur les territoires arménien, azerbaïdjanais et géorgien, lors des élections de l'Assemblée constituante de l'ex-Empire russe, ont siégé à Petrograd du au avant d'avoir été dispersé par le coup d'état bolchevik de Lénine.

La Seïm se réunit formellement le , à Tiflis, se déclare opposé au pouvoir bolchevik et élit comme président Nicolas Tcheidze[1].

Contrôle du gouvernement transcaucasien

Dans un premier temps, elle reconduit au pouvoir exécutif le Haut-Commissariat à la Transcaucasie (qui avait succédé au Comité spécial de Transcaucasie le ), avec pour président Evguéni Guéguétchkori[2]; dans un deuxième temps, elle le remplace par Akaki Tchenkéli[3].

Proclamation de la République démocratique fédérative de Transcaucasie

Le , l'indépendance de la République démocratique fédérative de Transcaucasie est proclamée par Nicolas Tcheidze[4] : la Seïm devint l'Assemblée parlementaire provisoire de la RDFT.

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Les intérêts divergents des nationalités représentées ne peuvent être surmontés : ils conduisent à des recherches d'alliance internationale incompatibles entre elles (Empire allemand pour les Géorgiens, Empire ottoman pour les Azerbaïdjanais et Russie pour les Arméniens). Les trois nationalités proclament trois républiques différenciées à trois jours d'intervalle, du 26 au , à Tiflis[5].

Notes et références

  1. Nicolas Tcheidze, président de la Seim transcaucasienne.
  2. Evguéni Guéguétchkori, 1er président du gouvernement de la Transcaucasie.
  3. Akaki Tchenkéli, 2e président du gouvernement de Transcaucasie.
  4. Histoire de Géorgie par Alexandre Manvelichvili, Paris, 1951, Nouvelles Éditions de la Toison d'Or, page 421
  5. Histoire de Géorgie par Alexandre Manvelichvili, Paris, 1951, Nouvelles Éditions de la Toison d'Or, page 423

Bibliographie

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