Équipe d'Italie de football au Championnat d'Europe 2012

Cet article relate le parcours de l’équipe d'Italie de football lors du Championnat d'Europe de football 2012 organisé en Pologne et en Ukraine du 8 juin au .

Équipe d'Italie de football au championnat d'Europe 2012

Fédération Fédération d'Italie de football

Organisateur(s) Pologne / Ukraine
Participation 8e
Meilleure performance Vainqueur en 1968
Classement Finaliste (2e)
Sélectionneur Cesare Prandelli
Capitaine Gianluigi Buffon
Maillots
Domicile
Extérieur
Équipe d'Italie de football

Historique

L'équipe italienne avant le match contre l'Angleterre lors d'un match d'Euro 2012 le 25 juin 2012

Après l'échec du mondial sud africain en 2010, Marcello Lippi quitte ses fonctions et cède sa place à Cesare Prandelli, qui avait été déjà nommé successeur de Marcello Lippi avant la coupe du monde[1]. Pour le premier match sous l'ère Prandelli, l'Italie décevante, perd son match amical contre la Côte d'Ivoire sur le score 1-0. Puis, pour son premier match de qualifications pour l'Euro 2012, la Squadra Azzurra placée dans le groupe C, remporte son match contre l'Estonie sur le score de 2-1. Le match suivant se déroule à Florence contre les îles Féroé, l'équipe italienne s'impose sur le score de 5-0, l'Italie ne s'était plus imposée sur ce score depuis 23 ans plus précisément le , la Nazionale avait alors dominé Malte sous les ordres d'Azeglio Vicini, selon le quotidien italien la Gazzetta dello Sport. Le match suivant, l'équipe italienne concède le nul 0-0 contre l'Irlande du Nord au Windsor Park à Belfast. Cinq jours plus tard, le 12 octobre 2010, la Squadra azzurra rencontre l'équipe de Serbie dans le stade Stade Luigi-Ferraris à Gênes, mais après 6 minutes de jeu le match est annulé[2], à la suite de jets de fumigènes et des pétards sur la pelouse et sur les fans italiens par des groupes de hooligans serbes, par la suite l'UEFA décide que l'équipe italienne remporte le match sur tapis vert 3-0[3], cette victoire permet à l'Italie de prendre la tête du classement.

Leur premier match de l'année 2011 est un match amical contre l'équipe allemande et se solde sur le score de 1-1, le match se déroule à Dortmund dans le stade où l'Italie avait éliminé l’Allemagne 2-0 pour accéder à la finale de la coupe du monde 2006. En , l'équipe s'impose en Slovénie sur le score 1-0 et conserve sa place de leader au classement. Ils gagnent également contre l'Ukraine dans un match amical sur le score de 2-0, bien que l'équipe italienne soit réduite à dix dans le dernier quart d'heure du match. Après leur nouveau succès 3-0 contre l'Estonie, l'équipe s'assure la qualification pour l'Euro 2012. La série d'invincibilité de 9 matchs sans défaite prend fin lors du match amical contre l'équipe d’Irlande le 7 juin 2011, la Squadra azzurra perd 0-2 à Liège.

Pour la deuxième saison de Cesare Prandelli à la tête de la sélection italienne, son équipe parvient à battre l'Espagne, championne du monde sur le score de 2-1 au Stade San Nicola à Bari. Ensuite pendant le mois de septembre et , l'équipe continue et termine sa route pour se qualifier pour l'Euro 2012, grâce à une courte victoire contre les îles Féroé sur le score de 1-0 puis également sur le même score contre la Slovénie et va chercher le point du nul (1-1) contre la Serbie puis s'imposer sur le score de 3-0 contre l'Irlande du Nord.

