Énergie en Arabie saoudite

Le secteur de l'énergie en Arabie saoudite est dominant dans l'économie de l'Arabie saoudite : environ 87 % des recettes publiques et 90 % des recettes d'exportation proviennent de l'industrie pétrolière et pétrochimique, ce qui représente environ 42 % du produit intérieur brut de l'Arabie saoudite.

Énergie en Arabie saoudite

Dammam n° 7, le premier puits de pétrole exploité en Arabie saoudite, le 4 mars 1938.
Bilan énergétique (2018)
Offre d'énergie primaire (TPES) 213,6 M tep
(8 944,6 PJ)
par agent énergétique pétrole : 63 %
gaz naturel : 37 %
électricité : 0 %
bois : 0 %
Énergies renouvelables 0 %
Consommation totale (TFC) 118,2 M tep
(4 947,2 PJ)
par habitant 3,5 tep/hab.
(146,8 GJ/hab.)
par secteur ménages : 11,1 %
industrie : 40,8 %
transports : 38,5 %
services : 9,3 %
agriculture : 0,4 %
Électricité (2018)
Production 378,15 TWh
par filière thermique : 100 %
autres : 0 %
Combustibles (2018 - Mtep)
Production pétrole : 586,3
gaz naturel : 79,1
Commerce extérieur (2018 - Mtep)
Importations pétrole : 43,4
Exportations pétrole : 492,5
Sources

Le pays est en 2019 au 3e rang mondial des pays producteurs de pétrole, derrière les États-Unis et la Russie, au 2e rang des exportateurs de pétrole (17,7 % des exportations mondiales) derrière la Russie et en 2018 au 1er rang des producteurs d'électricité à partir de pétrole (20,4 % du total mondial).

Les réserves prouvées de l'Arabie saoudite en 2019 représentent 17,2 % du total mondial, au 2e rang mondial derrière le Venezuela (17,5 %), réparties sur plus de cent gisements de pétrole et de gaz naturel associé. Le pays produit 12,3 % de l'approvisionnement mondial en pétrole, dont l’usage dans le pays augmente rapidement (5e rang mondial), principalement pour produire de l'électricité.

Ses réserves de gaz naturel représentent 3 % du total mondial en 2019, au 8e rang mondial ; sa production de gaz se classe au 9e rang mondial avec 2,4 % de la production mondiale ; elle est entièrement consommée dans le pays (6e rang mondial).

La consommation d'énergie primaire du pays atteignait 6,34 tep par habitant en 2018, soit 3,4 fois la moyenne mondiale, 7 % au-dessous des États-Unis.

L'électricité représentait seulement 17,9 % de la consommation finale d'énergie en 2018. Elle est produite en 2019 à partir de pétrole pour 41,9 %, de gaz naturel pour 57,6 % et d'énergie solaire pour 0,5 %.

Les émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie en Arabie saoudite ont atteint 14,59 tonnes de CO2 par habitant en 2018, niveau d'émissions parmi les plus élevés au monde : 3,3 fois la moyenne mondiale et 3 % au-dessous des États-Unis.

Le pays a annoncé d'ambitieux programmes de développement du nucléaire et des énergies renouvelables : à l'horizon 2032, il prévoit 17,6 GW de nucléaire et 53 GW d'énergies renouvelables, dont 41 GW de solaire ; des appels d'offres pour le solaire et l'éolien ont été réalisés en 2018.

Vue d'ensemble

Énergie en Arabie saoudite[1]
Population[s 1] Consommation
énergie primaire
Production Exportation
nette
Consommation
électricité
Émissions
de CO2[s 1]
Année Million Mtep Mtep Mtep TWh Mt CO2
199016,35836830765151
200020,898476374117235
200825,9157573414186364
200926,7167519354199379
201027,4186531349219419
201128,2177593405227435
201229,1199625425248463
201329,9191615419264471
201430,8213622407291507
201531,6222649423313532
201632,3210671447317527
201732,9211647425315532
201833,7214665449345492
variation
1990-2018
+107 %+268 %+81 %+46 %+431 %+226 %

Le secteur pétrolier apporte en 2017 environ 87 % des ressources du budget de l'Arabie saoudite, 42 % de son PIB et 90 % de ses revenus d'exportation[2].

Comparaisons internationales

L'Agence Internationale de l’Énergie classe l'Arabie saoudite aux tout premiers rangs pour de nombreux indicateurs du domaine de l'énergie:

Place de l'Arabie saoudite dans les classements mondiaux
Source d'énergie indicateur rang année quantité unité % monde commentaires
Pétrole brut[s 2] Production 3e 2019p 546 Mt 12,3 % 1er : États-Unis (742 Mt) ; 2e : Russie (560 Mt)
Exportation nette 1er 2018 368 Mt 17,7 % 2e : Russie (260 Mt)
Gaz naturel[s 3] Production 9e 2019p 98 Mds m³ 2,4 % 1er : États-Unis (955 Mds m3)
Produits pétroliers[s 4] Production 7e 2018 128 Mt 3,1 % 1er : États-Unis (856 Mt)
Exportation nette 3e 2018 69 Mt 10,3 % 1er : États-Unis (146 Mt) ; 2e : Russie (129 Mt)
Raffinage[s 5] Capacité de raffinage 7e 2019p 2 829 kb/j 2,8 % 1er : États-Unis (19 026 kb/j)
Prod.élec.fossiles*[s 6] Pétrole 1er 2018 160 TWh 20,4 % 2e : Japon (52 TWh)
Gaz naturel 6e 2018 218 TWh 3,5 % 1er : États-Unis (1 519 TWh)
2019p : données provisoires 2019
* production d'électricité à partir de combustibles fossiles

