École supérieure du bois

L’École supérieure du bois (ESB) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[2].

Pour les articles homonymes, voir ESB.

Placée sous la tutelle du ministère de l'Agriculture, elle a été fondée en 1934. À l'origine, sa création répondait à un double besoin à la fois des professionnels et de l'administration : donner au Corps des ingénieurs du génie rural et des eaux et forêts, une réelle connaissance de la transformation du bois et former des ingénieurs faisant défaut aux industriels du bois. Juridiquement, l’ESB est une association loi de 1901 qui est gérée par un président élu par le conseil d'administration.

Histoire

Parvis de l’École supérieure du bois (ESB) à Nantes sur le Campus de la Chantrerie.
Ancien logo

L’École supérieure du bois (ESB) a été créée en 1934 à Paris dans le 12e arrondissement entre la rue de Picpus et l’avenue de Saint-Mandé, à proximité d’un quartier (le faubourg Saint-Antoine) voué au travail du bois. Sa reconnaissance a été adoptée, le , à l'unanimité par les membres du conseil supérieur de l'enseignement technique dépendant du ministère de l’Instruction publique[3]. Un décret lui accorda la reconnaissance le . L’école n’a à cette époque le droit de délivrer le titre d'ingénieur de l’ESB qu’à des ingénieurs déjà diplômés qui ont été admis sur titre et ont suivi une formation d'un an. Les deux ministères de tutelle de l'ESB sont alors ceux de l’Agriculture et de l’Instruction publique. L’ESB est fondée au sein de l’Institut national du bois, créé la même année, regroupant également d’autres écoles et un laboratoire d’essais des bois. Destinée à former des ingénieurs de haut niveau durant une année de spécialisation, l’ESB dérive vite vers une école de techniciens et d’auditeurs libres.

En 1946, l’école ouvre ses portes à d'autres ingénieurs pour deux années de formation.

Ce n’est qu’en 1959, après une réorganisation dans les années 1950, qu’elle deviendra une école d’ingénieur à cursus complet. Elle obtint sa première habilitation de la Commission des titres d'ingénieur en 1959[4].

En 1993, l'ESB déménage à Nantes sur le site du Campus de la Chantrerie (quartier Nantes Nord). La raison de cette délocalisation réside dans le fait que le port de Nantes est l'un des tout premiers ports européens en termes d'importation de bois. De plus, la région des Pays de la Loire apparait comme la seconde concentration nationale d'emploi dans la transformation de ce matériau (ameublement, menuiserie, construction). Les bâtiments qui abritent l'école, conçus par l'architecte Jean-Pierre Logerais, sont essentiellement construit en bois et ont été édifiés un an auparavant[5].

En 1997, l'ESB devient membre de la Conférence des grandes écoles.

En septembre 2003, l’ESB crée une formation intitulée « International Wood Trade ».

Depuis 2005, des étudiants de l'ESB suivent une option d’approfondissement de troisième année « logistique de l’approvisionnement bois et première transformation ». Elle se déroulait, jusqu'en 2011 à Mont-de-Marsan mais depuis la rentrée 2011 cette dernière s'effectue à Bordeaux en collaboration avec l'École nationale supérieure des sciences agronomiques de Bordeaux Aquitaine (anciennement du groupe ENITA).

Formations

L’École supérieure du bois forme des ingénieurs en trois ans et leur délivre le titre d’ingénieur diplômé de l’École supérieure du bois[6].

L’enseignement dispensé concerne les métiers et les techniques du bois, mais aussi les sciences humaines, le management, le droit, la politique d’entreprise, les langues étrangères.

Cette formation est enrichie par 8 mois de stages pratiques dans des entreprises en France ou à l’étranger.

Les DEFI

En 2007, il s'agit de projets pédagogiques dans le cadre de module « Développement, Épanouissement et Formation individualisée » (DEFI), proposé par l'administration de l'ESB à ses étudiants. Le but de ce projet est de créer en quatre jours un « animal du futur… Ce projet est mené en partenariat avec le Futuroscope et le CNDB (le Comité national pour le développement du bois).

La finalité de tels projets, c'est, qu'un tel mini-DEFI, au-delà de ses aspects ludiques,[style à revoir] a pour but de nous former à la réalisation d'un projet en groupe dans un temps et un lieu limité. Il permet ainsi aux étudiants une approche amusante et concrète de leur futur métier : ingénieur-bois.

Il s'agit d'un exercice noté par groupe de 5 qui doit allier la créativité, la rapidité, l’originalité et la conception du projet, et le tout en 4 jours.

D'autres projets peuvent être beaucoup plus importants[non neutre], telle la construction de la coque pontée d'un voilier Class 40 pour Benoît Parnaudeau, qui participe à la Transat Québec-Saint-Malo, par 11 élèves de l'ESB durant sept mois en 2006[réf. souhaitée].

Dans le même esprit, six étudiants ont réalisé la coque d'un voilier néo-classique de 8,90 m, le Vert d'Ô dans l'atelier de l'école entre 2008 et 2009.

AIESB - Alumni et Ingénieurs de l'École Supérieure du Bois

L'École Supérieure du Sois est soutenue par son association d'Alumni, l'AIESB[7]. Cette association créée en 1944 est actuellement localisée dans les locaux de l'école, rue Christian Pauc à Nantes (44300).

L'AIESB se veut avant tout un réseau de relations entre l'ensemble des anciens élèves ayant fréquenté l'École Supérieure du Bois. Ainsi, cette association regroupe les Alumni de l'ensemble des formations dispensées par l'école : ingénieurs, BTS, licence, bachelor, etc.

Elle édite chaque année un annuaire, diffuse des offres d'emploi et des CV, organise des réunions régionales, etc.

Elle est membre de Ingénieurs et scientifiques de France (IESF)

Galerie

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références


  • Portail du bois et de la forêt
  • Portail des grandes écoles
  • Portail de Nantes
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.