Mais la Squadra Azzurra aborde la compétition en plein doute à cause d'une préparation ratée, l'Italie perdant ses deux matchs de préparation face aux États-Unis à domicile le (0-1) puis surtout face à la Russie (0-3) une semaine avant le début de l'Euro et une rencontre face au Luxembourg ayant été annulée entre les deux; mais aussi à cause d'une nouvelle affaire de matchs truqués qui secoue le football italien[4].

L'Italie commence le tournoi le face aux Espagnols tenants du titre et parvient à tenir cette équipe en échec (1-1), sur un goal de Antonio Di Natale mais vite égalisé par Fabregas (61e). Contre la Croatie, le , les Italiens ouvrent le score sur un coup franc d'Andrea Pirlo en première mi-temps mais ne parviennent pas à tuer le match à cause des arrêts de Plétikosa, le gardien croate, auteur d'un grand match. En conséquence, les Croates parviennent à égaliser en seconde période (1-1) face à des Transalpins qui ont baissé de rythme. L'Italie est donc obligée de gagner le dernier match de groupe face à l'Irlande déjà éliminée, ce qu'elle fait grâce notamment à une tête de Antonio Cassano et une très belle reprise de volée de Mario Balotelli (2-0) dans le temps additionnel de la deuxième mi-temps. À la suite de ce grand match azzurro le duo Balotelli-Cassano semble marcher comme Prandelli le souhaitait.

Elle se qualifie donc en quart-de-finale face à l'Angleterre. Malgré un match haletant, les deux équipes doivent se départager aux tirs au but au terme d'un score nul et vierge. Durant les prolongations Nocerino parvient à ouvrir le score, mais le but est très justement refusé pour cause de hors-jeu. Young et Cole manquent leurs tirs (ce dernier est bloqué par Gianluigi Buffon et permettent ainsi à la Squadra Azzurra d'atteindre les demi-finales face à l’Allemagne. Alors que Gianluigi Buffon repousse toutes les tentatives allemandes, Mario Balotelli inscrit un doublé en première période, profitant notamment d’une grosse erreur de la défense allemande sur son premier but (but de la tête). L’Allemagne ne s’en relève pas même si elle réduit l'écart sur un penalty de Mesut Özil en fin de match (1-2). L’Italie a une nouvelle fois prouvé qu’elle était la bête noire de l’Allemagne et retrouve l’Espagne en finale.

Mais en finale, les Espagnols prennent rapidement les devants et mènent de deux buts à la mi-temps grâce à une efficacité remarquable et en dépit d’occasions italiennes mais arrêtées par Iker Casillas. De plus, en seconde période, alors que le sélectionneur italien a effectué ses trois changements, Thiago Motta se blesse et ne peut donc être remplacé. Les Espagnols profitent de leur supériorité numérique pour enfoncer le clou par deux fois. L’Italie est impuissante et s’incline lourdement (0-4). Cela faisait longtemps que l’Italie n’avait pas perdu sur un tel écart (Yougoslavie-Italie 6-1 en Coupe Internationale en 1957). Arrivés en compétition sans le titre de favoris, les "Azzurri" prouvent une fois de plus que cette équipe sera toujours un leader international.

Qualifications

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc DiffRésultats (▼ dom., ► ext.)
1 Italie 26 10 8 2 0 20 2+18 Italie3-03-01-03-05-0
2 Estonie 16 10 5 1 4 15 14+1 Estonie1-21-10-14-12-1
3 Serbie 15 10 4 3 3 13 12+1 Serbie1-11-31-12-13-1
4 Slovénie 14 10 4 2 4 11 7+4 Slovénie0-11-21-00-15-1
5 Irlande du Nord 9 10 2 3 5 9 13-4 Irlande du Nord0-01-20-10-04-0
6 Îles Féroé 4 10 1 1 8 6 26-20 Îles Féroé0-12-00-30-21-1