Production d'énergie primaire

La production d'énergie primaire de l'Arabie saoudite se limite à deux produits : le pétrole (88 %) et le gaz naturel (12 %) : la part du gaz naturel a fortement progressé : de 5,3 % en 1990 à 11,9 % en 2018 ; en 28 ans, la production d'énergie a progressé de 81 % (68 % pour le pétrole et 306 % pour le gaz)[1].

Réserves de pétrole

Carte des champs de pétrole et de gaz naturel au Moyen-Orient.

Les réserves prouvées de pétrole[n 1] de l'Arabie saoudite sont estimées par BP à 40,9 milliards de tonnes fin 2019 (297,6 milliards de barils), soit 69 années de production au rythme de 2019. Elles ont été réévaluées en hausse de 13 % en dix ans (2009-2019). Ces réserves classent l'Arabie saoudite au 2e rang mondial avec 17,2 % du total mondial, derrière le Vénézuela (17,5 %) et devant le Canada (9,8 %), l'Iran (9,0 %) et l'Irak (8,4 %)[b 1].

Selon le Conseil mondial de l'énergie (rapport 2013 sur les ressources mondiales), les réserves prouvées récupérables de l'Arabie saoudite à fin 2012 (source : Oil & Gas Journal) étaient de 36,2 milliards de tonnes (265 milliards de barils), au 1er rang mondial : 20 % du total mondial, et sa production 2011 de 525,8 Mt (3 854 Mbbl), au 1er rang mondial, ce qui laissait 69 ans de réserves. Le premier gisement de pétrole, celui de Dammam, fut découvert par Aramco en 1938, suivi par des gisements géants tels que Ghawar (1948), le plus grand du monde, et Safaniyah (1951), le plus grand gisement offshore au monde. Sur la centaine de gisements de pétrole et gaz du royaume, plus de la moitié des réserves sont contenues dans huit gisements, celui de Ghawar ayant à lui seul 70 milliards de barils de réserves restantes, soit plus du quart du total. La production a atteint 11,6 millions de barils par jour en 2012, dont 9,8 Mbbl/j de brut et 1,8 Mbbl/j d'autres hydrocarbures liquides[3].

Production de pétrole

La consommation intérieure absorbe désormais le tiers du pétrole saoudien.

En 2019, selon BP, l'Arabie saoudite a produit 556,6 Mt (millions de tonnes) de pétrole, soit 11,83 Mb/j (millions de barils par jour), en recul de 3,5 % par rapport à 2019 mais en progression de 21 % depuis 2009. Elle se classe au 3e rang mondial avec 12,4 % de la production mondiale, derrière les États-Unis (746,7 Mt ; 16,7 %) et la Russie (568,1 Mt ; 12,7 %)[b 2].

Selon les statistiques de l'Agence internationale de l'énergie, l’Arabie saoudite était le 3e producteur mondial de pétrole en 2019 avec 546 Mt (12,3 % du total mondial)[s 2].

La compagnie nationale Saudi Aramco bénéficie des coûts les plus bas au monde : elle ne dépense en 2018 que 2,80 dollars pour l'extraction d'un baril contre 4,10 dollars en moyenne pour les cinq supermajors (Exxon, Chevron, Shell, BP et Total) ; ses coûts d'investissements sont également extrêmement bas : 4,70 dollars par baril ; si l'on ajoute l'exploration, ce chiffre monterait à 5,20 dollars, selon Fitch Ratings, contre 14 dollars pour Total et 12 dollars pour Shell. Mais la trésorerie dégagée n'est que de 26 dollars par baril contre 31 dollars pour Total et 38 dollars pour Shell, du fait de la lourde fiscalité qui pèse sur le groupe : 20 % de royalties versées à l'État saoudien en plus d'un impôt de 50 % sur ses bénéfices[4].

Consommation de pétrole

En 2019, l'Arabie saoudite a consommé 3,79 Mb/j (millions de barils par jour) de pétrole, soit 6,92 EJ (exajoules), en progression de 0,5 % par rapport à 2018 et de 30 % depuis 2009. Elle se classe au 5e rang mondial avec 3,9 % de la consommation mondiale, loin derrière les États-Unis (1er avec 19,7 %) et la Chine (14,3 %). Elle n'a consommé que 32 % de sa production[b 3].

L'Arabie saoudite est le plus gros consommateur de pétrole du Moyen-Orient : Mb/j en 2012, deux fois plus qu'en 2000, du fait de la forte croissance industrielle et des prix subventionnés ; la production d'électricité par combustion directe de pétrole brut était en forte progression : Mb/j en été[3].

