Église Saint-Didier de Chaulnes

L'église Saint-Didier de Chaulnes est située dans le centre du bourg de Chaulnes, dans le département de la Somme au sud de Péronne.

Église Saint-Didier de Chaulnes
Présentation
Type église paroissiale
Rattachement diocèse d'Amiens
Début de la construction 1927
Fin des travaux 1930
Architecte Godefroy Teisseire
Style dominant Art déco
Géographie
Pays France
Province Picardie
Région Hauts-de-France
Département Somme
Ville Chaulnes
Coordonnées 49° 48′ 59″ nord, 2° 48′ 17″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Somme

Historique

Chaunes possédait une église paroissiale depuis le XIIe siècle qui conservait des reliques de saint Philippe Néri, saint Ange et saint Didier. L'édifice fut reconstruit, en brique et pierre, de 1749 à 1742 grâce à générosité Louis Joseph d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes[1].

Totalement détruit pendant la Première Guerre mondiale, le bourg de Chaulnes fut reconstruit durant l'entre-deux-guerres. L'église actuelle remplace donc un édifice du XVIIIe siècle. La reconstruction de l'église, en 1927, fut rendue difficile par la découverte d'une sape sous l'édifice, vestige des âpres combats livrés de 1916 à 1918. Les travaux se poursuivirent jusque 1930.

Caractéristiques

Extérieur

L'église Saint-Didier a été reconstruite en béton armé et brique, sur les plans de l'architecte Godefroy Teisseire également architecte des églises Saint-Pierre de Lamotte-Warfusée et Saint-Martin d'Hangest-en-Santerre. La décoration de la façade a été réalisée exécuté en sgraffite à trois tons superposés (produits Mattone). Un clocher en forme de tour quadrangulaire flanque la façade du côté gauche. Il est équipé d'une horloge et surmonté d'un toit en flèche.

Intérieur

L'aménagement intérieur a été particulièrement soigné : Raphaël Lardeur, maître-verrier à Paris, réalisa les vitraux ; Dominique Aldighieri, peintre montmartrois, réalisa deux compositions : l'Ensevelissement du Christ et la Présentation de la Sainte Face, qui s'inscrivent sous les roses du transept derrière un rideau d'arcatures dans un style rappelant l'époque byzantine ; Ferrario, artisan peintre à Nesle réalisa les peintures à fresque sans sujet ; Cantrel, de Rosières-en-Santerre, exécute les ferronneries ; Bilz, d'Epehy, réalisa les menuiseries, notamment les stalles en 1929, sur dessin de l'architecte[2].

Un monument aux morts a été installé au revers du maître-autel[3].

Bibliographie

  • Abbé Paul Decagny, L'histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, t. 2, Péronne, Imprimerie et librairie J.Quentin, 1865
  • Céline Frémaux, La reconstruction dans l'est de la Somme: l'architecture religieuse et son décor, Région Picardie, 2007, (ISBN 9 782 354 040 062)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, t. 2, Péronne, Imprimerie et librairie de J.Quentin, 1865
  2. Notice no IA80000792, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. « Église paroissiale Saint-Didier à Chaulnes (80) », sur le site de Patrimoine de France (consulté le ).


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