Effectif

Numéro / NomÉquipeSél. (but)Date de naissanceJ.
Gardiens de but
1 Gianluigi Buffon Juventus 113 (0) 1 0 0 0 0
12 Salvatore Sirigu Paris Saint-Germain 2 (0) 0 0 0 0 0
14 Morgan De Sanctis Naples 4 (0) 0 0 0 0 0
Défenseurs
2 Christian Maggio Naples 15 (0) 1 0 1 0 0
3 Giorgio Chiellini Juventus 50 (2) 1 0 1 0 0
4 Angelo Ogbonna Torino 2 (0) 0 0 0 0 0
6 Federico Balzaretti Palerme 7 (0) 0 0 0 0 0
7 Ignazio Abate Milan AC 2 (0) 0 0 0 0 0
15 Andrea Barzagli Juventus 28 (0) 0 0 0 0 0
19 Leonardo Bonucci Juventus 13 (2) 1 0 1 0 0
Milieux de terrain
5 Thiago Motta Paris Saint-Germain 7 (1) 1 0 0 0 0
8 Claudio Marchisio Juventus 19 (1) 1 0 0 0 0
13 Emanuele Giaccherini Juventus 0 (0) 1 0 0 0 0
16 Daniele De Rossi AS Rome 71 (10) 1 0 0 0 0
18 Riccardo Montolivo Fiorentina 32 (1) 0 0 0 0 0
21 Andrea Pirlo Juventus 82 (9) 1 0 0 0 0
22 Alessandro Diamanti Bologne 1 (0) 0 0 0 0 0
23 Antonio Nocerino Milan AC 10 (0) 1 0 0 0 0
Attaquants
9 Mario Balotelli Manchester City 7 (1) 7 3 1 0 0
10 Antonio Cassano Milan AC 28 (9) 1 0 0 0 0
11 Antonio Di Natale Udinese 36 (10) 1 1 0 0 0
17 Fabio Borini AS Rome 1 (0) 0 0 0 0 0
20 Sebastian Giovinco Parme 7 (0) 1 0 0 0 0

= capitaine -- Gardien de butDéfenseurMilieu de terrainAttaquantSélectionneur

Match

Espagne-Italie

Espagne 1 – 1 Italie PGE Arena, Gdańsk
18:00
Historique des rencontres
Fàbregas 64e (0 – 0) 61e Di Natale Spectateurs : 38 869
Arbitrage : Viktor Kassai
Rapport
Espagne
Italie

Espagne :
1Iker Casillas
3Gerard Piqué
6Andrés Iniesta
7Xavi
10Cesc Fàbregas 74e
14Xabi Alonso
15Sergio Ramos
16Sergio Busquets
17Álvaro Arbeloa 84e
18Jordi Alba 66e
21David Silva 65e
Remplaçants :
22Jesús Navas 65e 
9Fernando Torres0 84e 74e 
Sélectionneur :
Vicente del Bosque

Italie :
1Gianluigi Buffon
2Christian Maggio 89e
3Giorgio Chiellini 79e
5Thiago Motta 90e
8Claudio Marchisio
9Mario Balotelli 37e 56e
10Antonio Cassano 65e
13Emanuele Giaccherini0
16Daniele De Rossi
19Leonardo Bonucci 66e
21Andrea Pirlo
Remplaçants :
11Antonio Di Natale 56e 
20Sebastian Giovinco 65e 
23Antonio Nocerino 90e 
Sélectionneur :
Cesare Prandelli

Assistants :
Gabor Erös
György Ring
Quatrième arbitre :
William Collum
Arbitres assistants additionnels :
István Vad
Tamás Bognar

Homme du match :
Andrés Iniesta

Italie - Croatie

Italie 1 – 1 Croatie Stade municipal, Poznań
18:00
Historique des rencontres
Pirlo 39e (1 – 0) 72e Mandžukić Spectateurs : 37 096
Arbitrage : Howard Webb
Rapport
Italie
Croatie