L'Arabie saoudite subventionne lourdement son pétrole sur le marché intérieur, le vendant à prix coûtant ($/baril environ) et non au prix du marché mondial (50 $/baril en , 110 $/baril quinze mois auparavant)[5].

Pour réduire l'énorme déficit budgétaire résultant de l'effondrement des prix du pétrole (19 % du PIB en 2016 après 21 % en 2015), l'Arabie saoudite a dû se résoudre à tailler dans les subventions à la consommation d'électricité, d'eau et de carburants ; ainsi, le prix de l'essence augmente de 40 % dès le [6].

L’Arabie saoudite figurait en 2018 au 1er rang mondial pour la production d'électricité à partir de pétrole : 160 TWh, soit 20,4 % du total mondial, loin devant le Japon (52 TWh)[s 6].

Exportations de pétrole

Représentation graphique des exportations de l'Arabie saoudite en 2010
source : Observatoire de la Complexité Économique du Center for International Development (CID), université Harvard.

L’Arabie saoudite était en 2019 le 2e exportateur mondial de pétrole et produits pétroliers avec 8,40 Mb/j (415,8 Mt, dont 358,4 Mt de brut), soit 11,8 % des exportations mondiales, derrière la Russie (9,19 Mb/j ; 13,0 %). Ces exportations ont reculé de 2,8 % en 2019 mais progressé de 15 % depuis 2009 ; les exportations de brut de 2019 étaient surtout destinées à la Chine : 83,3 Mt (23 %), au Japon : 52,6 Mt (15 %), à l'Inde : 42,6 Mt (12 %), à l'Europe : 39,9 Mt (11 %) et aux États-Unis : 24,9 Mt (7 %). L’Arabie saoudite exporte 57,4 Mt de produits pétroliers, dont 16,5 Mt vers l'Europe et 8,1 Mt vers l'Inde ; elle en importe 11,4 Mt[b 4].

Selon les statistiques de l'Agence internationale de l'énergie, l’Arabie saoudite était le 1er exportateur mondial de pétrole brut en 2018 : 368 Mt (17,7 % du total mondial)[s 2]. Elle était également le 3e exportateur net mondial de produits pétroliers en 2018 : 69 Mt (10,3 % du total mondial)[s 4].

Le graphique de droite montre la place des hydrocarbures en 2010 dans les exportations de l'Arabie saoudite (en $) : 77 % de pétrole brut, 87 % avec les autres hydrocarbures, plus 9 % de produits de la pétrochimie ; en 2016, le pétrole brut atteint 71 %, les produits pétroliers 10,85 %, les gaz de pétrole 2,13 %, la pétrochimie 10 %[7].

Organisation du secteur pétrolier

Siège social de Saudi Aramco à Dhahran.

Deux ministères se partagent la responsabilité du secteur de l'énergie : le ministère du Pétrole et le ministère de l'Eau et de l'Électricité. Le but déclaré de celui-ci est : « De préparer un plan global visant à établir un réseau pour la distribution d'eau et le retraitement des eaux usées dans tout le royaume, il permettra également d'élaborer la politique de l'eau du pays et de proposer de nouveaux règlements afin de la préserver. »[8].

Saudi Aramco (contraction d'Arabian American Oil Company), officiellement Saudi Arabian Oil Company, est la compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures. Elle possède la quasi-intégralité des ressources en hydrocarbures du royaume et, du point de vue de ses réserves comme de celui de sa production, est la première compagnie pétrolière mondiale avec 295 milliards de barils de réserves[9].

L'Arabian American Oil Company, nationalisée progressivement de 1973 à 1980 et rebaptisée Saudi Aramco, a récupéré en 1988 la gestion opérationnelle de tous ses puits ; ses principaux gisements sont ceux de Safaniya, plus grand gisement offshore du monde, découvert en 1951, et de Ghawar, plus grand gisement terrestre au monde (1957), qui assure plus de la moitié de la production du royaume. Le coût de production du pétrole saoudien est de quelques dollars par barils[10].

Le prince Mohammed ben Salmane, fils du roi et homme fort du régime, a annoncé au début qu'un projet de privatisation partielle de Saudi Aramco est à l'étude et qu'une décision sera prise dans les prochains mois. Saudi Aramco produisait 10,25 millions de barils par jour (Mb/j) en , soit deux fois plus que le numéro 2 mondial, le russe Rosneft, avec Mb/j, suivi par l’américaine ExxonMobil, première major mondiale cotée en Bourse, avec Mb/j. Ses réserves prouvées s’élèvent à 267 milliards de barils contre 40 pour Rosneft et 25 pour ExxonMobil. La valorisation du capital de Saudi Aramco pourrait atteindre 3 400 milliards de dollars[11].

Oléoducs

Carte de l'oléoduc trans-arabe.
Carte des réseaux d'oléoducs et gazoducs du Moyen-Orient.

L'oléoduc trans-arabe (Tapline) transporte le pétrole saoudite sur 1 214 km de Qaisumah près de Hafar Al-Batin en Arabie saoudite à Sidon au Liban.

