Églises réformées

Les Églises réformées se réclament principalement d'Ulrich Zwingli et de Jean Calvin, mais aussi d'autres réformateurs tels que Heinrich Bullinger, Théodore de Bèze, Martin Bucer, Guillaume Farel, Sébastien Castellion, Guy de Brès et John Knox.

Églises réformées

Croix huguenote
Généralités
Branche Christianisme protestant
Théologie Cinq solae
Théologie de l'alliance (protestantisme)
Gouvernance Système presbytérien synodal
Congrégationalisme
Fondation
Fondateur Ulrich Zwingli
Martin Bucer
Jean Calvin
Heinrich Bullinger
Théodore de Bèze
Guillaume Farel
John Knox
Date XVIe siècle
Lieu Zurich, Strasbourg et Genève
Origine et évolution
Séparée de Église catholique romaine
Issue de Humanisme
Séparations Église baptiste
Baptisme réformé
Chiffres
Membres 75 millions,
appelés huguenots, afrikaners, puritains, pères pèlerins
Divers
Site Web Communion mondiale d'Églises réformées

Ces Églises ont essaimé principalement en Suisse, Écosse, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Hongrie et en France, et, depuis[Quand ?], aux États-Unis, à Madagascar, en Afrique du Sud, Corée du Sud, Nouvelle-Calédonie, au Québec et Polynésie française, etc. Dans les pays anglo-saxons, on parle d'Églises presbytériennes.

Doctrine

Dans le cadre général de la théologie protestante, la théologie réformée met plus spécifiquement l'accent sur la toute-puissance de Dieu, sans contradiction avec la liberté, et la responsabilité du chrétien. Au contraire, puisqu'il se sait pardonné et sauvé en Jésus-Christ, le chrétien peut conduire sa vie de manière exigeante et responsable en toute liberté, conciliant sanctification personnelle et engagement dans la société. Cette transcendance de Dieu implique aussi la relativisation de tous les pouvoirs humains, qu'ils soient religieux ou politiques.

Organisation

Pays d'Europe comptant un nombre significatif d'églises protestantes réformées.

Les Églises réformées ont la particularité d'être indépendantes les unes des autres, aussi bien au niveau organisationnel que doctrinal. Cependant, la plupart d'entre elles sont fédérées en Églises nationales. Au niveau mondial, l'Alliance réformée mondiale (composée de 70 millions de membres) était l'organisation la plus importante, mais un certain nombre d'Églises adhéraient au Reformed ecumenical council (Conseil œcuménique réformé), les deux organisations ont entamé depuis quelques années un travail de rapprochement, travail qui a abouti en par la fusion de ces deux organisations dans la Communion mondiale d'Églises réformées. Il existe aussi deux autres organisations internationales, plus conservatrices et moins grandes que l'ARM et le COR : la Conférence internationale des églises réformées et la Confraternité réformée mondiale.

Dans la pratique, les églises réformées sont généralement organisées selon le système presbytérien synodal, c'est-à-dire que les décisions reposent sur un équilibre entre instances locales et union. D'autres églises réformées ont une structure congrégationaliste (l'Église locale est autonome). Au sein de la Communion mondiale d'églises réformées, qui regroupe 230 églises réformées et 80 millions de membres, on retrouve des églises réformées de structure presbytérienne et congrégationaliste.

Depuis 1973, en Europe, réformés et luthériens vivent en pleine communion ecclésiale à la suite de l'accord théologique de la Concorde de Leuenberg. En France, l'église évangélique luthérienne de France et l'Église réformée de France ont formé une seule entité en 2013, l’Église protestante unie de France, ce qui était déjà le cas en Alsace-Moselle, régie par le système concordataire, pour l'Union des Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine (UEPAL).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du christianisme
  • Portail du protestantisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.