Italie :
1Gianluigi Buffon
2Christian Maggio
3Giorgio Chiellini
5Thiago Motta 57e 63e
8Claudio Marchisio
9Mario Balotelli 70e
10Antonio Cassano 83e
13Emanuele Giaccherini0
16Daniele De Rossi
19Leonardo Bonucci
21Andrea Pirlo
Remplaçants :
18Riccardo Montolivo 80e 63e 
11Antonio Di Natale 70e 
20Sebastian Giovinco 83e 
Sélectionneur :
Cesare Prandelli

Croatie :
1Stipe Pletikosa
2Ivan Strinić
5Vedran Ćorluka
7Ivan Rakitić
8Ognjen Vukojević
9Nikica Jelavić 83e
10Luka Modrić
11Darijo Srna
13Gordon Schildenfeld0 86e
17Mario Mandžukić 90+4e
20Ivan Perišić 68e
Remplaçants :
6Danijel Pranjić 68e 
22Eduardo 83e 
19Niko Kranjčar 90+4e 
Sélectionneur :
Slaven Bilić

Assistants :
Michael Mullarkey
Peter Kirkup
Quatrième arbitre :
Pavel Královec
Arbitres assistants additionnels :
Martin Atkinson
Mark Clattenburg

Homme du match :
Andrea Pirlo

Italie - Irlande

Italie 2 – 0 Irlande Stade municipal, Poznań
20:45
Historique des rencontres
Cassano 35e
Balotelli 90e
(1 – 0) Spectateurs : 38 794
Arbitrage : Cüneyt Çakır
Rapport
Italie
Irlande

Italie :
1Gianluigi Buffon 73e
3Giorgio Chiellini 57e
5Thiago Motta
6Federico Balzaretti0 28e
7Ignazio Abate
8Claudio Marchisio
10Antonio Cassano 63e
11Antonio Di Natale 74e
15Andrea Barzagli
16Daniele De Rossi 71e
21Andrea Pirlo
Remplaçants :
19Leonardo Bonucci 57e 
22Alessandro Diamanti 63e 
9Mario Balotelli 74e 
Sélectionneur :
Cesare Prandelli

Irlande :
1Shay Given
2Seán St Ledger 84e
3Stephen Ward
4John O'Shea 39e
5Richard Dunne
6Glenn Whelan
7Aiden McGeady 65e
8Keith Andrews 37e, 89e
9Kevin Doyle 76e
10Robbie Keane 0
11Damien Duff
Remplaçants :
19Shane Long 65e 
14Jonathan Walters 76e 
Sélectionneur :
Giovanni Trapattoni

Assistants :
Bahattin Duran
Tarık Ongun
Quatrième arbitre :
Viktor Shvetsov
Arbitres assistants additionnels :
Hüseyin Göçek
Bülent Yıldırım

Homme du match :
Antonio Cassano

Angleterre – Italie

Angleterre 0 – 0 Italie Stade olympique, Kiev
20 h 45
Historique des rencontres
(0 – 0) Spectateurs : 64 340
Arbitrage : Pedro Proença
Rapport
Gerrard
Rooney
Young
Cole
Tirs au but
2 – 4
Balotelli
Montolivo
Pirlo
Nocerino
Diamanti
Angleterre
Italie

Angleterre :
1Joe Hart
2Glen Johnson
3Ashley Cole
4Steven Gerrard
6John Terry
10Wayne Rooney
11Ashley Young
15Joleon Lescott
16James Milner 61e
17Scott Parker 94e
22Danny Welbeck 60e
Remplaçants :
9Andy Carroll 60e 
7Theo Walcott 61e 
8Jordan Henderson0 94e 
Sélectionneur :
Roy Hodgson

Italie :
1Gianluigi Buffon
6Federico Balzaretti
7Ignazio Abate 90+1e
8Claudio Marchisio
9Mario Balotelli
10Antonio Cassano 78e
15Andrea Barzagli 82e
16Daniele De Rossi 80e
18Riccardo Montolivo
19Leonardo Bonucci
21Andrea Pirlo
Remplaçants :
22Alessandro Diamanti0 78e 
23Antonio Nocerino 80e 
2Christian Maggio 94e 90+1e 
Sélectionneur :
Cesare Prandelli