Réserves de gaz naturel

Les réserves prouvées de gaz naturel de l'Arabie saoudite sont estimées par BP à 6 000 milliards de m3 fin 2019 (211,3 trillions US de pieds cubes), soit 53 années de production au rythme de 2019. Ces réserves classent l'Arabie saoudite au 8e rang mondial avec 3,0 % du total mondial, contre 19,1 % pour la Russie, 16,1 % pour l'Iran et 12,4 % pour le Qatar[b 5].

Selon le Conseil mondial de l'énergie, les réserves prouvées récupérables de l'Arabie saoudite à fin 2012 (source : Oil & Gas Journal) étaient de 8 030 milliards de m3, au 5e rang mondial : 3,8 % du total mondial, et sa production 2011 de 99,2 Mds m3, ce qui laissait 81 ans de réserves ; au cours des dix dernières années, ces réserves ont été revues en hausse de 26 %. Les réserves et la production de gaz revêtent pour l'essentiel la forme de gaz associé extrait des gisements de pétrole, en particulier ceux de Ghawar, Safaniya et Zuluf (57 % des réserves de gaz)[12].

Production de gaz naturel

En 2019, l’Arabie saoudite a produit 113,6 milliards de m3 de gaz naturel, soit 4,09 EJ (exajoules), en hausse de 1,4 % en 2019 et de 52 % depuis 2009. Elle se classe au 9e rang mondial avec 2,8 % de la production mondiale, loin derrière les États-Unis (23,1 %) et la Russie (17,0 %)[b 6].

Selon les statistiques de l'Agence internationale de l'énergie, l’Arabie saoudite était le 9e producteur mondial de gaz naturel en 2019 : 98 milliards de m3, soit 2,4 % du total mondial[s 3].

Selon l'AIE, les projets en cours feront passer la production de gaz de 85 milliards de m3 en 2015 à 102 milliards de m3 en 2021. Le pays a aussi démarré l'exploration de gaz de schiste, mais les perspectives restent faibles en raison des ressources en eau nécessaires[13].

Consommation de gaz

En 2019, l’Arabie saoudite a consommé 113,6 milliards de m3 de gaz naturel (4,09 EJ), la totalité de sa production, en progression de 1,4 % en 2019 et de 52 % depuis 2009. Elle se classe au 6e rang mondial avec 2,9 % de la consommation mondiale, loin derrière le no 1 mondial : les États-Unis (21,5 %)[b 7].

La production de gaz revêt pour l'essentiel la forme de gaz associé extrait des gisements de pétrole ; l'utilisation de ce sous-produit, autrefois brûlé à la torche, a été impulsée par le Master Gas System, inauguré dans les années 1980, dont les usines traitent le gaz pour produire de l'éthane et du gaz de pétrole liquéfié, utilisé comme matières premières pétrochimiques ; une grande part du GPL est exportée ; le gaz naturel sec est utilisé surtout pour la production d'électricité, les usines de dessalement et la pétrochimie. L’Arabie saoudite consomme la totalité de sa production de gaz ; d'après les prévisions de Saudi Aramco, la consommation devrait doubler d'ici 2030[12].

Le nouveau ministre de l'Énergie du pays Khaled al-Faleh a annoncé le une réorientation majeure de la politique énergétique saoudite vers le gaz : « Le gaz représente 50 % de notre mix énergétique, nous avons pour ambition de le faire passer à 70 %, grâce à des ressources locales ou importées ». Il s'agit essentiellement de remplacer le pétrole aujourd'hui utilisé pour la production d'électricité, pour le réserver à l'exportation[13].

Saudi Aramco signe en 2019 un accord avec l'américain Sempra Energy, s'engageant à lui acheter 5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an pendant vingt ans et à cofinancer un projet de terminal de liquéfaction et d'exportation à Port Arthur, au Texas, dont il détiendra 25 %. L'Arabie saoudite sécurise ainsi un approvisionnement bon marché pour ses propres centrales électriques, aujourd'hui dépendantes du pétrole, afin de pouvoir exporter une part plus importante de sa production de brut[14].

Gaz de schiste

Saudi Aramco a annoncé le son intention d'investir 7 milliards de dollars dans le gaz de schiste, s'ajoutant aux 3 milliards déjà dépensés ; le ministre du Pétrole, Ali Al Naimi, a estimé en 2013 les réserves de gaz de schiste du pays à 17 000 milliards de mètres cubes, deux fois les réserves prouvées de gaz conventionnel. Saudi Aramco a démarré des campagnes d’exploration dès 2011, avec des forages dans le nord du pays. Au début 2014, son PDG Khaled Al Faleh a annoncé que les découvertes réalisées dans le nord lui permettront d’alimenter une centrale électrique de 1 000 mégawatts à construire au sein d’un futur complexe de phosphates ; la compagnie devrait aussi réaliser en 2015 deux forages avec le russe Lukoil dans le désert Rub al-Khali, où elles ont découvert un réservoir de tight gas (gaz de réservoir compact, dont l'extraction utilise les mêmes technologies que celles du gaz de schite)[15].