Assistants :
Bertino Miranda
Ricardo Santos
Quatrième arbitre :
Cüneyt Çakır
Arbitres assistants additionnels :
Jorge Sousa
Duarte Gomes

Homme du match :
Andrea Pirlo

Allemagne – Italie

Allemagne 1 – 2 Italie Stade national, Varsovie
20 h 45
Historique des rencontres
Mesut Özil 90+2e (pén.) (0 – 2) 20e 36e Balotelli Arbitrage : Stéphane Lannoy
Rapport
Allemagne
Italie

Allemagne :
1Manuel Neuer
5Mats Hummels 90+4e
6Sami Khedira
7Bastian Schweinsteiger
8Mesut Özil 45e
10Lukas Podolski 46e
14Holger Badstuber
16Philipp Lahm
18Toni Kroos
20Jérôme Boateng 71e
23Mario Gómez 46e
Remplaçants :
11Miroslav Klose 46e 
21Marco Reus 46e 
13Thomas Müller 71e 
Sélectionneur :
Joachim Löw

Italie :
1Gianluigi Buffon
3Giorgio Chiellini
6Federico Balzaretti
8Claudio Marchisio
9Mario Balotelli 37e 70e
10Antonio Cassano 58e
15Andrea Barzagli
16Daniele De Rossi 84e
18Riccardo Montolivo 64e
19Leonardo Bonucci 61e
21Andrea Pirlo
Remplaçants :
22Alessandro Diamanti 58e 
5Thiago Motta 89e 64e 
11Antonio Di Natale 70e 
Sélectionneur :
Cesare Prandelli

Assistants :
Frédéric Cano
Michael Annonier
Quatrième arbitre :
Howard Webb
Arbitres assistants additionnels :
Fredy Fautrel
Ruddy Buquet

Homme du match :
Andrea Pirlo

Espagne - Italie

1er juillet 2012 Espagne 4 – 0 Italie Stade olympique, Kiev
20 h 45
Historique des rencontres
Silva 14e
Alba 41e
Torres 84e
Mata 88e
(2 – 0) Spectateurs : 63 170
Arbitrage : Pedro Proença
Rapport
Espagne
Italie

Espagne :
1Iker Casillas
3Gerard Piqué
6Andrés Iniesta
8Xavi
10Francesc Fàbregas
14Xabi Alonso
15Sergio Ramos
16Sergio Busquets
17Álvaro Arbeloa
18Jordi Alba
21David Silva
Remplaçants :
Sélectionneur :
Vicente del Bosque

Italie :
1Gianluigi Buffon
3Giorgio Chiellini
6Federico Balzaretti
8Claudio Marchisio
9Mario Balotelli
10Antonio Cassano
15Andrea Barzagli
16Daniele De Rossi
18Riccardo Montolivo
19Leonardo Bonucci
21Andrea Pirlo
Remplaçants :
Sélectionneur :
Cesare Prandelli

Assistants :
Bertino Miranda
Ricardo Santos
Quatrième arbitre :
Cüneyt Çakır
Arbitres assistants additionnels :
Jorge Sousa
Duarte Gomes

Homme du match :
Andrés Iniesta

Références

  1. « Mondial: Cesare Prandelli sélectionneur de l'Italie 1er juillet », Le Point.fr, 25 juin 2010.
  2. « Italie - Serbie annulé », L’Équipe.fr, 12 octobre 2010.
  3. « L'Italie gagne sur tapis vert », L’Équipe.fr, 29 octobre 2010.
  4. Alexandre COIQUIL (avec AFP), « Matches truqués : vague d'arrestations », Eurosport, (consulté le )
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