Les réserves de gaz de schiste sont estimées en 2019 par Rystad Energy à près de 58 Tcf (milliards de pieds cube), ce qui placerait l'Arabie saoudite au huitième rang mondial pour le gaz de schiste, loin derrière les États-Unis, mais à un niveau proche de l'Australie, de l'Argentine ou de l'Inde. Le principal problème à résoudre sera celui de l'accès à l'eau, indispensable à la fracturation hydraulique ; la solution la plus évidente serait de dessaler de l'eau de mer et de l'acheminer par pipeline vers les sites de production, mais cela nécessitera des investissements importants[16].

Consommation intérieure

La consommation d'énergie primaire du pays atteignait 6,34 tep par habitant en 2018, soit 3,4 fois la moyenne mondiale (1,88 tep/hab), mais 7 % au-dessous des États-Unis : 6,81 tep[s 1].

L’Arabie saoudite répartit sa consommation d'énergie primaire (213,6 Mtep en 2018) entre les deux énergies qu'elle produit : le pétrole (63 %) et le gaz naturel (37 %). La progression de ces consommations est très rapide : entre 1990 et 2018, celle de pétrole a progressé de 249 %, celle de gaz de 306 % et le total de 268 %. Le solaire, apparu pour la première fois en 2017 avec 0,01 %, ne progresse pas en 2018[1].

Consommation finale d'énergie

Après raffinage du pétrole, transformation en électricité d'une partie des hydrocarbures produits et transport jusqu'aux consommateurs, la consommation finale d'énergie de l’Arabie saoudite atteignait 148 Mtep en 2018, en progression de 275 % depuis 1990 ; elle se répartissait en 64,7 % de produits pétroliers, 17,4 % de gaz naturel et 17,9 % d'électricité ; en 28 ans, la consommation d'électricité a progressé de 461 %, celle de gaz de 313 % et celle de pétrole de 236 %. Les principaux secteurs consommateurs sont l'industrie (32,6 %) et les transports (30,7 %) ; le secteur résidentiel n'a qu'une part de 8,8 % et le tertiaire de 7,4 % ; les usages non énergétiques (chimie) représentent 20,2 %[1].

Secteur électrique

Production d'électricité

Selon les estimations de BP, l'Arabie saoudite a produit 357,4 TWh en 2019, en recul de 0,5 % en 2019 mais en progression de 64 % depuis 2009, soit 1,3 % de la production mondiale[b 8]. Elle se répartit entre le gaz naturel : 57,6 %, le pétrole :41,9 % et les énergies renouvelables : 0,5 %[b 9]. Le solaire contribue pour 1,8 TWh, soit 0,5 %[b 10].

La production d'électricité s'élevait à 378,15 TWh en 2018 ; elle provenait presque entièrement de centrales thermiques alimentées à 42,2 % par du pétrole et à 57,8 % par du gaz naturel ; la production à partir de pétrole a progressé de 370 % en 28 ans (1990-2018), celle à base de gaz naturel de 519 %, et la production totale de 446 %. La production renouvelable se limite à 155 GWh de solaire (0,04 %)[17].

Thermique fossile

La puissance installée du parc thermique est de 55 GW en 2012. La SEC (Saudi Electric Company), compagnie holding d'état, est le principal producteur et contrôle les parts publiques des producteurs « indépendants » d'électricité. La SWCC (Saline Water Conversion Corporation), compagnie publique de dessalement d'eau de mer, est le second producteur d'électricité. Saudi Aramco construit des centrales de cogénération pour ses propres besoins et va être autorisée à vendre ses excédents à la SEC[18].

La centrale à cycle combiné de Qurayyah, en construction sur la côte du Golfe Persique, utilisera du fioul et du gaz naturel dans ses six groupes Siemens de 654,5 MW chacun (3 927 MW au total) ; chaque groupe est constitué de deux turbines à gaz, deux générateurs de vapeur et une turbine à vapeur. Sa mise en service est prévue en . Elle sera le plus important producteur indépendant (IPP) du royaume, bien que la SEC ait 50 % du capital[19].

Nucléaire et renouvelables

En 2010, le King Abdallah City for Atomic and Renewable Energy, en abrégé : K.A.CARE[20], a été créé pour diriger le programme de développement durable saoudien (nucléaire et énergies renouvelables), sous la direction de son président, Hashim bin Abdullah Yamani, qui a été investi de pouvoirs ministériels. Selon KAcare, en 2010 ont été dépensés 3,4 millions de barils par jour (Mbbl/j) d'équivalent pétrole pour la production d'électricité, et ce flux devrait plus que doubler d'ici 2028 à 8,3 Mbbl/j. Le programme nucléaire saoudien doté de 100 milliards de $ a pour objectif d'atteindre une capacité de production d'électricité nucléaire de 110 gigawatts en 2032, alors que la puissance totale des 79 centrales électriques saoudiennes était en 2009 de 52 GW. Le programme prévoit au moins 16 réacteurs nucléaires, d'un coût unitaire d'environ 7 milliards $, le premier devant commencer à produire en 2019 ; 40 à 60 réacteurs seraient nécessaires d'ici 2030, mais un mix énergétique combinant hydrocarbures, nucléaire et énergies renouvelables sera préféré[21].

K.A.CARE annonce sur son site le mix énergétique prévu pour 2032[22] :

  • hydrocarbures : 60 GW ;
  • nucléaire : 17,6 GW ;
  • solaire : 41 GW ;
  • autres renouvelables : 13 GW.

En , un accord a été signé avec le groupe américain Exelon, The Shaw Group et Toshiba, pour la construction et l'exploitation de réacteurs ABWR (Advanced Boiling Water Reactor) de Toshiba ; cet accord est conditionné par l'autorisation du gouvernement américain[23].

En , un accord de coopération a été signé avec la France pour permettre aux experts saoudiens d'étudier les choix technologiques de la France, les besoins de financements et les implications en ressources humaines qualifiées[24].

En , un protocole d'accord de coopération a été signé avec le Korean Research Institute for Atomic Energy, en particulier pour l'étude de petits réacteurs de 300 MW[25].

En , l'Arabie saoudite annonce son intention de construire les 16 premiers réacteurs nucléaires du royaume au cours des 20 prochaines années pour un coût total d'environ 80 milliards de dollars (65 milliards d'euros), avec l'objectif d'atteindre 17,6 GW en 2040, produisant plus de 10 % de l'électricité du pays. Les travaux des deux premiers réacteurs devraient commencer en 2019, pour une mise en service en 2027[26].

En , l'entreprise française Assystem remporte l'appel d'offres lancé par la K.A.CARE pour la réalisation des études de caractérisation de site et d’impact des futures centrales saoudiennes[27].

En , le journal L'Opinion affirme que l'Arabie saoudite aurait secrètement construit un site d'extraction de yellowcake à partir de minerai d'uranium avec l'aide de la Chine. Le ministère saoudien de l’Énergie a « catégoriquement démenti » avoir construit un site de transformation de minerai d’uranium dans la zone évoquée par les sources occidentales, tout en confirmant que l’extraction minière, uranium inclus, jouait un rôle majeur dans la stratégie de diversification économique du pays et que le royaume avait fait appel à Pékin pour rechercher de l’uranium dans certaines régions[28].

Énergies renouvelables

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane Al Saoud a officialisé le un protocole d'accord avec le conglomérat japonais SoftBank pour développer dans le royaume un projet d'énergie solaire de 200 milliards de dollars, dont l'objectif est de développer et construire, d'ici à 2030, 200 GW de capacités de production solaire, ce qui fait de ce projet le plus grand projet solaire au monde. La construction des deux premiers parcs, d'une puissance de 7,2 GW, devrait commencer en 2018 et produire de l'électricité en 2019. Le projet prévoit également la fabrication de panneaux et d'équipements solaires et créera 100 000 emplois[29].

Le premier appel d'offres solaire du pays pour 300 MW a été remporté en par l'entreprise saoudienne Acwa Power. Un appel d'offres éolien pour 400 MW est en cours ; deux autres appels d'offres sont prévus en 2018 pour 620 MW de solaire et 400 MW d'éolien[30].

Un groupement emmené par EDF Renouvelables (51 %, avec Masdar à 49 %) a été choisi en par l'Arabie saoudite pour développer le premier parc éolien du pays : Dumat Al Jandal, dans la région d'Al Jouf, au nord-ouest du pays ; avec 400 MW, ce sera le parc éolien le plus puissant du Moyen-Orient, et le moins coûteux : le projet a été attribué sur la base d'un coût actualisé de l'énergie de 2,13 cents de dollars par kilowattheure[31].

Le ministre de l'Énergie Khaled Al-Faleh a présenté le un nouveau plan d'investissements dans les énergies renouvelables, composé de 30 projets à réaliser afin d'atteindre en 2023 un objectif de 10 GW permettant de produire 10 % de l'électricité du pays, qui entend également exporter des énergies propres et leurs technologies. Pour commencer, il a lancé un premier appel d'offres pour une centrale solaire de 300 MW ; plus de 50 entreprises étrangères ont été présélectionnées pour cet appel d'offres ainsi que pour le suivant, un parc éolien de 400 MW ; un autre projet éolien devrait être lancé au 4e trimestre 2017, suivi de nouveaux projets solaires. Des projets nucléaires sont également envisagés dans le cadre de la politique de diversification de l'économie du royaume[32].

Khaled Al-Faleh avait annoncé précédemment, le une réorientation majeure de la politique énergétique saoudite vers le gaz au détriment des renouvelables, dont l'objectif est ramené de 50 % à 10 % du mix énergétique. Alors que le royaume prévoyait en 2012 de consacrer 110 milliards de dollars à la construction de 41 GW de capacités solaires d'ici à 2032, cette échéance avait été reculée à 2040 au début de 2015, et en , lorsque le vice-prince héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud a lancé son programme Vision 2030, un objectif de 9,5 GW de capacités renouvelables, représentant 14 % de la production électrique, avait été annoncé à échéance 2040[13].

Dans le mix énergétique prévu en 2012 pour 2032 par K.A.CARE[22], la part des énergies renouvelables était répartie en :

K.A.CARE a lancé, en coopération avec les instituts américains National Renewable Energy Laboratory et Battelle Memorial Institute, l'élaboration d'un Atlas des ressources renouvelables du pays ; un réseau de 70 stations de mesures a été mis en place en 2013-2014[33].

En , la capacité installée solaire n'était que de MW, mais il était prévu d'installer 1 100 MW de photovoltaïque et 900 MW de solaire thermodynamique d'ici 2013[34].

La première usine photovoltaïque de taille commerciale dédiée à la désalinisation d'eau de mer au monde va être construite par Abengoa en Arabie Saoudite, alimentée par une centrale photovoltaïque de 15 MWc sur trackers. Elle devrait entrer en service en 2017 et fournira 60 000 m3 d'eau potable par jour à la ville de Al Khafji, dans le nord-est du pays[35].

Consommation d'électricité

La consommation d'électricité du pays atteignait 10 239 kWh par habitant en 2018, soit 3,14 fois la moyenne mondiale (3 260 kWh/hab) mais 22 % au-dessous des États-Unis (13 098 kWh/hab)[s 1].

La consommation d'électricité en Arabie saoudite a fortement augmenté au cours de la période 1990-2018 : +461 %, en raison du développement économique rapide. Elle se répartit en 2018 entre 14,5 % pour l'industrie, 42,3 % pour le secteur résidentiel, 41,4 % pour le tertiaire et 1,6 % pour l'agriculture[17].

Conservation

Fin 1998, le secteur de l'électricité a entamé sa restructuration. Un de ses objectifs était d'atteindre une performance durable notamment pour soutenir la forte croissance de la demande, l'utilisation inefficace de l'énergie et la nécessité d'effectuer de gros investissements pour financer l'expansion des réseaux.

Les politiques actuelles d'économie durable, en particulier, en encourageant les économies d'énergie, a conduit à des économies de plus de 871 MW en 2001, principalement en raison de la collaboration entre le ministère de l'Eau et de l'électricité et la Saudi Electricity Company.

Les politiques et les programmes sont en cours d'élaboration pour la sensibilisation du public, la réglementation de l'énergie, l'information sur l'énergie, et la programmation. Si la conservation de l'énergie est un succès, la demande peut être réduite de 5 à 10 %, soit de 3 à GW ou 1,5 à 3 milliards de dollars sur 20 ans. En règle générale, l'investissement dans l'efficacité énergétique ne représente qu'un pour cent du chiffre d'affaires des services publics, qui, pour un pays comme l'Arabie saoudite pourrait atteindre 15 à 60 millions de dollars annuellement.

Émissions de gaz à effet de serre

Les émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie en Arabie saoudite ont atteint 491,7 Mt CO2 en 2018, soit 14,59 tonnes CO2 par habitant, niveau d'émissions parmi les plus élevés au monde : 3,3 fois la moyenne mondiale (4,42 t) et 3 % au-dessous des États-Unis (15,03 t) ; France : 4,51 t[s 1].

Évolution des émissions de CO2 liées à l'énergie
1971 1990 2018 var.
2018/1971
var.
2018/1990
var.Monde
2018/1990
Émissions[h 1] (Mt CO2)12,7151,1491,7+3772 %+225 %+63 %
Émissions/habitant[h 2] (t CO2)2,089,3114,59+601 %+57 %+13,9 %
Source : Agence internationale de l'énergie
Répartition par combustible des émissions de CO2 liées à l'énergie
Combustible 1971
Mt CO2
1990
Mt CO2
2018
Mt CO2
% var.
2018/1990
var.Monde
2018/1990
Pétrole[h 3]10,0107,9318,365 %+195 %+34 %
Gaz naturel[h 4]2,743,2173,435 %+301 %+93 %
Source : Agence internationale de l'énergie
Émissions de CO2 liées à l'énergie par secteur de consommation*
Émissions 2018 part du secteur Émissions/habitant Émiss./hab. UE-28
Secteur Millions tonnes CO2 % tonnes CO2/hab. tonnes CO2/hab.
Secteur énergie hors élec.38,18 %1,130,41
Industrie et construction152,331 %4,521,55
Transport136,028 %4,041,85
dont transport routier133,527 %3,961,71
Résidentiel84,317 %2,501,30
Tertiaire77,616 %2,300,86
Total491,7100 %14,596,14
Source : Agence internationale de l'énergie[h 5]
* après ré-allocation des émissions de la production d'électricité et de chaleur aux secteurs de consommation

Politique énergétique

L'Arabie saoudite, comme les autres pays producteurs de pétrole, a compris que la transition énergétique est inéluctable, elle veut juste la ralentir, selon Célia Gautier, du Réseau Action Climat. À la COP21, « ils veulent empêcher qu’on inscrive une date pour l’arrêt de la consommation d’énergies fossiles ». Le royaume n’a pas non plus envie qu’on fixe une limite maximale de réchauffement à 2 °C, qui supposerait l'arrêt du pétrole et du gaz. De plus, l’Arabie saoudite refuse de financer les pays pauvres, alors que la Chine leur promet plus de 3 milliards de dollars. Dans sa contribution à la COP21, le gouvernement saoudien reconnaît sa grande vulnérabilité au changement climatique, mais cela ne se reflète pas dans son plan, selon l'ONG Climate Action Tracker (CAT), et il a prévenu que, si le prix du pétrole continue à stagner, il repoussera son objectif de diversification vers le renouvelable, pourtant modeste. Pour Pierre Radanne, les Saoudiens sont partagés entre leurs intérêts financiers, leur mode de développement et ce que leur population subit à travers l’extension de la désertification ; ils doivent se méfier des déstabilisations qui peuvent en résulter[36].

Notes et références

Notes

  1. y compris condensats et liquides de gaz naturel.

Références

  1. p. 60-69
  2. p. 13
  3. p. 15
  4. p. 29
  5. p. 27
  6. p. 31
  1. tab.FC
  2. tab.CO2-POP
  3. tab.CO2 FC-Oil
  4. tab.CO2 FC-Gas
  5. tab.SECTOREH
  1. p. 14
  2. p. 16-17
  3. p. 21-22
  4. p. 30-31
  5. p. 32
  6. p. 34-35
  7. p. 36-37
  8. p. 59
  9. p. 61
  10. p. 55
  • Autres
  1. (en)Data and statistics - Saudi Arabia : Balances 2018, Agence internationale de l'énergie, 12 septembre 2020.
  2. (en) The World Factbook - Saudi Arabia - Economy, CIA, 17 janvier 2018.
  3. (en)World Energy Resources: 2013 Survey - chap.2 : Oil (voir p. 8, 10, 35), site du Conseil mondial de l'énergie consulté le 3 avril 2014.
  4. Aramco : les coûts d'extraction les plus bas du monde, Les Échos, 10 avril 2019.
  5. L'Arabie saoudite mise sur le solaire, Les Échos du 16 octobre 2015.
  6. L’Arabie saoudite s’enfonce dans le déficit budgétaire, Les Échos du 28 décembre 2015.
  7. (en)The Atlas of Economic complexity, site The Atlas... consulté le 20 janvier 2018.
  8. (en) Politique du ministère de l'eau et de l'électricité.
  9. (en)Oil and gas reserves by country or company, 2007 Crédit Suisse First Boston, site Data360 consulté le 4 avril 2014.
  10. Saudi Aramco, une société qui n’a rien à envier aux majors occidentales, Les Échos, 7 janvier 2016.
  11. L’Arabie saoudite pourrait mettre en Bourse le géant pétrolier Saudi Aramco, Les Échos, 7 janvier 2016.
  12. (en)World Energy Resources: 2013 Survey - chap.3 : Natural gas (voir p. 24), site du Conseil mondial de l'énergie consulté le 3 avril 2014.
  13. L’Arabie saoudite veut doubler sa production de gaz au détriment du solaire, Les Échos, 8 juin 2016.
  14. Les pays du Golfe lorgnent le schiste américain, Les Échos, 3 juin 2019.
  15. L’Arabie saoudite mise gros sur le gaz de schiste, Les Échos, 28 janvier 2015.
  16. Gaz de schiste : quand l'Arabie saoudite veut concurrencer le Texas, Les Échos, 4 juin 2019.
  17. (en)Data and statistics - Saudi Arabia : Electricity 2018, Agence internationale de l'énergie, 12 septembre 2020.
  18. (en)Saudi Arabia, site EIA consulté le 4 avril 2014.
  19. (en)Saudi Arabia's Qurayyah power plant project gathers pace
  20. en Site web officiel de KACARE consulté le 4 avril 2014.
  21. (en)Saudis, Emirates push nuclear power plans, site UPI consulté le 4 avril 2014.
  22. (en)The Vision : Energy Sustainability for Future Generations, site KACARE consulté le 4 avril 2014.
  23. (en)Saudi Arabia’s Nuclear Energy Ambitions, site "theenergycollective" consulté le 4 avril 2014.
  24. Accord franco-saoudien dans le nucléaire., site de L'Expansion consulté le 4 avril 2014.
  25. (en)K.A.CARE signed a Memorandum of Understanding with the Korean Research Institute for Atomic Energy, site KACARE consulté le 4 avril 2014.
  26. « L'Arabie saoudite accélère dans le nucléaire civil », sur Les Échos, (consulté le )
  27. Assystem remporte un contrat stratégique en Arabie saoudite, SFEN, 23 juillet 2018.
  28. « Avec l’aide de la Chine, l’Arabie saoudite avance sur le chemin du nucléaire », sur L’ Opinion (consulté le )
  29. Solaire : SoftBank s'allie avec l'Arabie Saoudite pour un méga-projet, Les Échos, 28 mars 2018.
  30. L'Arabie saoudite fait ses premiers pas dans l'énergie décarbonée, Les Échos, 10 avril 2018.
  31. EDF installera les premières éoliennes en Arabie saoudite, Les Échos, 11 janvier 2019.
  32. Arabie Saoudite : un tournant vers les énergies propres, Les Échos, 17 avril 2017.
  33. (en)Renewable Resource Atlas, site KACARE consulté le 4 avril 2014.
  34. (en)Saudi Arabia Plan $109 Billion Solar Energy Project to Reduce Oil Consumption, site OilPrice consulté le 4 avril 2014.
  35. Arabie Saoudite - La désalinisation solaire à grande échelle, Observ'ER, 11 février 2015.
  36. Les frileux de la lutte contre le réchauffement, Libération, 30 novembre 2015.

Référence de traduction

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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